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Un bon tome bien pensé bien élaboré avec son gobelins anti héros qui nous raconte son histoire avec beaucoup d'interaction entre nos personnages assez prenant et avec de superbes dessins cool et efficace j'ai vraiment bien apprécié ce côté anti héros
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Ce quatrième volume de la série "Orcs et gobelins" dans les Terres d'arran pourrait s'intitule de façon brechtienne "La resistible ascension "de Sa'ar dit Gnar la gargouille. Et il s'agit bien de cela quand un vulgaire gobelins des mangroves ambitionne de devenir le boss de la Cité des Sang mêlés. Mais celui qui trône au sommet de cette verticale et pouilleuse Cour des Miracles ne sera pas facile à éjecter. Et d'abord, qui est-il ?C ette histoire de Sa,argentins qui veut être calife à la place du calife,offre des perspectives sur un univers impitoyable où ne triomphe que le plus retors,traître et san pitié aucune,gravissant les marches vers la domination sur les cadavres empilés d'ennemis et d'ex alliés. Excellent album..
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Dans ce 4ème album, Nicolas Jarry nous présente Sa'ar, un gobelin à la destinée hors du commun. Parti du plus bas de l'échelle sociale, ce dernier bravera tous les obstacles lui barrant la route vers le pouvoir.
Tout au long du récit, nous sommes spectateurs de son ascension fulgurante vers le contrôle de la pègre de la citée des sang-mêlés. Malgré ses agissements, je me suis attaché à ce personnage.
Cet album est extrêmement agréable à suivre. le scénario bien ficelé et les retournements de situation sont très bien amenés (je n'ai presque rien vu venir). Les dessins sont très fins et particulièrement détaillés.
Il s'agit sans nul doute de mon album préféré depuis le début de cette série Orcs & Gobelins.
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Histoire d'une réussite sociale que celle de Sa'ar, chétif gobelin issu des mangroves. Enlevé et mis en esclavage, il comprend rapidement que seule son intelligence aigue et sa haine de ces maitres pourra le sortir de son état misérable. Il décide de devenir le maitre de la cité des sangs mélés. Et il le deviendra en s'alliant avec un comptable (comme quoi...). Marche après marche, il franchira toutes les étapes pour étendre son pouvoir sur la population, profession après profession, par la ruse ou par la force. Seuls ses amours seront moins couronnés de succès. Success story accompagné d'un trait de toute beauté, dans un décor néo gothique.
A lire.
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La Cité des Sang-Mêlé est le lieu où se côtoient toutes les races, tous les croisements improbables, la plupart étant des êtres sans foi ni loi. Au départ, ce n'était qu'un trou puant où s'agglomérait la fange de tout ce qui parlait et marchait sur deux pattes dans ce coin du monde. Un lieu bien trop malodorant et inquiétant pour la noblesse aux narines si délicates qu'aucun de ses membres n'osait venir s'en emparer.

C'est de cet enfer que va surgir une nouvelle noblesse qui s'est extirpée de la bassesse du lieu pour bâtir la cité, imposer un code, un garde-fou contre le chaos. le pire des traîne-savates connaît les règles qui nous empêchent de nous entre-dévorer.

Je m'appelle Sa'ar et je suis parvenu au sommet de la tour qui domine la cité. Je suis le Maître, celui qui veille au code. C'est la Cité qui m'a choisi. Personne ne m'a désigné. Je n'ai pas été élu. Je ne suis pas roi. Je resterai le Maître tant que la Cité voudra de moi. Aujourd'hui, un jeune gobelin ambitieux et virevoltant, Gnar la Gargouille, issu des mangroves comme moi, rêve de prendre ma place. La Cité a peut-être décidé de me remplacer…


Critique :

