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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Jaenada excelle dans ce genre de biographie enquête policière. Il réussit magistralement à nous faire entrer dans l'univers des personnages et et vivre eux. J'ai adoré ce gentleman cambrioleur. Bruno Sulak m' a tellement fasciné qu'en refermant le livre je me suis précipitée vers internet pour voir ses photos et en savoir plus sur lui mais tout était déjà dans le livre.
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Un livre absolument sublime !
Je ne connaissais rien de la vie de ce Bruno Sulak, j'ai donc tout découvert.
D'une part, le récit est superbement narré : la progression chronologique est parfaite, suffisamment journalistique/objective pour comprendre, suffisamment subjective pour faire de ce livre un roman, un objet littéraire. Jaenada nous décrit parfaitement les lieux, les personnages, leurs envies, leurs psychologies : on a l'impression de vivre avec eux, on s'attache à ces braqueurs, on se met à leur vouloir du bien, à vouloir que la police ne les trouve pas..même si l'on connait dès le début l'aboutissement de cette tragédie.

D'autre part, Jaenada invente une langue incroyable. Simple, efficace, certes, mais reconnaissable entre mille, grâce entre autres à ses multiples parenthèses dans les parenthèses de parenthèses : Jaenada est le génie de la parenthèse, dans lesquelles il insère ses réflexions, son vécu, son ironie.

Bref Sulak est un livre génial de bout en bout, accessible, drôle, tragique, passionnant, intelligent et source de réflexions, en particulier sur le rôle de la justice. L'acheter c'est l'adopter.
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Philippe Jaenada reconstitue minutieusement la vie de Bruno Sulak. Ce jeune homme très beau, doué en tout et d'une grande loyauté, a été l'ennemi public numéro 1 dans les années 80. Puis il a été oublié. Il fallait toute la passion du monde pour déterrer l'histoire de ce beau légionnaire. La plume de Philippe Jaenada est précise, exigeante, singulière avec ses parenthèses et ses digressions « légendaires » . C'est un livre qui fascine, dont on peine à sortir le nez avant la fin.
Sulak faisait preuve d'un culot étonnant lors de ses braquages et de ses évasions. L'homme est insolent et brillant. Il énerve. Il braque et s'échappe mais jamais ne tue. Il est d'une grande prévenance avec ses victimes, et ce n'est pas antinomique. Il vole avec gentillesse. Mais la mort rôde, à chaque fois, toujours ; on assiste comme en direct à ces instants décisifs où tout bascule, pas toujours pour le pire... Mais parfois, tout dérape. Et on ne peut rien y faire.
La rencontre impossible de ces deux là est une réussite. L'écrivain et le voyou partagent tous les deux la même belle humanité. Au-delà du temps et de la mort, peut-être se sont-ils compris, entendus ? J'ai envie de penser que oui. D'ailleurs, c'est beau comme une lettre d'amour. Exaltant comme une passion sauvage. Précis comme un livre d'histoire. L'amour est hors la loi, lui aussi... Bruno Sulak était bien plus pur et honnête que la plupart d'entre nous. Beau. Il a eu raison de ne pas nous ressembler.
Lisez-le !
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Alors là , chapeau bas monsieur Janaeda, c'est percutant comme la vie de Bruno Sulak ganster aux méthodes de robins des bois, qui volaient plus pour faire un pied de nez à la société que pour l'argent en lui même.
Magnifique , l'auteur nous plonge au plus près de Bruno Sulak et quel fin, qui reste sur beaucoup de question soulevées.
Après avoir découvert l'auteur en lisant la Serpe, ce livre me confirme que je suis un grand fan du style Janaeda
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Les voyous et voleurs en tout genre ne m'ont jamais fascinés, même avec de grandes idées soutenant leur combat.

Pourtant, l'auteur de ce roman a réussi le tour de force de me faire aimer Bruno Sulak (dont j'ignorais jusqu'alors l'existence).

Alors certes, le récit est un peu difficile à suivre au départ du roman, car l'auteur tient absolument à présenter les enfances de tous les protagonistes. Puis, les choses sérieuses commencent.

Quel destin plein de chance que celui de Bruno (permettez que je l'appel Bruno), jusqu'à son retour en France, où la chance tourne. Ses amours, son amitié avec le commissaire Moréas (qui tient un blog).

L'auteur a même réussi à faire frémir mon petit coeur sensible à la fin de son roman sur le destin tragique de son héros.

Je me suis également régalée du style de l'auteur qui ne nous épargne aucune coïncidence : celles qui concernent les acteurs du drame, mais aussi celles qui concernent sa petite vie. C'est écrit avec fraîcheur et (presque) naïveté ; c'est plein de triples parenthèses. Bref, j'adore !

L'image que je retiendrai :

Celle du "casse" de la bijouterie Cartier à Cannes, car Bruno Sulak avait vu un briquet avec une panthère en pierres précieuses. Briquet qui n'est jamais réapparu à ce jour.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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J'ai passé une soirée délicieuse en compagnie de Philippe Jaenada. Il m'a raconté l'histoire de Bruno Sulak, de ses casses de supermarchés, de sa vie de bandit. Il était là, en face de moi, et il parlait, c'était charmant. Il s'interrompait pas mal pour raconter deux-trois conneries, on se serait cru sur mon blog, il y avait presque autant d'apartés, c'est dire ! Mais en même temps j'aimais bien quand il me racontait un peu de sa vie, c'était drôle, pas comme Carrère dans Limonov qui me faisait des pages entières sur sa propre vie dont on se fiche un peu…

Bon, non, en fait, il n'était bien entendu pas là, mais c'est l'impression que m'a donné la lecture de ce roman que j'ai adoré. L'impression de l'avoir en face de moi qui papote. Et qui raconte cette histoire absolument géniale.

