Maître Hiram et le roi Salomon

Lorsque Salomon succède à David sur le trône d'Israël, il se fixe deux objectifs. D'une part, il souhaite établir la paix autant dans son royaume qu'avec les puissances voisines. Un accord avec Pharaon et un mariage avec la fille de celui-ci y aideront grandement. D'autre part, il entend bâtir un temple digne de Yahvé et de l'Arche qui était jusque promenée de ville en ville. Maître Hiram se chargera de diriger le gigantesque chantier.
Entre intrigues de cour et visites diplomatiques, le rêve prend forme et obsède le roi. Hiram et sa confrérie de bâtisseurs font des merveilles. La reine Nagsara se désespère du manque d'intérêt de son époux. Les courtisans murmurent contre l'architecte étranger, les hauts dignitaires complotent... Et l'Histoire suit son cours.

D'après ce que j'ai lu dans d'autres critiques, la légende d'Hiram a l'air relativement connu. Personnellement, je n'en avais jamais entendu parler. Seulement, je connaissais Christian Jacq via la série des Ramsès, que j'avais beaucoup appréciée il y a quelques années, mais aussi quelques romans policiers.
J'ai parcouru Maître Hiram et le roi Salomon avec un regard un peu moins enthousiaste. Il m'a semblé que nous étions au-delà du religieux pour tomber fréquemment dans l'ésotérique, le magique. Effectivement, telles étaient les croyances de l'époque mais, tout de même, j'ai trouvé que de nombreux passages manquaient cruellement de réalisme. de même, les personnages m'ont laissé un goût de pas fini. J'ajouterais également que le comportement jaloux, possessif, puéril de la reine d'Israël donne une image bien peu flatteuse des femmes.
Je mets trois étoiles à ce roman, malgré cela, car le fond reste intéressant. Christian Jacq sait profiter adroitement du roman pour glisser des indications sur les habitudes de vie de l'époque où se tient l'action. Et puis, maintenant, j'en sais davantage sur le fameux maître Hiram !

Challenge XXème siècle 2021

Il me fallait en relire un pour savoir pourquoi je ne voulais plus lire du Christian Jacq…

Le conte historique est beau, le style biblique est bien présent puisque le texte sacré reste la source principale du récit ; la magie de Dieu est mise en avant pour les plus crédules et enfin, l'amitié impossible entre deux grands hommes est le point que j'ai trouvé le plus pertinent dans ce roman.

Pour le style, on reste sur sa faim. Un texte simple, des dialogues pas vraiment travaillés et souvent, trop souvent, répétitifs, des personnages qui manquent d'étoffe sauf peut-être celui du maître d'oeuvre, à savoir maître Hiram qui relève un peu le niveau. Il faut dire que ce dernier est quand même à la base des règles de la franc-maçonnerie et donc, il y a plus de matière pour l'enrober ;-) Enfin, il y a quand même quelques passages assez poétiques notamment dans la description des lieux autour de la ville de Jérusalem, ce n'est malheureusement pas suffisant pour relever l'ensemble du texte, du moins, c'est mon avis.

Pas vraiment une mauvaise lecture mais clairement pas un coup de coeur.
Allez, maintenant un petit livre rouge pour voir la vie en rose en pensant à un improbable Noël blanc ;-)

Le propos m'intéressait et pourtant j'ai trouvé ce livre moyennement écrit et fort peu captivant, là où De Nerval a fait beaucoup mieux.

Oui références maçonniques, mais se lit d'un trait, certes les faits sont ici romancés, ceci étant, l'auteur est doué pour nous faire vivre l'époque et le lieu (Moyen orient- Egypte) qu'il chérit tant.

Relecture : Encore une belle aventure à lire à l'époque de l'Antiquité, des pharaons, des rois et des reines de légende. J'ai toujours adoré les sagas égyptiennes de Christian Jacq, mais ce one-shot n'est pas mal non plus. On y assiste à la construction du palais et surtout du temple de Salomon et à son règne. Jalousies, complots, que ce soit par amour ou par ambition les obstacles n'ont pas manqué, à trop vouloir Salomon a tout perdu. le fin est touchante et l'émotion est toujours là. Seul bémol, nous ne savons pas ce que devient la reine de Saba et son enfant, et à aucun moment on n'aborde le destin de la fille de Salomon