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Citations sur Le sentiment du fer (23)

Je pense plutôt qu'ils ont chargé du méfait quelque obscur légat, muni d'anathèmes pour ébranler votre art et votre volonté. Armé du magistère et d'enthymèmes, cet apocrisiaire tentera de briser en votre âme l'eurythmie immortelle. Défendez-vous de son poison sans succomber aux rigueurs d'une doctrine cruelle. Préservez l'harmonie et la sérénité ; gardez-vous du doute, du dégoût, du chagrin, et opposez-lui le mystère diffracté qui vous a élevée aux confins du divin.
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Les clans gobelins étaient ravitaillés ; et qui disait intendance disait véritable armée. Cela sentait bien plus mauvais qu'un coup de main ou un raid, même de grande envergure. C'était une véritable offensive, et Hjalmberich ne voyait guère qu'un chef assez puissant pour unir des clans aussi nombreux : Kononor, le könungr des Uruk Maug.
(Dans "Désolation")
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Il n'est de fers plus solides que la gratitude.
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Cuervo lui bloqua l'avant bras droit et lui cassa le nez d'un coup de tête. Comme le pauvre bougre titubait, l'assassin tira sa dague et frappa sous le sternum, de bas en haut, jusqu'au coeur. Il musela le râle de sa victime sous sa paume gauche et imprima une torsion brutale à la lame.
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L'explosion a réveillé la montagne : l'onde de choc a dû faire céder un sérac, au sommet des falaises. A peine ont-ils le temps de le réaliser : un cataclysme s'abat sur le seuil, une bourrasque blanche qui croule avec la puissance d'un tremblement de terre. Sans doute la plupart des gobelins se retrouvent-ils ensevelis par l'avalanche. Les nains sont brutalement happés dans des ténèbres glacées ; une poussière de givre se mêle à la fumée et leur arrache de longues quintes de toux.
Sous la montagne, un silence fragile retombe enfin, parfois troublé par quelques éboulements résiduels. Finalement, dans le noir, Thekkr se racle la gorge :
« Ben dites donc... Après celle-là, si le dragon n'est pas réveillé... »
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Il y a un paquet de bonshommes qui ne peuvent pas encaisser les elfes.
Certains les jalousent, d'autres les méprisent, personne ne les entrave - si toutefois il y a quelque chose à comprendre chez ces écervelés. Beaucoup d'envieux sont tout simplement exaspérés par l'afféterie des mignards. Il n'y a pas à lanterner : les elfes sont trop beaux. Trop gracieux. Trop discrets. Trop adroits. Trop vieux. Trop jeunes. Trop légers. Pour un rombier avec le museau ordinaire, la bedaine qui s'alourdit et l'âme cafardeuse, il y a de quoi grincer des dents.
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Ce qui sautait aux yeux, c'est que Cuervio Moera, lui, n'avait rien d'un héros de roman. Loin de rayonner tel un chevalier fée, sa trombine était d'une laideur plébéienne. Qu'on se figure un échalas avec le cheveu gras et terne; ses mèches s'effilochaient autour d'esgourdes un brin décollées et d'un visage chevalin, qu'étirait un nez trop long et un menton prognathe. Parcequ'il était leste, le mufle du chuchoteur était vierge de balafres; mais la picote ne l'avait pas épargné et grêlait son vilain museau.
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« – […] Le plus lerche, c’est ce qu’il y a d’écrit à l’intérieur.
– Ah oui ? ça raconte quoi cette babillarde ?
– De la poésie.
– Hein ? De la drouille ? Vous me jardinez, là ! »
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Si les gobelins avaient investi la place-forte au cours de l’hiver, la situation devait être effroyable. Des mois durant, nains et gobelins avaient pu se livrer à une guerre de taupes, en creusant mines et contre-mines; Weorburgh n’était sans doute plus qu’un champ de décombres où l’on s’entretuait à coups de rivelaine, de pic, d’éboulements et d’inondations.
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J'en fais appel à votre expérience, vos seigneuries ! (Mesdames, passez votre chemin, c'est une conversation entre gentilshommes qui s'ouvre ici.) Parmi les nombreuses maîtresses que vous avez troussées, avouez qu'il y en a une ou deux qui vous ont laissé des échardes dans le saignant. (...)
Eh bien les elfes, vos seigneuries, ils vous servent le même poison. Ce sont des emmerderesses. Et vous savez aussi bien que moi qu'il n'est rien de plus dangereux qu'une emmerderesse.
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