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Une réécriture follement innovante de la belle et la bête ! J'ai adoré le côté Dr House bourru et intelligent de la "Bête" et la malice et ingéniosité de la "Belle". Romance, humour, réparties croustillantes, rebondissements et personnages attachants cette histoire mériterait d'être plus connue ! Ne vous arrêtez pas à sa maison d'édition ou à sa couverture, il y a de l'amour mais bien plus encore !
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Piers a un petit côté Dr House. Il a un franc-parler qui ne plaît pas forcément à son entourage. Linnet est un personnage plutôt sympathique bien qu'à la fin, elle était un peu superficielle. Ils sont aux antipodes l'un de l'autre et on a du mal à imaginer que le couple puisse fonctionner. Pourtant, j'ai eu une belle surprise.

C'est une romance qui fait passer un bon moment. Les personnages sont très bien travaillés. L'auteure a un style assez classique qui correspond parfaitement à l'époque du récit.
Lien : http://chroniquesmerveilleus..
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Dès les premières lignes, un sourire curieux et pétillant à fleurit sur mes lèvres. Eloisa J. m'a surprise par son humour caustique (on ne s'attend pas à beaucoup rire dans les romans historiques, mais ici ce fut le cas !) et cela a largement contribué à ma lecture éclair. Une réécriture d'un de mes contes de fée préférés resitué à l'époque napoléonienne en Angleterre avec notre «Bête», Piers, 32 ans, médecin, comte en phase de devenir duc, aux allures de brute à la langue acérée que sa jambe douloureuse rend irascible, en veut tellement à son père qu'il s'est promis de ne jamais se marier et pour ce faire, à affirmer qu'il était impuissant réduisant ainsi les espoirs de son paternel d'assurer la lignée.
De l'autre, la «Belle», Linnet, 23 ans, d'une beauté irréelle qui appartient au monde de la fiction, n'a pas non plus la langue dans sa poche. Malheureusement (ironiquement), c'est sa beauté qui va la conduire à accepter de devenir la femme de Piers car tous pensent qu'elle attend un enfant. Déshonorée d'avoir seulement un peu trop flirté avec un prince et d'avoir porté une robe trop gonflante, la jeune fille est pourtant vierge. Elle n'a pas le temps de se retourner que la voilà embarquée dans une diligence et emmenée au Pays de Galles où l'attend son fiancé qui n'a aucunement l'intention de se ranger.
Mais pour notre plus grand soulagement, leur rencontre fait des étincelles dès les premiers instants : les répliques fusent, ironie et sarcasme s'en mêlent sans compter le pouvoir indéniable de séduction de Linnet qui aura si tôt fait de charmer Piers, même s'il niera tout en bloc !
L'aperçu de la «médecine» de l'époque m'a plu mais c'est évidemment la romance et la touche d'humour qui a remporté le gros lot et m'a fait apprécier cette lecture.
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J'ai lu du 30/09/2022 au 13/11/2022.

Je l'avais lu il y a quelques années quand je l'avais reçu à Noël. J'ai décidé de le relire maintenant car il fait partie de mon mémoire. Comme quoi les réécritures de la Belle et la Bête ont marqué et marquent ma vie de lectrice.
J'aime beaucoup Eloisa James pour ses romances historiques, cela me booste de lire l'intégralité de Il était une fois l'année prochaine et d'autres sagas connus d'elle.
J'aime cette version car elle s'éloigne fortement du conte originel avec l'absence de magie, entre autres. Pourtant, on peut affirmer les yeux fermés que Linnet est la Belle et Piers, la Bête. On retrouve des marqueurs et des thèmes forts. Les protagonistes sont merveilleux, attachants avec un sacré caractère. Des fois, je me demande si Linnet n'était pas la Bête pour avoir autant de caractère à une époque où la femme était soumise. le thème de la médecine est bien insérée. En outre, la relation est géniale entre du désir, de la tension, de l'amour voire de la souffrance. On ne peut que devenir accro à cette lecture.

Pour conclure, c'est une très belle revisite de la Belle et la Bête avec ses marqueurs tout en apportant de l'originalité. J'adore et j'adhère !
C'est un gros coup de coeur !

