Cinq filles, tome 1 : Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant

D'abord grosse surprise, je ne connaissais pas du tout Andrea H. Japp, j'avais juste vu qu'elle écrit des policiers, et je suis partie en me disant que j'allais tomber encore à New-York ou à Londres et bien pas du tout, Andrea est française et son roman se passe à Paris. ça m'a changé de la chick-lit que je lis de temps en temps. Par curiosité, je cherche un peu plus et je découvre qu'elle est la traductrice en français des romans de Patricia Cornwell mettant en scène le personnage de Kay Scarpetta. Pas mal !

On suit 5 femmes différentes mais néanmoins amies : Hélène, une scientifique bac+11 divorcée d'un mari dessinateur de BD le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle a un sacré caractère, pas diplomate pour deux sous, elle met très souvent les deux pieds dans le plat et ne mâche pas ses mots; Juliette, influençable et jolie créature, elle a une fille Bénédicte, pas vraiment de vie amoureuse, elle tient un salon de beauté masculin de luxe, elle a quand-même un patron au dessus d'elle; Nathalie, un peu plus vieille que les 4 autres, elle a un mari, deux enfants d'une vingtaine d'année, mais qu'ils ne lui rendent pas tout ce qu'elle fait pour eux, elle s'est laissé aller pendant 20 ans mais elle peut compter sur ses amies; Emma, gérante d'une compagnie de location de limousine, championne de boxe française qui désespère de trouver le père de l'enfant qu'elle veut à tout prix et Charlotte, psychanalyste, dont le mari travaille en Arabie-Saoudite et qui cumule les liaisons avec des patients plus tordus les uns que les autres. Pas à dire, 5 portraits de dames différents, certaines où on a envie de dire qu'elles sont « complètement crazy »; d'autres qu'on trouve on ne peut plus communes. Ce qui les lie est une amitié indéfectible et c'est ça que j'ai aimé. Je pensais que ça m'aurait pas mal agacée mais finalement, j'ai beaucoup aimé ce quintette. Parfois, pas facile de se repérer dans les 5, mais finalement, comme ça se lit très vite, on a pas le temps de se perdre (par contre, une lecture hachée n'est pas conseillée, je pense, faut qu'en même s'y retrouver entre les 5, les mecs qui gravitent autour, leur ami ou enfant.).

Les dialogues, les réparties entre les filles ou avec les autres protagonistes m'ont plus d'une fois fait sourire ! Surtout Hélène. En cherchant des informations sur Andrea H. Japp, j'apprends qu'elle est docteur en biochimie, toxicologue de métier, et chercheuse réputée. Et là, je me dis qu'elle a du mettre un peu d'elle dans son personnage d'Hélène et je comprend pourquoi elle m'a accrochée toute de suite, ses réactions ne sont pas que pure fiction, j'ai l'impression !

Et certaines situations sont (peut-être exagérées c'est vrai) cocasses et marantes. On peut parfois se retrouver dans l'une des 5, dans sa façon de s'exprimer, ou de voir les choses, ou retrouver ses amies et ça fait sourire deux fois plus !

L'originalité de ce livre chick-lit est bien entendu cette intrigue policière et ensuite ces 5 femmes toutes différentes, 5 amies qui vont se serrer les coudes pour découvrir ce qu'il se trame dans leurs dos. Elles sont attachantes. Bien sur on ne nous épargne pas quelques clichés, comme l'ami homo, les vernissages dans des robes improbables, des citadines paumées à la campagne, … mais dans l'ensemble, on n'y prête pas vraiment attention. Les situations sont étranges, les éléments sont disséminés dans l'histoire, le puzzle se crée au fur et à mesure qu'elles vont « brainstormer » sur ce qu'il se passe. Pas banal de retrouver un cadavre dans sa mini !

Les pages se tournent toutes seules ! C'est très facile à lire, frais et léger, une lecture détente mais pas de la simple chick-lit, l'aspect policier permet de ne pas s'ennuyer. Alors okay, c'est sur, ce n'est pas l'intrigue policière la plus palpitante et angoissante que j'ai eu l'occasion de lire, mais c'est quand-même bien sympathique. Sur le chemin des 5 femmes que l'on suit s'accumulent les cadavres, on ne devine pas trop vite pourquoi et on ne sait vraiment le fin mot de l'histoire qu'à la fin du roman justement.

Ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est les liens d'amitié très fort entre les 5 filles, la façon dont elles s'entra-aident, la manière dont elles se disent les choses. Peu importe leurs différences, elles sont là les unes pour les autres.

Je l'ai lu très vite, le style est entrainant et rythmé, le gros plus, ce sont les personnages et les dialogues, plus que l'histoire ou l'intrigue (mais il y en a une). J'ai passé un très bon moment en compagnie de ces 5 femmes et je serais pas contre lire le suivant Les cadavres n'ont pas froid aux yeux. Et pourquoi pas un des romans policiers historiques d'Andrea H. Japp.

Derrière ce titre absurde se cache un récit désopilant!
Une vraie bouffée de légèreté et de franche rigolade!

Désopilant! Un roman à ne pas lire dans les lieux publics si vous craignez de rire en public! On suit les aventures de ces cinq copines en proie à une épidémie de cadavres, avec un malicieux plaisir.
Non seulement c'est bien écrit - par une écrivaine non-adepte du genre "poulette"- mais en plus l'histoire tient debout (bon, parfois, avec des béquilles, il faut l'avouer) et les héroïnes sont attachantes et sympathiques.
Une très bonne surprise donc pour cette première aventure d'Andrea H. Japp dans le monde de la chick lit, elle qui nous a habitué à de bien plus sombres histoires.... (voir la critique du "ventre des lucioles")
Lien : http://caquetages.over-blog...

La lecture doit rester pour moi, avant tout, un moment de détente. J'apprécie ces livres à l'humour suptile, qui même si une large panoplie de clichés se disputent les pages, permettent un bon moment d'évasion.

"Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant" ne vous retournera pas les méninges, et ne restera pas marqué au fer rouge dans votre bibliothèque. Cependant j'ai apprécié ces moments d'amitié, ces extraits de vie sans prétention, les caractères bien différents des héroines.
Envie d'une lecture tranquille et souriante, alors testez le !

de la chick-litt avec du roman policier à l'intérieur, ça promet du très bon ! Et je n'ai pas été déçue par ce roman plutôt bien écrit et très rafraichissant !

J'ai donc fait la connaissance de ces 5 filles, me demandant au début où ce roman allait bien pouvoir me mener. Parce que je dois bien avouer que dans les premières pages, je commençait à perdre patience face au personnage de Régis et j'avais très peur que la suite se déroule de la même manière.

Chronique complète sur le blog.
Lien : http://dernierepage.blogspot..

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Cinq Filles, Trois Cadavres Mais Plus de Volant?

"J'ai commencé cette série des Girls in the City avec le Prince Charmant Met de l'Autobronzant qui m'avait bien fait rire. Et comme je trouve aussi ces petits livres très beaux, j'ai décidé de tester un nouvel auteur et de choisir le titre le plus alambiqué!"

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Cinq copines toutes très différentes mais unies comme les doigts de la main vont faire front quand l'une d'entre elles va trouver un cadavre dans sa voiture. Puis, un deuxième dans son appart..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"Ce livre tient toutes ses promesses: une enquête intéressante, beaucoup d'humour, des filles comme nous avec les mêmes problèmes que nous. Bon, sauf les cadavres dans la voiture, d'accord. Enfin j'espère pour vous! C'est aussi une très belle histoire d'amitié à tout épreuve. Alors aucune raison de s'en priver, vous l'avez compris, que se soit pour le lire sur la plage ou au coin du feu. Bon peut-être que la cohérence n'est pas le point fort dans cette histoire: si je trouvais un mort dans la poubelle de mon immeuble, je n'appèlerais pas ma meilleure amie pour pousser la poubelle à plusieurs rues de chez moi; surtout si je n'ai rien à me reprocher! Mais bon, est-ce que c'est vraiment ce qu'on lui demande, de la cohérence?"

• Et comment cela s'est-il fini?

"Je ne vais sûrement pas m'arrêter là dans l'exploration de cette très bonne collection Marabout, ni dans la découverte de l'oeuvre d'Andrea H. Japp. Quant à ces cinq filles, je les retrouverai avec plaisir dès le mois de Juin pour la sortie du second tome."
Lien : http://booksaremywonderland...

