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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mon deuxième recueil de nouvelles signé Jaworski et plaisir renouvelé après le très bon "Janua Vera".
Là encore l'auteur démontre son talent de conteur dans ce style particulier qu'est la nouvelle avec cette aisance à créer une ambiance, une histoire qui raconte vraiment quelque chose en finalement très peu de mots, enfin je veux dire de pages ;)
Cinq nouvelles, cinq histoires distinctes mettant en scène des humains, mais aussi des elfes et des nains, c'est dense et bien construit, l'aspect "psychologie" des personnages est réel, c'est bon, vraiment bon.
Le "sentiment du fer" et "désolation" auront été mes deux préférées, sachant que toutes étaient d'un très bon niveau, j'adore Jaworski sans réserve !
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J'ai découvert l'univers fantasy de Jean-Philippe Jaworski il y a peu et c'est une très jolie surprise! Cinq nouvelles composent ce recueil, dont l'action se passe au sein de la République fictive de Ciudalia en l'an 787 du comput royal. On y suit les aventures de plusieurs personnages dont Cuervo Moera, maître assassin ou un barde elfe ou encore un groupe de nains ( ça me fait d'ailleurs penser à une autre histoire de fantasy hihi) etc... le langage et les noms à consonance latine des personnages avec une sorte d'histoire dans l'histoire où des faits héroïques et légendaires sont relatés, sont pour le moins originaux.
Je n'ai pas lu les autres oeuvres de l'auteur, Janua Vera ou Gagner la guerre mais je suis sûre qu'elles méritent elles aussi leur succès!
Un bon moment de fantasy aux airs de Tolkien et de R R Martin :)
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Les elfes sont des emmerderesses. C'est pas moi qui l'ait dit, même si je n'en pense pas moins, c'est Jaworski (je serais d'ailleurs curieuse de savoir si il a piqué l'expression à Brassens qui est, à ma connaissance, le seul à l'avoir utilisée). Avec la nouvelle d'ouverture de ce recueil, « le Sentiment du fer », il nous en apporte la preuve éclatante : même quand ils ne sont pas là, les elfes arrivent à vous pourrir la vie, comme on pourrait témoigner ce voleur de Ciudalia embarqué dans une dangereuse mission pour dérober un objet mystérieux. Quand ils sont là, bien sûr, c'est encore pire. Demandez donc à cette bande d'honnêtes coupe-jarrets dérangés au milieu de leur paisible tâche par un baladin elfique à la langue trop bien pendu. Et il n'y a pas que les elfes, les nains aussi sont de sacrées petites raclures ! Moins sinueux peut-être, mais des petits salopards sournois quand même et qui n'hésitent pas exploiter et à sacrifier leurs prochains. La preuve, regardez cette caravane de gnomes conduits à coups de fouet dans les dédales d'une cité souterraine où se dissimule un terrible dragon… Et je ne vous parle même pas des sorciers ! Ralala, les sorciers, plutôt me flanquer un coup de hache dans le pied que d'en côtoyer un, je m'en tirerais à meilleurs frais !

On peut toujours compter sur Jean-Philippe Jaworski pour démolir les poncifs de la fantasy et en faire quelque chose d'entièrement nouveau. Passés à la moulinette de son imagination géniale, elfes, nains, sorciers et enchanteresses en ressortent transfigurés et modernisés. Comme pour « Janua Vera », son précédent recueil, Jaworski prouve que sa plume délicieuse se prête à tous les registres : humoristique avec le grinçant et hilarant « Profanation », tragique avec le plus poétique « Troisième hypostase », aventureux, etc… J'ai particulièrement apprécié la façon dont tous ces petits récits tissent des ponts entre eux, ainsi qu'avec ceux de « Janua Vera », donnant l'impression d'un tout homogène et permettant au monde du Vieux Royaume d'acquérir une grande densité. le tout donne un ouvrage d'excellente qualité, malheureusement desservi par une édition assez médiocre : couverture moyenne, design général moche, pas mal de coquilles, ainsi que des erreurs d'impression. J'aime trop Jaworski pour le pénaliser pour cela. N'empêche, j'aurais préféré l'acquérir en numérique. Surprenant de la part des « Moutons électriques » qui se distinguent habituellement par des éditions de très bonne qualité.
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5 nouvelles, 5 joyaux ciselés avec une grâce sublime...

