Les richesses de la Terre appartiennent à nos descendants. Nous devons donc cesser de les détruire sous peine de commettre un vol.
L'avenir de la planète Terre ne semble nullement compromis, le réchauffement climatique n'a pour elle que des conséquences limitées.
La machine devrait être au service de ceux qu'elle aide, non au service des financiers qui s'en rendent propriétaires.
Il est temps que les années passées dans le système éducatif leur apparaissent non comme la préparation à une soumission, mais comme le début de la construction par chacun de la personne qu'il choisit d'être.
C'est cette soumission qui représente le pire danger de l'intégrisme économique : l'acceptation passive des conséquences de processus qui nous échappent, amplifiés par le recours à des mots qui ne font référence à aucune réalité.
Ceux qui prêchent la croissance de la consommation, dans les pays où les besoins vitaux sont déjà plus que satisfaits, sont aussi néfastes que les dealers répandent leurs drogues.
Le mot "croissance" à lui seul est le signe d'une véritable supercherie, contre laquelle l'enseignement prémunissait autrefois les élèves préparant le certificat d'études, au bon vieux temps où ce certif marquait la fin de l'adolescence. Les programmes scolaires introduisaient le concept d'"intérêts composés", c'est-à-dire, en terme plus pédants, celui de l'évolution exponentielle. Les élèves comprenaient qu'un franc placé à "trois pour cent l'an" à l'époque de Charlemagne représentait, douze siècles plus tard, une fortune fabuleuse, supérieure à la totalité des avoirs de tous les humains morts ou vivants ; ils savaient donc qu'un tel processus ne peut être durable.
Depuis de nombreuses générations ils [les humains] savaient que, pour créer de la richesse, il faut des idées, du travail et des outils ; des paraphes sur des documents imprimés peuvent tout au plus déplacer les richesses, non les créer. Les clients des banques ont été semblables aux publics naïfs qui, dans les foires, sont séduits par les promesses des bonimenteurs. Ils ont confié leur fortune à des financiers, ceux-ci l'ont convertie en prêts qui ne seront jamais remboursés.
Ce n'est pas là seulement une affirmation de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, c'est la conclusion de la recherche scientifique : tous les humains ont une origine commune.
Ils sont donc tous également co-propriétaire de la planète, donc co-responsables de sa gestion. A la question : "A qui est confiée la planète ?" la seule réponse est désormais : "A tous les humains, y compris ceux qui ne sont pas encore nés.
L'illusion d'un ailleurs. Les contraintes de la distance. L'impossible rencontre