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3,53

sur 441 notes
J'ai toujours apprécié Alexandre Jardin, et surtout l'entendre en interview à la radio : Il est tellement nature et direct, (Cela lui pose parfois quelques problèmes) et son rire est tellement communicatif.
Il nous propose ici un roman d'une lecture très facile, agréable et qui aborde un thème qui nous touche tous à un moment ou un autre de notre vie : En gros, est-ce que ça vaut le coup ?
Et nous abordons l'idée qui nous a tous effleuré, sachant qu'elle était utopique mais tant-pis : le retour à l'enfance.
La question est de savoir si on y retournerait avec la pureté de l'époque, ou en gardant ce que l'on a acquis comme savoir depuis.
Voila un sympathique thème de devoir de philo, non ?
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Pourquoi ne pas tout plaquer à 38 ans pour redevenir enfant ? C'est le défit fou que va réaliser Alexandre Eiffel, marié, chef d'entreprise : retrouver son amour de jeunesse, ses jeux d'autrefois, ses amis d'enfance, ce parfum d'enfance... Sortir de son quotidien organisé pour vivre sans insouciance, dire comme tel un enfant ce que l'on pense de l'autre… un roman très agréable à lire, qui amène le lecteur à s'interroger sur cette mue de l'enfance à l'adulte.
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Quel bonheur de retrouver Alexandre Jardin. Je découvre ce livre 27 ans après sa sortie - peu importe. Un livre plein de sable, à lire sur la plage. Un livre estival, à la Alexandre Jardin. Vouant un culte à l'enfance, à sa sincérité, à sa spontanéité. Vouant un culte à la femme. Un livre à la Alexandre Jardin !
Quel bonheur, mais quel bonheur de le retrouver au creux des vagues, en haut des arbres et au seuil de notre coeur...
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J'ai été forcer de lire ce livre pour mon cours de français, il y a 8 ans. J'étais déjà une mordue de lecture à cette époque, et j'ai détesté ce livre, du début à la fin.
Je n'ai pas accroché, que ce soit au style ou à l'histoire.
Je l'ai juste fini parce que je savais que j'allais devoir faire un exposer durant mon examen oral.
Une déception pour ma prof (qui m'adorait) quand je lui ai exposé mon avis sur ce livre.
Maintenant comme je dis toujours, "Tous les goûts sont dans la nature"!
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Alexandre Jardin a jonglé avec le roman d'amour. C'est génial, fou, exaltant, passionnant, se dévore, c'est comique et tragique. Je suis incapable de dire lequel du Zèbre ou Fanfan, auxquels je donne 5 étoiles, j'ai préféré, juste un peu avant Bille en tête, le Petit sauvage et l'Île des gauchers qui n'en recevront que 4 (je triche un peu et vais poster cette courte critique sur chacun des livres cités).
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Ce livre m'a permis de découvrir l'univers d'Alexandre Jardin. J'ai beaucoup aimé. Fait particulier: l'originalité de la mise en page à la fin du roman.
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Une jolie lecture que ce Petit Sauvage. Proche de l'âge du narrateur, j'ai été touchée par sa vision de l'"adultie" qui nous contraint à chaque seconde, "je dois, il faut que, vite"... Toutes nos attitudes, nos émotions, même nos désirs sont formatés. Quelle place gardons-nous dans nos journées d'adulte pour les bonheurs et les plaisirs simples ?
Sans aller jusqu'à l'extrême en envoyant balader famille et travail pour s'installer sur une île déserte, il est primordial de s'accorder des moments choisis, chaque jour, par petites touches. le savoir c'est bien, le faire vraiment c'est encore mieux !
Merci.
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Alexandre, un homme de 37 ans veut revivre son enfance, se comporter à nouveau comme quand il était petit. Il fera tout pour y parvenir. Roman plein de fraicheur, et qui nous fait réfléchir. J'admire la folle imagination de l'auteur. A conseiller !
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C'est sans doute mon roman préféré d'Alexandre Jardin. J'ai bien aimé l'idée de l'enfant qui sommeille encore dans le corps de l'adulte et qui n'est pas satisfait de ce qu'il est devenu.
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Avant de s'investir corps et âme dans la promotion de la lecture par le biais de l'association Lire et Faire Lire qui permet aux anciens de renouer des liens avec les plus jeunes et à ceux-ci de découvrir un monde éloigné des jeux vidéos mais pourtant ô combien plus passionnant. Avant même de lorgner vers la politique jusqu'à vouloir être candidat aux dernières élections présidentielles, Alexandre Jardin fut un grand enfant. Un éternel enfant.
Fils du scénariste Pascal Jardin, surnommé le Zubial dont Alexandre a dédié un de ses romans, à qui l'on doit le scénario du bouleversant Vieux Fusil et petit-fils de Jean Jardin, dit le Nain Jaune, qui fut directeur de cabinet de Pierre Laval sous Vichy, le fils prodige enchaine les succès depuis ses vingt ans.
Quand on ouvre un roman de Jardin, troisième du nom, on est à peu près sûr de retomber en enfance.
Si Amélie Nothomb regrette l'innocence et la pureté du corps de l'avant adolescence qui ruine tout, tant sur la prise de conscience du monde qui nous entoure que sur ces fameuses hormones qui chamboulent une symbiose que nos cellules n'atteindront plus jamais, Jardin garde la nostalgie de l'inconséquence enfantine, d'un style sincère et direct, d'une espièglerie taquine et ce refus du mensonge et des concessions.
Avec le Petit Sauvage, on retrouve cette volonté de bazarder toutes les conventions du monde adulte (l'adultie). Alexandre Eiffel (l'auteur a tout de même prit le soin de changer son nom de famille), arrière petit-fils du génial constructeur de Mécano géant, s'aperçoit qu'il ne mène pas la vie dont il avait souhaité lorsqu'il découvre un rendez-vous qu'il s'était lui-même fixé en compagnie de trois camarades, vingt ans plus tôt. Il était question de devenir des Robinson de fortune dans une petite ile abandonnée, au large de la Côte d'Azur.
Ajouté à cela le souvenir d'une maison où il a grandi aux côtés d'une grand-mère passionnée et la rencontre avec la femme qui l'initia sensuellement… plus exactement avec la fille de celle-ci.
Alexandre envoie tout en l'air.
Vend son entreprise de clés à son proche collaborateur, rachète le manoir devenu un détestable hôtel, enlève sa grand-mère d'un mouroir où elle s'étiole, convoque ses anciens camarades pour une virée sur l'ile promise et entreprend de séduire la belle Manon. Il ne se déplace plus qu'en vélo, construit une cabane dans les arbres et jette sa montre aux orties.
Mais peut-on se conduire comme un gamin de sept ans lorsqu'on en a trente de plus?
Alexandre va, petit à petit, s'enfoncer dans ses propres chimères.
Si l'auteur utilise alternativement la première et la troisième personne pour bien souligner la bipolarité du héros, j'ai le sentiment qu'il ne va pas assez loin dans cette schizophrénie latente. Bien sûr, la fin du roman est moins enjouée que ses débuts tonitruants. Mais on aurait aimé plus de névrose, une vraie descente aux enfers, une sorte d'Eté Meurtrier en quelque sorte. Et ce n'est pas les libertés typographiques dans les trente dernières pages qui masquent un classicisme de bon aloi.
Finalement, Alexandre Jardin est trop conventionnel.
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Né à Neuilly-sur-Seine en ...

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