Ma note : 10/10
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J'attendais la lecture de ce tome 2 avec une grande impatience car il propose une relecture du conte La Belle et la Bête, un conte très ancien qui connu plusieurs versions, la plus connue étant celle de Marie le prince de Beaumont qui elle-même s'appuie sur celle de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve. Cela reste un de mes contes favoris et j'attendais beaucoup de cette adaptation, le problème quand on a beaucoup d'attente c'est le risque d'être grandement déçue à la fin de la lecture. Ai-je été déçue ?

Non… J'ai adoré ma lecture de bout en bout ^_^

J'ai apprécié les deux protagonistes, bien que Linnet m'a fait un peu peur au début, et au final, elle est loin d'être aussi superficielle qu'elle aurait pu paraître, son petit caractère est bien caché dans les premiers chapitres du livre. Linnet est aussi belle que douce, pleine d'empathie et doté d'un langage parfois fleuri. Piers est cynique, désabusé et boiteux mais un excellent médecin, l'auteur ne s'en cache pas elle s'est inspirée de Dr House, il voit d'un mauvais oeil l'arrivée de Linet accompagnée de son père dont il a une opinion très médiocre. Mais, la rencontre entre Linnet et Piers va créer des étincelles !!! Les prises de bec sont nombreuses et les dialogues sont savoureux.

Ils vont s'apprivoiser mutuellement, c'est à la fois drôle, touchant, parfois triste et plein de regrets. J'ai dévoré ce livre de bout en bout. Même les personnages secondaires sont intéressants, je pense notamment au père de Piers qui met en exergue le problème de dépendance à la drogue au XVIIIème siècle.

Coup de coeur !!!
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Une jolie romance qui puise son inspiration dans un de mes contes de fées préférés. J'ai beaucoup aimé l'ironie et parfois le cynisme très présents dans cet ouvrage, alors que le genre ne semblait pas s'y prêter de prime abord. le ton de l'auteur, plutôt humoristique, m'a fait passer un très bon moment et franchement, je n'en espérais pas tant. Je vais donc certainement lire les autres tomes de cette série, alors que je n'avais abordé celui-ci que par curiosité.
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Ce deuxième tome de la série "Il était une fois…" m'a moins plu que le premier, Cendrillon. Je n'ai pas retrouvé l'atmosphère de conte qui donnait l'impression que l'histoire se déroulait un peu en dehors du temps et que j'avais beaucoup aimé. D'un autre côté, le roman ne sonne pas vraiment non plus comme une romance historique classique parce que les conventions du genre ne sont pas vraiment respectées (les personnages sont très modernes, ils prennent beaucoup de libertés avec les règles sociales et la moralité sans s'en inquiéter, etc). D'ailleurs le roman démarre en fanfare dans un style des plus absurdes, le seul moyen de faire passer l'exil de la Belle chez la Bête...

Une fois nos deux héros réunis dans le même château, l'intrigue est assez classique : eux qui ne semblent rien avoir à faire ensemble et qui ont du mal à se supporter finissent pas tomber éperdument amoureux, non sans avoir d'abord à surmonter de terribles épreuves (peut-être même un peu trop à mon goût...).

L'auteur s'éloigne vraiment beaucoup de l'intrigue originale du conte La Belle et la Bête. En dehors d'une héroïne extraordinairement belle et d'un héros qui a reçu le surnom de la "Bête" à cause d'un fort boitement et plus encore d'un effroyable caractère, je ne crois pas avoir rien repéré qui fasse partie du conte dont je connais pourtant plusieurs versions (le conte de Madame Leprince de Beaumont, différentes adaptations en dessins animés ou en films ou d'autres réécritures comme Mes nuits ne sont pas les Vôtres, de Dominique Marny). D'ailleurs l'auteur explique dans la postface qu'elle n'a "pas conservé la plupart des détails" et qu'elle s'est beaucoup inspirée de Dr House pour construire son personnage principal.

La Belle et la Bête reste une lecture agréable, même si le récit ne colle ni avec un conte, ni avec une romance historique. J'espère que le prochain tome me plaira davantage : La Princesse au Petit Pois, un conte que je connais beaucoup moins...
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Cet été j'ai subitement eu envie d'une lecture légère pour accompagner mes séances de vélo d'appartement. Il me fallait quelque chose de facile à lire – qui ne demanderait pas trop de concentration – et qui me permettrait aisément d'oublier mon activité sportive en permettant à mon imagination de galoper. Une petite romance historique, ça me semblait idéal.

