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Citations sur Le sentiment du fer (23)

Ces malheureux, quand ils vous voient, ils vous supplient d'abréger leurs souffrances. Aussi, quoiqu'il m'en ait coûté car j'ai le coeur sensible, je leur ai souvent accordé le coup de grâce. Après m'être assuré qu'ils avaient bien récité leurs prières, il va sans dire. Les pauvres gens ! Vous auriez vu la lueur de reconnaissance dans leurs yeux - du moins, chez ceux qui les avaient encore... Souvent par gratitude, ils m'offraient leur petit pécule, préférant le léguer à une âme miséricordieuse plutôt que de l'abandonner aux hasards du pillage.
(Profanation)
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Ils ne perdaient pas une miette de ses gestes : le baladin saisissait les mets avec délicatesse, un petit doigt relevé ; il humectait ses lèvres sur le bord de la coupe ; il picorait chaque bouchée avec une discrétion de bon aloi. La troupe gobait tout comme au spectacle. Une lueur salace brasillait même dans la prunelle des lubriques : la mignardise de l'invité creusait d'autres fringales.
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"Doré de lumière, poudré par la poussière remontée de la chaussée, le palais Rapazzoni se guindait au-dessus de la place."
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-Je ne peux que parer au plus pressé, recourir à des sacrifices nécessaires. C'est pourquoi, en effet, j'ai prélevé sur ma vie pour obvier à leurs sorts délétères.
-C'est de la folie ! Vous me l'avez toujours enseigné ! Rien ne légitime que vous, vous entre tous, vous pratiquiez une telle immolation.
-Il arrive que la folie soit sage, murmura l'archimage. Nous sommes acculés dans un vrai bain de sang : nous risquons tous la mort dans ce carnage, et dans la mort une forme d'asservissement. Il n'y a plus d'issue que dans la démesure.
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Au matin de ses cent dix ans, Lusinga sut qu'elle ne pourrait plus repousser l'épreuve : il lui faudrait affronter le visage de sa mort.
(Dans "La troisième hypostase")
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Ce tribunal étant formé d'hommes de foi, respectueux des droits des personnes, y compris des plus odieux criminels, nous ne vous soumettrons point à la question. Malheureusement, la torture arrache parfois de faux aveux aux esprits faibles et ne favorise donc point la manifestation de la vérité.
(Dans "Profanation")
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Au lendemain d'une bataille, le pré est tout sauf tranquille : nombre de blessés, estourbis pendant les engagements, se réveillent au milieu des défunts. ça râle, ça se retourne et ça gémit dans tous les coins.
(Dans "Profanation")
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Il y a un paquet de bonshommes qui ne peuvent pas encaisser les elfes.
Certains les jalousent, d'autres les méprisent, personne ne les entrave - si toutefois il y a quelque chose à comprendre chez ces écervelés. Beaucoup d'envieux sont tout simplement exaspérés par l'afféterie des mignards. Il n'y a pas à lanterner : les elfes sont trop beaux.
Trop gracieux. Trop diserts. Trop adroits. Trop vieux. Trop jeunes. Trop légers. Pour un rombier avec le museau ordinaire, la bedaine qui s'alourdit et l'âme cafardeuse, il y a de quoi grincer des dents.
(Dans "le sentiment du fer")
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- Un champ de bataille est semé d'objets perdus qui, grâce au dévouement de petites mains comme votre serviteur, se transforment en objets trouvés. Je suis tout disposé à les rendre à leurs légitimes propriétaires, pourvu qu'ils me fournissent la preuve que ce matériel leur appartient bien. Mais jamais, ô grand jamais ! je ne m'abaisserais à dépouiller les morts. (Sabaude Cuffart (l'accusé) à ses juges)
(dans "Profanation")
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Il semble chercher ses mots, puis, levant un sourcil broussailleux sur son contre maître, il grimace :
«Tu te crois malin, Littyllytig, et pourtant tu t'es trompé sur un point. Le dragon existe bel et bien. Il n'est pas loin en fait...»
D'un mouvement brusque, il brandit sa hache.
«... il est devant toi !»
Ces mots ne sont pas achevés que la tête du gnome trace une gerbe sanglante et rebondit au milieu des crânes de ses ancêtres.
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