Le dernier Jaworski est en fait un recueil de 5 nouvelles dont certaines déjà publiées dans des anthologies. Dans les nouvelles, la prose Jaworskienne est encore plus riche et débridée. Un régal qui se savoure comme les plus fines confiseries. Bien sur, c'est l'occasion de découvrir du vocabulaire médiéval ou spécialisé, mais la plupart des mots se comprennent très bien avec le contexte et c'est un régal de les apprendre ludiquement. Même si les nouvelles sont forts diverses, elles sont différents reflets d'une guerre qui agita le Vieux Royaume, réunies dans une unité thématique.

La première nouvelle donne son nom au recueil, et c'est à nouveau une histoire de maître assassin, genre que les lecteurs de "gagner la guerre" accueilleront avec moult pâmoisons. L'histoire est aussi truculente que le langage. Les rebondissements sont légion, le suspense est grisant, et le thème .

La deuxième nouvelle s'appelle "l'elfe et les égorgeurs" ce qui est en soi un programme savoureux, c'est la plus légère du recueil malgré des descriptions de crimes de guerre que n'aurait pas renié Baudelaire (cf la charogne).

"Profanation" est le procès d'un détrousseur de cadavres par les juges du sinistre culte du Desséché. On y retrouve le langage très cru et imagé des gueux auxquels Jaworski arrive à donner une vigueur et une fougue incroyable. C'est un monument de cynisme. On y lit aussi entre les lignes des secrets sur ce culte mystérieux du Desséché.

Avec "désolation", c'est un nouveau peuple qui est mis à l'honneur, les nains! Et c'est sans conteste ma préférée du recueil. Avec une citation de Tolkien en introduction, c'est le thème des mines de la Moria qui semble être revisité, mais ne nous fions pas aux apparences, les nains sont ici bien plus retors que ceux du maître. Nous avons des combats épiques dans l'esprit nain, et une intrigue de qualité. Quant au vocabulaire, eh bien disons que Jaworski n'a pas besoin d'inventer une langue pour les nains, il sait leur inventer un parler propre qui est bluffant.

La dernière nouvelle, que j'avais déjà lue dans une compilation, est le récit d'une bataille épique entre deux magies, celle des elfes toute de Lumiere et de transcendance et la magie corrompue et nécromantique de prêtres dévoyés du Desséché. C'est un festival d'effets spéciaux, et de subtilités. La bataille magique se joue sur deux plans, matériel et spirituel, c'est tout juste remarquable. Je plébiscite!

Au final, c'est vraiment difficile de s'arrêter, et ça finit donc trop vite. Mais réjouissez vous: les nouvelles sont encore plus savoureuses à la relecture!

Un régal qui se dévore comme les plus fines confiseries. Bien sûr, c'est l'occasion de découvrir du vocabulaire médiéval ou spécialisé, mais la plupart des mots se comprennent très bien avec le contexte. Même si les nouvelles sont forts diverses, tant dans leurs protagonistes que dans leur forme, elles sont différents reflets d'une guerre qui agita le Vieux Royaume, et réunies dans une unité thématique.
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Moins fourni que Janua Vera, le sentiment du fer propose des récits très marqués par les classiques elfes et nains, mais Jaworski sait faire autre chose que du recyclage de Tolkien.
Un bon recueil qui complète Janua Vera.
Lien : https://unkapart.fr/le-vieux..
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Encore un coup de maître, tout simplement.

Ce recueil donne vie à l'univers de fantasy développé dans un précédent roman "Gagner la Guerre" (qui est aussi un "petit" bijoux de fantasy).

Et quelle vis: on découvre des pans entiers de l'histoire: la magie, les elfes (on oublie le seigneur des anneaux, tout de suite, ^^) et les guerres...