Quand j'étais gamine, j'étais amoureuse d'un certain nombre de héros de romans : D'Artagnan, Edmond Dantès et, bien entendu, Arsène Lupin. Alors là, franchement, avec Sulak, c'est quasiment Lupin accessible, mais surtout c'est le gentleman cambrioleur dans la vraie vie et c'est un plaisir dément que de suivre ses aventures et de frissonner à la lecture de sa vie…

Je ne comprends pas bien pourquoi tout le monde parle de Mesrine, entre autres, alors que Sulak a existé, qu'il a fait des coups hallucinants sans JAMAIS tirer un seul coup de feu !

Un roman génial, donc, qui m'a fascinée. Je présente du coup mes excuses à mon entourage qui n'a entendu parler que de ça et en a entendu des extraits lus à haute voix pendant tout le temps de ma lecture !

Moi, pendant ce temps, je vais acheter les autres romans de Jaenada.
Lien : http://www.readingintherain...
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Quelle vie incroyable, quel personnage fascinant ce Sulak.

J'aime beaucoup le style d'écriture de Philippe JAENADA, c'est toujours écrit avec beaucoup d'humour et de finesse.
L'auteur nous livre les résultats de son enquête réalisée avec beaucoup de passion et de tendresse.

C'est une course à l'écriture que l'on prend vraiment plaisir à dévorer.
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A priori, les biographies ne sont pas le genre de livres sur lesquels je me rue habituellement. Mais j'ai été plus que séduite par ce braqueur des années 70-80, à la vie courte mais trépidante. Si on m'avait présenté ce récit comme une fiction, je n'y aurais pas cru une seule seconde tant ce qui arrive au personnage parait invraisemblable.
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Attention, coup de coeur en ce qui me concerne, à ma plus grande surprise car n'ayant jamais entendu parler de ce braqueur et n'étant pas particulièrement attirée par ce genre de personnage, j'y allais un peu à contrecoeur. Mais quelle ne fut pas ma surprise ! La plume de Philippe Jaenada au service de Bruno Sulak, ce n'est que du bonheur ! Jaenada nous raconte l'incroyable parcours de l'un des plus grands braqueurs des années 1980 dans un style bourré d'humour. Il retrace l'enfance algérienne, puis l'adolescence marseillaise de Bruno Sulak mais aussi celles d'autres garçons, dont on sent que les vies et les destins vont converger. Il en fait un vrai personnage de roman. Épris d'action et d'aventure, refusant le recours à la violence, l'ancien légionnaire, reconverti en braqueur de supermarchés puis de bijouteries de luxe au début des années 1980, rêvait d'un destin de voyou au grand coeur. C'est aussi un grand séducteur, il va même jusqu'à séduire le commissaire Georges Moréas. Il est cultivé, parle bien, mais c'est surtout un homme d'honneur : jamais de sang, jamais de violence. Il est fascinant et j'ai été fascinée !
Portrait d'un voyou oui mais un voyou au grand coeur que l'on aime d'emblée. Jaenada parvient à créer une véritable empathie à l'égard de l'homme dont il raconte la vie mais aussi à l'égard de tous les personnages gravitant autour de lui, et ils sont nombreux (sa compagne Thalie mais aussi ses soeurs, ses amis, « frères d'armes »). Car ce roman est aussi celle d'une belle et grande histoire d'amour et d'âmes soeurs entre Bruno Sulak et Thalie.
Et puis, c'est une petite ballade nostalgique dans les années 1980 et dans Paris. Même la rue Germain Pilon, où j'ai habité plusieurs années, est citée en raison de son célèbre tatoueur, Bruno. Ce livre m'a replongée dans ma jeunesse avec bonheur et délice ! On revisite également tout ce qui a fait l'actualité des années 70 et 80, au niveau culturel, musical, historique, social. On croise toute une galerie de personnages célèbres lors des nombreuses digressions de Jaenada (Jean Gabin, Romy Schneider, Anny Duperey, Jean-Paul Belmondo, Anthony Delon, Spaggiari, Mesrine et tant d'autres…). C'est un formidable retour en images sur les années 80 et une véritable ballade dans le Paris que j'aime !
Le style de Jaenada est très personnel, très particulier, il nous interpelle sans cesse avec des réfléxions personnelles, des commentaires, des digressions entre parenthèses mais tout tombe toujours à pic et son humour fait mouche à chaque fois ! Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré ! Savoureux, à déguster sans modération !
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J'ai découvert Bruno Sulak à travers ce livre car j'avais une dizaine d'années dans les années 80. le livre dresse le portrait d'un homme que l'on a envie de cotoyer et l'on regrette de connaître le dénouement comme dans un film où même si l'on sait qu'il va mal finir, on garde toujours l'espoir...d'une autre fin.
Philippe Jaenada sait particulièrement bien mettre en musique tout cet ensemble et la lecture se fait émotion.
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