Charlotte découvre un beau jour un cadavre menotté dans sa voiture. Outre qu'il est bien déssoudé, elle a l'horrible surprise de découvrir que le macchabée en question n'est autre qu'un de ses patients gratinés, qu'elle a eut le malheur d'écouter sur son divan ainsi que sur son oreiller. Prise de panique, elle fuit et appelle directement Hélène, la plus sérieuse et réfléchie des cinq amies. Quand elles reviennent toutes deux sur les lieux du crime, le cadavre a disparu... ainsi que le volant de la voiture.
Commence alors une chasse aux infos pour ces cinq amies atypiques, parfois irrévérencieuses, à la langue bien pendue et au vocabulaire mordant.
Un thriller humoristique
Derrière ces histoires de cadavres, il faut bien l'avouer, il y a une grande comédie qui pointe le bout de son nez. Andrea H. Japp a une plume merveilleusement efficace, hilarante et qui va droit au but. Ça passe ou ça casse. Avec moi, ça a fait des étincelles. J'ai vraiment adoré cette patte de l'auteur, qu'on sent à chaque instant, et qui nous donne des envies de encore.
Les personnages
Hélène est une biochimiste réputée, qui mène son équipe à la baguette. Incapable de faire le moindre compromis, elle a la verve facile et un manque total de subtilité.
Emma est une femme magnifique dont l'âme-soeur reste sûrement son meilleur ami gay et insupportable, avec lequel elle partage un appartement. Elle possède une chaîne de limousine de luxe et est capable de foutre une dérouillée à n'importe quel pervers graveleux qui insisterait pour un petit extra.
Nathalie est la mère de famille typique qui s'est oubliée à mi-chemin. Alors qu'elle est à l'hôpital pour soigner un cancer bénin, son mari décide de la quitter. Pour elle, tout bascule.
Juliette est esthéticienne. C'est une femme sans histoire mais véritable mère-poule d'une adolescente geek lesbienne.
Charlotte, notre psy, collectionne les relations à échec avec des patients attardés. Un peu trop portée sur la bouteille, elle frôle souvent la crise d'hystérie depuis que les cadavres ont décidé de lui coller aux basques.
Mais...
Ce livre avait tout pour faire des étincelle. Pourtant, je trouve qu'il lui manque quelque chose de primordiale pour que la mayonnaise prenne totalement...
Si l'histoire est captivante, l'écriture hilarante, les personnages très attachants, il manque un soupçon de thriller. L'histoire tourne un peu trop autour des cinq amies, et pas assez autour de ce mystère qui incite les cadavre à s'amonceler à la porte de Charlotte. le dénouement est pour moi un peu bâclé, trop rapide. Et la présence du commissaire Levasseur n'est qu'éphémère, elle n'a aucun impact sur l'histoire... Dommage.
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A mi chemin entre la chick lit et le polar, ce roman drôle et enlevé met en scène un quatuor de copines qui découvrent un cadavre sur leur chemin. Plus abouti qu'il n'y parait, l'auteure alterne entre l'enquête et les tribulations des héroïnes. Un très bon moment de détente

Certes, avec "5 filles, 3 cadavres mais plus de volant", on fait un pas de géant vers la chick-lit (comprendre « Chicken Litterature », comprendre encore une fois « Littérature pour les filles ») mais le soleil revenu, il est toujours plaisant de lire sans prise de tête dans un parc ou sur la plage !

Dans ce roman, on découvre 5 amies : chacune sa personnalité, chacune ses traits de caractères. Il y a la psy un peu tarée, la mère de famille, l'esthéticienne superficielle, la scientifique et la bombe blonde. Dès le début, on a un aperçu des déboires sentimentaux et professionnels de ces cinq jeunes femmes. Des vies quotidiennes bien mouvementées qui n'avaient pas besoin de l'apparition d'un cadavre dans la voiture de l'une d'entre elle...
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Un polar drôle et déjanté qui raconte l'histoire d'un groupe de bonnes copines qui se retrouvent avec un premier cadavre sur les bras, puis un deuxième ... Un humour léger et un peu noir vu le contexte. Un livre léger et très sympa à lire quand on ne veut pas se prendre la tête.