Je viens de finir «
le petit sauvage » d'
Alexandre Jardin.
J'ai mis beaucoup de temps à me plonger dans l'histoire de cet homme, Alexandre Eiffel – oui, oui, c'est bien un descendant de l'autre Eiffel-, qui renonce à sa vie d'adulte pour redevenir un enfant. Cette révolution, il la doit à un perroquet, Lily, qui lui rappelle étrangement son père. Il quitte tout (à commencer par sa femme), s'installe dans sa maison d'enfance et renoue avec ses souvenirs. Il finit par retomber follement amoureux. « Petit, ne crois pas tous les amers, tous ces meurtris qui te peindront en gris ton avenir. Tu auras des professeurs qui te conduiront vers toi-même, des maîtres qui n'auront de cesse de cultiver ce qu'il y a d'imprévisible et de singulier en toi. Ne crains pas d'entrer en adultie. le temps est le grand ami de l'homme. Rien ne s'altère. Tu resteras toujours rebelle, toujours capable de t'indigner et de t'émerveiller. Tes inclinaisons ne s'amoindriront pas. La passion ne décline pas. En vieillissant, les amitiés véritables se font plus nombreuses. La mort et la solitude sont des mots inventés pour faire peur aux enfants, des termes qui ne recouvrent rien. (...) Tu demeureras intrépide. Ta curiosité, tes élans et tes désirs ne te quitteront pas. Et si par hasard, tout ce que je viens de te dire se révélait faux, montre-toi digne de celui que tu es aujourd'hui: N'ACCEPTE RIEN. »
Le livre est plaisant à lire. Triste à la fin. L'Alexandre Eiffel qui m'énervait tant au début du libre était bien attendrissant finalement.