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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Andrea Japp nous offre une vision, sa vision, du monde qui nous entoure. Fait de violence, de complot, de trahisons, de sur-trahisons, de génétique, de malbouffe, de crise énergétique, de méchants très méchants avides de fric et de méchants aussi méchants avides de pouvoir. L'auteur choisit quand même "son" camp", car les "mauvais" ne sa valent pas. Certains tuent par plaisir et par profit, d'autres tuent "parce qu'ils y sont contraints".

Je schématise, mais le roman ne vaut pas une thèse de doctorat non plus.

J'ai eu un mal fou à croire aux personnages. Les profils psychologiques ne sont pas fouillés, et pour cause, l'auteur nous balade aux 4 coins du monde, à tel point qu'on en attrape le tournis. le même tournis qui peut nous prendre à la lecture des notes de bas de pages. C'est une tendance lourde depuis des années, il faut que l'auteur nous montre "qu'il en a gros dans le crâne". Avant on chargeait du lourd en testostérone, ça tronçonnait, découpait, vitriolait... maintenant, il s'agit d'atomiser le lecteur à grands coups de Journal of Medical Psychology ou de Review of Neurological Studies... Cherchez pas, je les ai inventés.

Andrea Japp y ajoute Le Figaro, et d'autres canards.

Trop... En général, l'auteur signale simplement dans une postface les crédits et atteste la véracité de ses sources. Et le lecteur le croit sur parole. Ici, Japp doit se dire que cela ne suffit pas. On a la totale. A tel point que je me suis cru dans du Dantec (et la comparaison n'est pas à l'avantage de Japp).

Je me suis ennuyé, surtout quand on comprend tout (avant le personnage principal) et que l'on se rend compte que le roman est une baudruche qui fait flop. 450 pages pour ça !

Y a-t-il une morale? On peut le croire au vu des quelques derniers §. Une morale qui justifie une forme d'eugénisme. de totalitarisme. Comme si la foi en l'humain pouvait s'exprimer à travers des meurtres de masse. Je n'adhère pas au propos.

Reste le style. Cela se lit aisément. Andrea Japp fait le pari de ces chapitres déconstruits retraçant une histoire à travers le puzzle habituel des courts chapitres déconnectés, sur mode "page turner". Pas convaincu. D'autant que la mécanique du page turner fait long feu au moment d'expliquer les fondements "scientifiques", réexpliqués à 2 reprises en fin de livre pour être sûr que le lecteur comprend.

Enfin, je n'ai pas aimé car je connais des personnes qui poursuivent aisément le raisonnement de Japp vers davantage de racisme, d'eugénisme et d'exclusion. L'auteure reste fort en retrait par rapport aux dérives possibles. Et cela me déplaît aussi. Bref, si vous cherchez un vrai bon thriller... allez ailleurs.
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Pas tout à fait captivé par ce polar qui est bien documenté mais qui manque de rythme, de personnage fort et surtout qui fini sans que l'on sache vraiment à quoi s'en tenir.
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