Alchimiste

Vous ne regarderez plus jamais vos médicaments de la même manière après cette lecture !

Alchimiste est un bon thriller, entre ésotérisme et monde pharmaceutique. L'auteur s'est renseigné sur les différentes techniques de laboratoire dans les années 90 et sur la mise sur le marché d'un médicament. le choix d'utiliser le génie génétique au coeur de l'intrigue est vraiment intéressant et mène à de nombreuses réflexions, même si l'opposition sciences et religion est sans doute un peu maladroite.

Le récit est rythmé, avec des chapitres courts et percutants, et des changements réguliers de narrateur. Il faut parfois s'accrocher pour resituer tout le monde. Les laboratoires pharmaceutiques en prennent pour leur grade et il est évident (j'espère !) que la réalité n'est pas si sombre, mais j'ai passé un bon moment de lecture.

Suspense - surnaturel - thriller scientifique
Il faut un peu de courage pour se lancer à l'assaut des 880 pages de ce roman. Et une fois entamé, on se sent aspiré par l'intrigue. D'un côté on suit l'histoire palpitante de Monty et Connor qui essaient de démêler le vrai du faux et qui progressent pas à pas dans leur enquête sur Bendix et leur produit Maternox, d'un autre on suit les traces de Daniel Judd qui se lance dans la sorcellerie. Et jusqu'au bout on se demande bien quel est le lien.
Le récit soulève évidemment quelques interrogations sur l'éthique des groupes pharmaceutiques et à quelques moment m'a fait réfléchir sur les dérivés potentielles du secteur pharmaceutique de nos jours.
Pour ceux que cela intéresse, l'histoire permet aussi de mieux comprendre comment les brevets sont octroyés. Et puis, certains passages nous font voir les similitudes entre la Bendix et Monsanto... et les graines de maïs données au peuple Haïtien, qui dans le même temps rendait Haïti esclave de Monsanto.
Bref, roman conseillé pour ceux qui aiment avaler une brique, qui s'intéressent un peu au monde industriel de nos jours et qui ne sont pas rebutés par un peu de magie noire.

Adepte des thrillers un poil ésotérique/fantastique, Peter James explore ici le monde des laboratoires pharmaceutiques, dont on sait que c'est un milieu qui peut être d'un énorme cynisme.
Les bons points de ce roman sont :
- Une plume très addictive ;
- Un suspense bien géré sur l'ensemble du roman qui frôle pourtant les 900 pages.
- Des personnages assez intéressants.
- Une bonne exploitation de l'ésotérisme avec un regard intéressant sur la religion et l'opposition Bien/Mal.

Les mauvais points que j'ai relevé :
- Une fin brouillone, presque bâclée qui amène quelques incohérences ;
- le personnage de Montana, sympathique au début mais qui va se révéler être une cruche de compétition dans la deuxième moitié du récit en enchainant les bourdes.
- Un nombre de coquilles indignes de la maison d'édition qui publie ce roman. Dommage...

Dans l'ensemble, c'est tout de même une très bonne lecture pour finir cette année 2022. Et je le conseille à tous les amateurs de cet auteur même si, à mon avis, ce n'est pas son meilleur cru.

Dans ce roman, un géant pharmaceutique joue au gros méchant apprenti sorcier en faisant des tests chez des cobayes qui n'ont rien demandé, forcément, ce sont des femmes qui prennent un médicament pour la fertilité. Alerté par un journaliste, la fille d'un grand scientifique va enquêter, aidée par un juriste, nouvel embauché du groupe.

J'aime beaucoup les thrillers avec un fond scientifique, en particulier quand le grand méchant est l'industrie pharmaceutique. de ce point de vue, l'histoire est bien ficelé et très bien documentée. Je salue la manière dont l'internet et les attaques informatiques sont décrites. Il ne faut pas oublier que le roman a été écrit en 1995 et c'est triste de constater que les bonnes vieilles méthodes d'attaque sont toujours valables.

J'ai trouvé donc l'histoire intéressante, bien écrite, avec un suspense bien entretenu et pourtant, j'ai un avis mitigé. J'ai apprécié ma lecture... jusqu'aux derniers chapitres. Un bon thriller peut se casser le nez avec des clichés gros comme ça et une résolution trop longue et bien trop fantastique. Sans parler de l'épilogue...

J'ai trouvé style est un poil trop détaillé dans des passages totalement inutiles, ce qui rallonge un peu. Côté personnages, l'héroïne m'a agacée ! Quelle cruche ! Depuis le début du roman elle n'arrête pas de prendre les mauvaises décisions et continue à se fier à son "instinct"

Bref, si vous aimez les thrillers trépidants, page-turner et si la vraisemblablance du dénouement ne vous dérange pas, allez-y. Ceci dit, je pense que c'est un auteur que je relirai certainement.

Un bon thriller dans les coulisses de l'univers pharmaceutique, une pincée de fantastique, une histoire d'amour à l'eau de rose et vous obtenez ALCHIMISTE, qui parvient à tenir en haleine pendant plus de 600 pages.

En ce qui me concerne, il est parmi les meilleurs que j'ai lu de l'auteur, avec DEUIL et FAITH.

Monty n'en peut plus de courir constamment derrière les financements pour que le laboratoire de son père puisse tourner, elle finit donc par le convaincre de le faire racheter par une grande multinationale pharmaceutique qui lui permettra de continuer sereinement ses recherches sans pression financière... mais était-ce vraiment une bonne idée ?!
Comme pour tous les livres de Peter James, le suspens est au rendez-vous et le mystère aussi mais contrairement à d'habitude, j'ai trouvé que les ficelles étaient un peu trop grosses et l'histoire un peu trop téléphonée par moments. J'ai passé un bon moment de lecture mais ce ne fut pas fabuleux.
En bref : moins plaisant que d'habitude.

Cela se laisse lire.

Je n'ai pas pu lâcher ce livre jusqu'à la dernière page ! Excellent thriller !

La pharmacie pour dominer le monde ? Pourquoi pas, en effet. Après tout, qui sait ce qu'il se trame dans les labos des grandes entreprises pharmaceutiques ? le tout mâtiné d'un peu de satanisme, ma foi, pourquoi pas. Science et alchimie ne sont que les deux faces d'une même pièce, l'une faisant avancer l'autre ; la sagesse populaire ne dit-elle pas que les scientifiques se prennent parfois pour Dieu ?
C'est un roman assez plaisant, qui se laisse lire pour qui accepte les partis pris de l'auteur, une sorte de Maxime Chattam anglais. Idéal pour l'été pour qui veut jouer à se faire frisonner sous le chaud soleil méditerranéen.
Il y a quand même des choses à redire. Je ne sais pas si ça tient à la traduction, mais les histoires d'amour anglo-saxonnes me semblent présentées de manière particulièrement niaises. Ils sont généralement fous amoureux au bout de 3 baisers et ne peuvent plus s'appeler autrement que "Chéri/e" (oui, sans doute c'est un détail mais 10 dans la même page c'est horripilant) Et surtout, surtout, pourquoi les éditeurs n'embauchent-ils plus de relecteurs ? le nombre de coquilles est assez invraisemblable ; c'est désagréable à la lecture et franchement, ça nuit à la crédibilité de l'éditeur.

Excellent thriller !