Celles et ceux qui me suivent savent que ce n'est pas un genre que je lis beaucoup car j'y trouve très rarement mon compte et sans complètement avoir d'a priori, j'y plonge quand même en me disant que ça ne va pas voler très haut et que je risque de souvent lever les yeux au ciel…
Bon, pas de suspens, même si Eloisa James propose ici un texte satisfaisant car il fait son job, ce n'est clairement pas le roman du siècle et il n'évite pas certains clichés.

Le titre l'indique, c'est une réécriture de la Belle et la Bête. Moui bon… vraiment vite fait. A part le handicap du héros – qui n'en est pas vraiment un en plus car il reste carrément séduisant ! – et la beauté de l'héroïne… Voilà. C'est tout ce qui rapproche ce titre du conte.
Le parallèle est bien plus évident avec Docteur House qui est l'inspiration principale pour le personnage de Piers Yelverton : un médecin qui a une blessure à la jambe (dû à un infarctus) et un caractère d'ours, le tout sauce XIXe (les diagnostics différentiels étaient un peu moins poussés, disons que du moment que le médecin préconisait autre chose qu'une saignée, c'était déjà un sacré précurseur !).

Comme d'habitude dans les romances (historiques) c'est cousu de fil blanc : le héros irascible a en fait un grand coeur et malgré son apparence terrifiante il est hyper sexy (selon toutes les nanas du roman) ; l'oie blanche a finalement elle aussi de la répartie et le duo explosif que tout sépare finit évidemment par s'accorder parfaitement. Et ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Voilà voilà.

Les personnages – bien que clichés – ne sont pas totalement inintéressants et leurs répliques sont clairement le point fort de ce roman.
Le sexisme (souvent présent dans ce genre d'histoires) reste modéré ; en tout cas je n'ai pas souvenir de scènes vraiment problématiques (c'est pas féministe non plus, faut pas se leurrer).
Le contexte historique n'est pas extraordinaire – et je suis sûre que les spécialistes y trouveraient des erreurs – mais à mon sens, il fonctionne et créé assez d'images pour transporter le lecteur dans le décor souhaité.

Ce n'est donc pas une lecture désagréable car elle fait son job. C'est sans surprise, c'est reposant. J'aime généralement pouvoir me nourrir de mes lectures mais parfois, on a juste besoin de facilité, pas plus ; et dans cette optique, cette série écrite par Eloisa James est efficace.
Lien : https://bazardelalitterature..
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Histoire que J'ai lu avec plaisir et en deux jours , c'était une lecture rafraîchissante, je dirais même addictive. J'ai adorer suivre Linnet et Piers qui sont l'un l'autre très intéressant à leur manière. Une belle adaptation de la belle et la bête.
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Peut-on qualifier ce roman de romance historique ? J'ai un gros doute. Je ne suis pas adepte du genre mais pour en avoir lu quelques uns je le trouve particulièrement soft et un côté chick lit.

Un lectrice a attisé ma curiosité avec cette histoire de Duc impuissant qui devait faire frétiller ma petite culotte. Soyons réaliste. Quand on lit ce genre littéraire, c'est pour le côté fantasme du XVIIème siècle. J'aime bien de temps en temps à condition qu'ils cochent les cases attendues.

J'ai trouvé une ambiance bizarre dés les premières lignes. Une impression de lire un genre « absurde ». La situation de Linnet est illogique et engendre une séquence loufoque et surréaliste.  Vu que l'auteure crée une sorte de remake du conte original, on se demande si on n'est pas dans la 4ème dimension.

Passons cette bizarrerie... je me suis laissée prendre au jeu. Cette romance loin d'être érotique propose des joutes verbales dont je fus bon public. Les punchlines, je suis preneuse. J'en ai eu pour mon argent.

Un roman sympa qui m'a fait passer un bon moment détente. Les héros m'ont bien fait rire. L'auteure a survolé le côté conventionnel de l'époque. Une héroïne très chick lit qui ne cadre pas trop avec l'historique. Un huis clos qui méritait d'être plus sensuel. Par contre, mention spéciale pour la partie médecine….
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