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3,48

sur 1058 notes
Sublime ! Que ce voyage sur l'île d'Hélène a été révélateur.
Tout pour moi dans ce livre, est à l'image de ce que j'aimerais vivre comme amour. Que la société de droitier dans laquelle je vie, va me sembler encore plus terne maintenant.

L'histoire de deux êtres qui s'aimaient, et qui ont préféré risquer de se perdre, plutôt que de s'aimer à moitié.
Un livre touchant, plein de tendresse, et dont l'amour de Lord Cigogne et Emilie ne peut vous laissez indifférent.

Que je regrette l'époque du romantisme.
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MERVEILLEUX ! c'est le mot !
J'ai découvert une oeuvre qui m'a fait rêvé plus que jamais ! C'est le premier livre de cet auteur que je lis, et quel talent je découvre ! Alexandre Jardin nous emmène sans difficulté sur une île utopique, les détails réalistes disséminés habilement tout long de l'histoire nous berce d'espérance et on se plaît à [vouloir] y croire.
Les idées transmises dans ce livre m'ont ouvert les yeux sur notre société, nos valeurs, nos façons d'aimer si peu satisfaisantes... Une vraie remise en question de soi...
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Pour ma première lecture d'Alexandre Jardin, je dois dire que j'ai été charmée par ce voyage, dans une île dédiée à l'amour.

Fondée en 1885 par des utopistes français au large de l'Australie, l'île des gauchers regroupe des personnes qui tentent de percer le secret de l'amour, dans une époque où paraître est bien plus important que vivre.

J'ai aimé cette écriture légère, fluide, et cette bonne humeur communicative. Ceci m'a donné envie de lire d'autres roman de l'auteur.

CHALLENGE DES 50 OBJETS
CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
CHALLENGE ABC 2017 - 2018
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L'Île des GauchersAlexandre Jardin

Lord Jeremy Cigogne à 38 ans, réalise que l'amour qu'il dévoue à sa femme Emily n'est en réalité que la tentative de maintenir une passion qui s'essouffle. Car si les sentiments existent, Jeremy se rend bien compte qu'il ne sait tout simplement pas « aimer » sa femme, l'aimer sincèrement et sans artifices. Il découvre alors l'existence d'une île improbable, habitée par une colonie d'utopiste, une île où la « première urgence » est celle d'aimer.

Embarquant femme et enfants, Lord Cigogne débarque sur cette île des Gauchers à bord d'une montgolfière, découvre un univers d'intransigeance amoureuse, un univers où les hommes doivent être architectes de leur amour. A travers les coutumes, originales et parfois pénibles qui rythment la vie des Gauchers, Emily et Jeremy apprennent l'amour, le véritable amour.

Une histoire belle, qui ne cède, selon moi, jamais au mielleux, mais toujours sincère dans sa recherche, si utopique soit-elle de l'amour...
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Je suis assez déçu de ce livre qu'on m'avait pourtant recommandé, moi qui suis gaucher ! Déçu sur la forme comme sur le fond. Je n'avais pas lu de bouquins de Jardin, et vu la liste d'attente qui est la mienne, ce n'est pas sans doute pas bientôt que je recommencerais.

Le style agace dès le début par sa maladresse ; souvent ampoulé, il a parfois, de manière plus grave, ce petit goût journalistique désagréable. L'auteur semble hésiter entre plusieurs tons, pouvant juxtaposer un vocabulaire grivois et des tournures précieuses, comme on mélangerait du reblochon et du nutella, rendant la lecture déroutante, bancale, et annulant les effets censés être provoqués par l'un ou l'autre de ces tons : l'humour ou l'emphase, l'ironie ou l'émotion... Dès le début, j'ai eu la curieuse sensation d'un manque de maîtrise de l'écriture... Si cet effet est volontaire, il est en tout raté pour mon cas.

Sur le fond, le tout manque de consistance et d'idées... La grande thèse de l'utopie présentée ici est la construction, perdu sur une île au milieu de nulle part, d' “un monde gaucher qui serait en fait un monde à l'endroit”... Voilà typiquement un raisonnement littéraire bien foireux, dont le seul mérite est de constituer un demi-jeu de mot tout juste dicible à l'oral. Une idée sympathique, mais finalement bien simple et qui n'a pas la capacité d'aller aussi loin que les 300 pages au bout desquelles l'auteur entend l'étirer, jusqu'à notre écoeurement. Les quadras qui se posent des questions sur la vitalité de leur couple, tout au plus, pourront sans doute trouver un peu de matière à réflexion... Pour vous dire si le propos manque d'universalité.

Manque d'idées, mais aussi malheureusement de structuration des idées. Dans les 50 premières pages, certains concepts ont pu être répétés bien cinq fois, sans que chaque nouvelle itération n'apporte vraiment rien de nouveau. On a comme le sentiment que l'auteur n'a pas pris le soin de se relire, et a écrit son roman d'une traite... Mais n'est pas Gary qui veut ! N'est pas non plus Dostoïevski ou encore Zweig qui veut, car pour des traces de subtilité psychologique, on ira consulter quelqu'un d'autre. Je n'insisterai pas sur la mièvrerie de certaines pages dites d'amour, cela a déjà été décrit me semble-t-il dans des critiques précédentes, et j'ai lu le bouquin depuis trop longtemps pour me rappeler de passages concrets.

