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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je n'avais jamais entendu parler de Bruno Sulak quand j'ai ouvert ce livre pour la première fois, et c'est plutôt le nom de l'auteur qui m'avait amené là.
Le mélange de la vie trépidante du héros-gangster et de l'écriture de Jaenada forment un cocktail explosif.
Je me suis régalé !
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C'est un comble : nous en arrivons à trouver sympathique « le héros » qui commet tant de forfaits. Tout le talent de l'auteur qui une fois encore nous fait rentrer avec lui dans l'intimité du gangster.
L'on sentait poindre la richesse prochaine du « au printemps des monstres ».
Bravo, un grand moment !
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Quand j'ai achevé l'écoute de Sulak (que j'ai écouté deux fois), je me suis dit que si j'avais eu un grand frère, j'aurais aimé que ce soit lui. J'aurais aimé être petite souris dans sa vie, qu'il m'aime un peu puisque mon amour, lui est acquis. Philippe Jaenada a été fidèle à l'esprit de ce dandy des eighties grâce à un formidable travail d'investigation et de reconstitution mais aussi grâce à une plume loyale, drôle et fidèle. Bruno, Philippe: merci les mecs, j'ai passé un super moment.
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Récit fascinant de Philippe Jaenada sur la courte vie de Bruno Sulak.
Comme à l'habitude, le récit de Jaenada est très documenté et donne à penser que nous connaissons vraiment Sulak en refermant le livre.
Jaenada fait un personnage très attachant de celui qui vivait de braquages, en homme libre, généreux et fidèle avec ses amis, très lié à sa famille vers laquelle toujours il revenait, passionné et excessif en tout et en particulier en amour. Et surtout la violence est absente de ses méfaits - si l'on veut bien imaginer qu'il n'est pas violent d'être menacé d'une arme... - dont en effet Sulak ne se servait pas.
Avec l'histoire de ce roi de l'évasion, Jaenada raconte aussi l'histoire du banditisme des années 70-80 : il est question, ici ou là, de Mesrine, de Yougoslaves, d'Anthony Delon...
Et puis, la plume de Jaenada, vive, alerte, son humouren rendent la lecture captivante.
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Ohlala ! Que j'aime Jaenada !

Et que j'aime Sulak !
Visiblement, Philippe Jaenada a beaucoup d'affection pour Bruno Sulak et semble avoir un but caché : qu'on tombe amoureux de son personnage.
Mission réussie pour moi : je suis sous le charme.
Mais attention ! ce n'est pas une histoire de midinettes, on ne parle pas d'un voyou de cinéma, qui ferait craquer les filles pour son côté mauvais garçon.

C'est une belle âme, qui pose de jolies questions sur la marge, l'acceptation de ceux qui ne veulent pas, absolument pas, se fondre dans la masse molle, sur la morale et sur les règles de la société.

On fait quoi quand on refuse un petit boulot confortable et terriblement routinier ? Certains deviennent gangsters, sans pour autant basculer dans le mal.

J'ai beaucoup aime le début du livre, avec la chronologie de la vie de chacun des protagonistes de l'histoire (très malin !).

Je lis des livres dans le but de tomber sur des livres comme celui ci. Il y a toujours, une fois qu'on a refermé un livre passionnant, une période un peu morne, où on se dit que rien n'a autant de saveur, et que ça va être terriblement difficile de retrouver un peu du génie d'un auteur formidable.
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Enfin un récit qui donne des fourmis dans les mollets et une terrible envie de dégoupiller le quotidien pour braquer sous l'oeil aimant d'un Clyde de velours le diamantaire du coin de la rue. Stop, le travelling s'arrête là car « Bruno Sulak » le héros malgré lui du nouveau roman de Philippe Jaenada n'est pas Clyde et c'est décoiffé, la mine chiffon que le gangster le plus recherché du début des années 80 se retrouvera au tribunal face à ses juges.

Qui était vraiment Bruno Sulak ? Soldat bravant des guerres oubliées, roi de l'évasion et du hold-up zéro hémoglobine, la pommette slave, c'est curieusement un grand sens des valeurs qui anime le flux sanguin de ce jeune homme aussi élégant qu'imprévisible. Issu d'une famille dure au mal, il a gardé de ses origines polonaises le goût de l'effort « Regarde devant ce qu'il te reste à faire, ne regarde jamais derrière » et du Massilia de son enfance celui de l'esbroufe et du panache. Adolescent, il s'ennuie et c'est dans la légion qu'il apprend ses galons d'homme ainsi que le fit son père bien des années auparavant. Il la quitte sur un malentendu comme on quitte une fille trop aimée.

Début d'une histoire de ciné. Suspendue à son bras, Thalie la muse peu farouche éblouie par ses fanfaronnades et une cohorte de complices yougoslaves prêts à se faire trouer la peau plutôt que de le balancer. Des braquages de supermarchés de province à ceux des grands joailliers de la Riviera, il n'y a qu'un vol d'hirondelle et c'est en planant que Sulak passera de l'un à l'autre avec un brio de voyou aristo. Farceur, il se joue des forces de l'ordre et il faudra l'acharnement du super flic Georges Moréas pour venir à bout des tocades de ce gamin surdoué. Entre les deux hommes, comme une histoire d'amitié…. Y-a-t-il quelque chose au-dessus de la loi qui puisse enfin arrêter Bruno Sulak ?

La suite au coeur de ce roman brûlant d'amour pour son héros qui se lit comme on s'immerge dans un long métrage, suspendu aux images qu'il nous offre. Au-delà du portrait d'un homme c'est aussi celui d'une époque que retrace avec tendresse Philippe Jaenada car Il fut un temps où le talent des gangsters se mesurait à leur appétit pour la démesure. C'est bien de ce temps-là qu'il s'agit. Un grand roman nostalgique d'une certaine pègre, un hommage à un braqueur atypique mais aussi à ce jeune homme virevoltant dont on regrette qu'il ne soit plus là pour nous dire où est planquée la panthère de Cartier qui se retrouva dans sa poche. Par inadvertance…

Parsemant son récit de considérations drolatiques sur sa propre destinée, Philippe Jaenada réussit là un kidnapping littéraire de haute voltige qui en dépit du 100% testostérone de son sujet donnera à toutes les filles le désir fou de partir en cavale. Au bout du monde, il y a Rio.

Un grand merci pour cette épopée aussi documentée que flamboyante du banditisme français dont Bruno Sulak demeure le joyau incontesté en dépit de l'oubli médiatique dans lequel son nom est tombé à contrario d'un Mesrine dont on ne cesse de fleurir la tombe. Les diamants sont bien éternels.
Astrid MANFREDI, le 04/12/2013
Lien : http://laisseparlerlesfilles..
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Mon deuxième livre de Philippe Jaenada (la serpe), je l'ai dévoré. L'auteur est toujours aussi précis dans l'analyse des faits.
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