Swan Hill, tome 1 : Les pionniers

Premier tome d'une série, celui-ci est consacré à planter les personnages principaux, ceux qui feront l'ossature de cette saga.

C'est à Singapour qu'Isabella et Bram vont se rencontrer. L'un comme l'autre sont pauvre et isolé , aidés par la famille chinoise chez qui Isabella a trouvé refuge, le mariage, un peu arrangé - en tout cas un mariage de raison- se fera avant que les deux époux partent pour l'Australie.

Une fois en Australie, le couple doit s'installer et mettre sur pied leur projet de commerce, dans une ville qui est encore balbutiante.

Un peu déçue de ne pas avoir eu plus d'Australie dans ce roman et peu de détails de la vie dans cette ville qui se construit . Les personnages sont un peu caricaturaux, un peu trop bon/méchant et nos héros se retrouvent noyés sous un flot de bons sentiments qui finit par les rendre fades.

Pour avoir lu d'autres sagas, je trouve que celle-ci manque de piquant, de peps, un élan quelque chose qui lui donnerait un petit plus. Ici, c'est un peu trop calibré. Néanmoins, je me suis prise au jeu de ce texte et je l'ai lu rapidement avec un certain plaisir .

Merci aux éditions Archipel et à Babelio masse critique pour l'envoi de ce roman.
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Contre toute attente, Swan Hill nous présente non seulement deux personnages principaux, mais également une vieille fille et son frère, ainsi qu'un père à la recherche de son fils. La présence de ces multiples protagonistes apporte des rebondissements, mais empêche de développer un attachement réel envers l'héroïne Isabella.

J'ai été déçue par le décor trop "décoratif". Je n'ai pas ressenti l'immersion dans l'Australie coloniale, ce vaste territoire sauvage et indompté. En réalité, l'histoire aurait pu se dérouler dans n'importe quelle colonie du XIXe siècle. de plus, l'aspect historique n'est pas suffisamment exploité, et seule la description des vêtements féminins nous donne une vague impression de l'atmosphère de l'époque. Il me semble d'ailleurs que l'auteure souhaitait insuffler une dimension féministe à son roman, mais si un message était présent, il n'a pas été transmis.

Enfin, c'est une histoire où la gentillesse triomphe toujours du mal. Donc le roman est plutôt ordinaire, même s'il n'est pas désagréable à lire.

Après avoir lu des tas de livres d'Anna Jacob, et avoir développé un intérêt certain pour ce style de littérature Australienne, j'ai entamé pleine d'espoir ce nouveau roman, qui se déroule lui aussi dans les colonies australiennes. D'ailleurs on y retrouve de façon fugace d'autres personnages déjà croisé dans la saga des soeurs Blake. Tout comme dans les livres déjà lu, Anna Jacobs réitère sa technique d'écriture qui nous plongent au coeur de la vie de ses personnages, avec des histoires d'amour, de destins, de bienséance, et de tentatives d'échapper à sa condition. Malheureusement j'ai été bien déçue cette fois-ci, a ne pas réussir à m'attacher aux personnages ni même à l'intrigue, rien ne m'a donné envie de tourner pages après pages, tout est bien trop effleuré, ou cousu de fil blanc. J'irai même jusqu'à dire que les péripéties sont beaucoup trop grosses pour être appréciables. Je ne lirai donc pas la suite, ou du moins pas immédiatement. Parfois il faut savoir s'éloigner d'un univers pour en retrouver le goût !