Le sentiment du fer

- Alors comme ça, z'en appelez à not' bon coeur ? Vous savez, mes gnasses et moi, c'est p't-être pas écrit sur nos tronches, mais on a l'saignant sur la main. On est tout prêts à vous allonger la graille. Seulement voilà, on a drôlement écossé pour la gagner, cette pitance. Pour trinquer avec nous, va falloir allonger le tir. (Offa à Annoeth)
(Dans "l'Elfe et les égorgeurs")

Car ,dans l'oreille flétrie de ceux qu'on a achevé pour quelques liards, dont on a tranché l'annulaire avec la bague,qu'on a dénudé jusqu'à l'os sur le gibet , ces gémissements célèbrent les premières mesure d'un cantique à réveiller les morts

La montagne chante à Wyrmdale, en frémissements gutturaux. Le vent siffle sur les arêtes de pierre; le torrent gronde son couplet monotone, ses affluents cascadent en panaches d’écume; craque le tonnerre lointain des séracs qui cèdent et des roches qui croulent… Mais tout cela, c’est la respiration du ciel et des cimes, les rumeurs de la terre qui s’étire.