Au rayon des points positifs, l'histoire dépaysante - car utopique - est assez plaisante, et remplit finalement assez bien son travail si l'on considère que ce genre de romans doit être lu dans les transports en commun ou chez le coiffeur.
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J'ai été trompée par le titre, je m'attendais à une utopie certainement mais concernant les gauchers, famille à laquelle j'appartiens, et pas du tout, mais alors pas du tout, à une utopie concernant l'art d'aimer. Voilà ce que c'est de ne jamais lire la 4ème de couverture.
Donc je démarrais avec une impression faussée mais qui aurait pu facilement disparaître si j'avais accroché à l'histoire, malheureusement non. J'ai essayé mais le charme n'a pas agi avec ce roman. Je garde de bons souvenirs d'anciennes lectures d'Alexandre Jardin donc c'est une question de thématique. Non pas que je sois une désespérée de l'amour, loin de là, simplement la façon de traiter le sujet m'a laissée de marbre, et cumuler les adultères comme solution... je dois vraiment être trop coincée, je l'avoue.
Merci
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Ah, zut, une histoire d'amour(s)... Voilà la première chose que je me suis dite en lisant la quatrième de couverture, réflexion aussitôt suivie par "mais pourquoi je regarde jamais les synopsis des bouquins que je mets dans mes challenges ?!". Et bien tant mieux, puisque je ne me serais jamais dirigé vers ce sublime ouvrage si j'avais pris connaissance de son thème avant, et ç'aurait été passer à côté d'une bien belle découverte ! Pleine de réticences, j'ai pourtant vaillamment attaqué ma lecture, et le miracle s'est produit au bout de quelques pages seulement. Alexandre Jardin a su me toucher au plus profond de mon être grâce à cette histoire à la fois drôle, lucide, belle et cruelle. Ce récit fait écho à des sentiments et des sensations que j'ai pu vivre ou que je vis encore, voilà sans nul doute la raison pour laquelle L'île des gauchers m'a émue et profondément troublée alors que l'époque ou les personnages sont bien éloignés de mon histoire.
Le récit est merveilleusement servi par une langue imagée, riche, virtuose ; la lecture de ce roman est un véritable délice pour les yeux et les oreilles. le style est fluide et recherché, savoureux, notamment grâce aux décalages de ton que l'auteur emploie. Résolument sérieux, ce roman porte pourtant en lui un comique burlesque insoupçonné dont je suis très friande. Cela passe, par exemple, par les listes interminables et à se tordre de rire des objets fabriqués sur-mesure pour Lord Cigogne ou par le charme à la fois ridicule et touchant d'Algernon, le majordome terriblement anglais (l'auteur nous fait d'ailleurs remarquer qu'en ses veines coule du thé, mais avec un nuage de lait, please.)
Le sujet est admirablement bien traité. Les réflexions sont pertinentes, qu'elles concernent l'amour ou le monde dans lequel nous vivons. La dimension politique est omniprésente mais n'empiète jamais sur le thème principal, à savoir "comment devenir un vrai mari ?". L'auteur jette un regard extrêmement lucide sur les travers de nos sociétés européennes (en témoigne mon extrait qui fait envie [17]), et toutes ses réflexion pourraient être citées car elles m'ont semblé toutes plus justes les unes que les autres.
J'ai trouvé en revanche quelques redondances concernant certaines idées, expliquées autrement, soit, mais assez similaires dans le fond. J'ai également vu venir de loin le rebondissement final, ce qui, sans complètement gâcher ma lecture, m'a un peu déçue. Au final, j'ai passé un très bon moment de lecture, très vivant. J'ai véritablement fait corps avec ce récit, et nul doute que je m'en souviendrai longtemps !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Voilà une très belle histoire d'amour, sur fond d'aventure. Un couple, lassé par la routine, s'en va au bout du monde vivre sur l'île des Gauchers, l'île d'Hélène, pour découvrir l'art d'aimer. Lord Cigogne veut devenir un vrai mari pour sa femme Emily, qu'il aime par-dessus tout. Ensemble, et avec leurs trois enfants, ils vont vivre au rythme de cette île tellement particulière et unique, en adhérant (ou pas?) à ses rites aussi fantasques que coquins.
J'ai trouvé ce livre très intéressant car forcément, on s'identifie (plus ou moins parfois) à l'un des protagonistes de l'intrigue, et finalement ce qui semble être le but d'Alexandre Jardin est atteint: faire réfléchir chacun.e sur son couple et chercher des solutions pour aller mieux. Cependant le style n'est absolument jamais moralisateur; on peut en prendre et en laisser tant qu'on veut. On est plongé dedans et on aurait envie, parfois, de voguer vers l'île d'Hélène pour y vivre juste d'amour. L'écriture est belle, sans mièvrerie et avec une grande recherche de langage et de vocabulaire. le seul petit bémol que j'y ai trouvé, c'est une toute légère pointe de sexisme, dans le sens où les hommes ne sont pas toujours traitées de la même manière que les femmes. Certes, celles-ci sont des princesses, mais dans ce cas ce serait encore mieux que les hommes soient des princes aussi!
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J'avais choisi ce livre parce que je suis gauchère, rien de plus ni de moins, je n'ai même pas lu la quatrième de couverture (comme très souvent). Et bien c'est une très très bonne surprise qu'Alexandre Jardin m'a mise dans les mains.
Lien : https://labaronite.wordpress..
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Tellement simple qu'il en devient simpliste
Ce livre est un peu comme un pancake qui serait nappé d'une surrabondante couche de sirop d'érable : c'est trop sucré et mielleux et manque de substance !
C'est l'inverse d'un voyage initiatique où les difficultés et les vrais rencontres construisent quelque chose d'autre.
La véracité profonde du livre est le vrai problème : on peut faire de la fiction mais au coeur du livre la véracité des rapports humains ne peut être sacrifiée (je pense)
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