Nicolas Jarry est un extraordinaire scénariste et il le prouve une fois encore avec ce quatrième album de la série « Orcs & Gobelins ». Un album très « bavard » pour la bonne cause. Il permet de retracer en un livre de 56 pages la vie d'un gobelin qui a souffert tant et plus pour s'élever tout en haut de la Tour qui domine la Cité des Sang-Mêlé. Sa'ar en a bavé depuis qu'un immonde gobelin issu de son village de pêcheurs a été épargné après un crime. L'infâme est revenu avec des esclavagistes qui ont trucidé tous les villageois qui ont tenté de résister. Sa'ar a été vendu comme esclave à des marchands de poisson. Il croupissait dans les sinistres caves d'une fortification bâtie sur un récif perdu au milieu de l'océan. Des centaines de ses congénères s'y activaient, dans des conditions épouvantables, à trier les poissons, à les vider, les saler et les mettre en caisse. Là, il va apprendre que ce sont les plus forts qui décident et les plus faibles qui subissent. Il y perdra toute innocence et retiendra la leçon.

Deux dessinateurs, au talent fou, l'Italien Paolo Deplano et le Serbe Bojan Vukic, donnent vie à cette improbable cité et à des personnages d'un dynamisme fulgurant. Les moindres détails de la Cité ont été peaufinés.

Digikore Studios démontre une fois de plus le savoir-faire de son personnel dans cette brillante mise en couleurs.

Même si le vert a tendance à vous faire gerber, même si vous n'éprouvez aucune sympathie pour les peux-vertes, ne passez pas à côté de ce magnifique thriller rebondissant.
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Un tome qui ajoute un peu de piquant à l'histoire, après un troisième opus trop classique. Sacré Sa'ar, son histoire est passionnante et le dénouement, délicieusement cruel.

Lien : http://lesmotsdemahault.blog..
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Le quatrième tome de la série "Orcs & Gobelins" est une autobiographie à la Scarface de Sa'ar, gobelin minable pêcheur naïf devenu le maître suprême de la Cité des Sangs-Mêlés.
56 pages dans lesquelles il raconte à l'étoile montante de la cambriole, son ascension dans l'empire du crime. 56 pages au cours desquelles il perd peu à peu son âme, son innocence. Son coeur s'endurcit au fur et à mesure des sacrifices (lire ici meurtres) et des trahisons qu'il se voit contraindre d'effectuer pour continuer à survivre...

Cet album est aussi un exploit graphique de la part du duo Bojan Vukic-Paolo Deplano. Ils ont créé une extraordinaire cité typique médiéval-fantasy avec sa fange grouillante de vices et de crimes en tout genre tout en bas, ses quartiers spécialisés qui deviennent plus fréquentables au fur et à mesure qu'ils sont proches du sommet, et enfin une tour où loge le Maître. Ils l'ont peuplée de toutes les races et demi-races des terres d'Arran qui s'y volent, escroquent, s'étripent joyeusement au surin dans de grandes batailles sanglantes. Et surtout, toutes les cases sont extrêmement fouillées, même si parfois trop de détails embrouillent le propos particulièrement lors des batailles.

Au final, un très bon album comme les trois précédents, et j'espère que cette cité sera réutilisée dans l'avenir.
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Le meilleur de la série selon moi, j'ai beaucoup apprécié la mise en scène de Sa'ar pour raconter sa petite vie pas si petite d'ailleurs, j'ai beaucoup apprécié Sa'ar qui est très intelligent et intéressant
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Toujours plus haut.
Cela pourrait être la devise de Sa'ar, ce gobelin, grenouilleur des mangroves, issu du plus bas de l'échelle, élevé dans la bauge et la misère, encaissant les coups des plus forts et des puissants.
Jusqu'au jour où il décide de saisir une brindille de chance pour affermir sa volonté de tous les supplanter et de venir le maître de la cité des sang-mêlés.

Cité ô combien emblématique de par son architecture vertigineuse qui n'est pas sans rappeler la Tour de Babel. Véritable allégorie de l'ambition et du désir de Sa'ar à atteindre le sommet, en gravissant les étages du pouvoir un par un, à n'importe quel prix !

Le graphisme est merveilleux et à la hauteur du scénario, comme à l'accoutumée, mais j'avoue que j'ai eu du mal à m'attacher aux pas de Sa'ar, héros qui n'inspire pas la sympathie !

L'album est réussi mais ce ne sera pas mon préféré ! Loin de là !
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— Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, j'ai le grand plaisir honorifique de présenter à vous ce soir, n'est-ce pas, tout à fait exceptionnellement dans le plus simple appareil, une beauté qu'on vient d'arracher, à on ne sait pas à quoi d'ailleurs !

De vous présenter le Sar Rabindranath Duval, qui est le descendant authentique des grands Sars, des grands visionnaires de l'Inde, n'est-ce pas ! Votre sérénité…

Ben non, raté, le Sa'ar dont il est question dans cet album n'est pas celui du sketch cultissime, drôlissime de Pierre Dac et Francis Blanche (1).

Le procédé narratif de commencer à l'envers n'est pas nouveau dans cette saga et il a l'avantage de créer de la surprise pour le lecteur qui ne s'y attend pas du tout. Boum, dès les premières pages j'étais déjà alpaguée, surprise et complètement dans mon récit.

Sa'ar va donc nous conter son histoire, depuis son enfance dans une mangrove vivant en paix, à sa mise en esclavage, à sa fuite, à son apprentissage avant de commencer son ascension fulgurante dans l'entreprise du crime organisé.

"L'esclave qui défia un empire" pourrait être le résumé de cet excellent album, qui, avec un scénario connu mais bien narré, va nous montrer comment on peut devenir Calife à la place du Calife dans la cité du crime.

Sa'ar, c'est un Napoléon du crime qu'il va devenir et malgré toutes ses exactions, malgré le sang sur ses mains, et bien, il va être difficile de le trouver salopard. Jusqu'au bout, il a conservé ma sympathie.

Cet innocent gobelin, suite à un événement tragique dont il n'est que la victime, ainsi que tout son village, est arrivé à trouver la force en lui de s'en sortir et tout le sel de l'album sera dans sa manière de passer du côté méga supra obscur de la Force.

Les dessins sont, une fois de plus, au top et j'ai longuement hésité entre les approfondir ou continuer ma lecture afin d'éviter une cassure dans le rythme. J'ai tranché : je lirais tout et puis je m'attarderai ensuite sur les dessins de ses bas-fonds où grouille une faune de coupes-jarrets, le tout régit par un Maître qui prélève sa dîme sur chaque transaction.

Les scènes de combat sont bien rendues, le rythme de l'album fait que nous ne nous ennuyons pas une seule seconde et la psychologie de notre gobelin n'est pas celle de comptoir. Une véritable intelligence et un sens de la stratégie se trouvent en lui, combiné à une bonne méthode pour manipuler les esprits plus lents et lourds.

La guerre des gangs version culs-verts… Scarface chez les Gobelins… Moriarty au pays, non pas de Candy, mais de celui des non repentis… Napoléon qui triomphe dans son Austerlitz de la cité du crime grâce à une stratégie impériale.

Anybref, une fois de plus je ne verrai plus les Gobelins ou les Orcs à la manière de ceux du Seigneur des Anneaux ou de Bilbot car ici, la plupart possèdent un cerveau et savent s'en servir. Et ceux qui n'en avait pas, c'est simple, ils ont fini en nourriture pour les poissons ou pour les rats.

Sa'ar, un Gobelin qui fut esclave, puis évadé, puis bras armé d'un autre et qui défia ensuite l'Empire du Maître, même si l'Empire contre-attaqua…

Une belle histoire de brigands sans foi ni loi, hormis celle de la Cité, une bédé sombre, noire, remplie de trafiquants en tout genre, de voleurs, de coupe-jarrets et autres magouilleurs, comptables et gens d'armes (gardes-ruelles).

— Et il surveille également de très près son alimentation… Quelle est votre alimentation ? Qu'est-ce que vous prenez pour votre dîner ?
— Uniquement de la cuisine à l'huile.
— La cuisine des Sars ?
— La cuisine des Sars, oui !
— Oui, mais pourquoi?
— Parce que les Sars dînent à l'huile ! (1)

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