C'est très bien écrit, posé, une plume très agréable : on ne sent pas le temps qui passe à la lecture, marque des très grands!

Bref, j'ai adoré, foncez, après avoir lu "Gagner la Guerre" ^^
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Cinq nouvelles supplémentaires dans l'univers fantasy de Jaworski avec comme pour Janua Vera des récits très différents les uns des autres mais qui ont tous la particularité de développer un peu plus l'histoire de ce monde et son background.
Plus encore que sur Janua vera il y a une réelle homogénéité sur la qualité des récits que compose ce livre avec cinq histoires captivantes et superbement écrites.
Le premier récit met en scène un maitre assassin de la guilde des chuchoteurs de Cieudalia, si Cuervo Moéra n'est pas un clone de Bienvenuto Gesufal le récit lui, rappelle dans la forme et dans l'esprit "mauvaise donne" de Janua Vera.
La seconde (courte) nouvelle met en scène Annoeth, un elfe que l'on avait déjà retrouvé dans dans Gagner la guerre et dans la nouvelle "le comte de Suzelle" dans Janua Vera, ici il est au prise avec une troupe de mercenaires qui vient de mettre à feu et à sang une petite bourgade (en pleine guerre des ducs dans le royaume de Leomance).
"Désolation" est la nouvelle Tolkieniste du bouquin avec une excellente histoire sur une armée de nains, forcée pour l'occasion de s'aventurer sur le territoire interdit d'un grand ver et ce afin de prêter main forte à une autre communauté de nains assiégée par des forces gobelines qui menacent tous les royaumes. Un récit qui tranche avec tout ce que j'ai pu lire de l'auteur, une bien belle histoire épique à souhait avec une tension qui montre crescendo dans ce qui ne tarde pas à devenir un furieux survival horreur fantasy.
Si Profonation ne vaut surtout que par son ambiance et son approche ingénieuse, "La troisième hypostase" nous en apprend décidément beaucoup plus sur les l'histoire des elfes de ce monde avec un petit cote récit de type Silmarillion que l'auteur pourrait difficilement renié.
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Après Janua Vera et Gagner la guerre, retour dans le Vieux Royaume avec le sentiment du fer, recueil de cinq nouvelles.
On y croisera:
humains:
- dans le sentiment du fer : un maître assassin est chargé de dérober un mystérieux ouvrage. Retour avec grand plaisir à Ciudalad, alors que la guerre s'approche de la cité.
- Profanation : un détrousser de cadavres, avec une gouaille inimaginable, aux prises avec les juges des terribles prêtres du Desséché.
- La troisième hypostase : une nouvelle pleine de magie ( mais vraiment ! ) et assez poétique.
Elfes:
L'elfe et les égorgeurs: on recroise avec plaisir la route d'Annoeth, déjà vu dans "Le conte de Suzelle" (Janua Vera) et "Gagner la guerre".
Nains:
Désolation : une nouvelle très Tolkiennesque, où un groupe de nains, devant urgemment livrer des ressources à une cité assiégée, va emprunter un ancien passage sous la montagne, à travers une cité à l'accès interdit depuis longtemps. On a l'impression de s'enfoncer dans les mines de la Moria 😁, et le final est surprenant.
Cinq nouvelles toujours aussi bien écrites, aux ambiances différentes.
Mes préférences vont toutefois, avec nette avance, à le sentiment du fer, Désolation et La troisième hypostase.
Un auteur "valeur sûre" qui se confirme.
Rois du monde et le chevalier aux épines me font de l'oeil...
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Un recueil de nouvelles qui si il m'a moins charmée que Janua Vera ou que Gagner la guerre témoigne une fois de plus du talent de Jaworsky à manier aussi bien la plume que l'intrigue.

Cinq nouvelles qui se lisent très vite, on a bien sûr ses favorites. Pour ma part ça serait sans doute la première encore que...
Mais ce que j'ai vraiment adoré c'est l'introduction par Benvenuto. Il a une façon de s'exprimer unique et délicieusement ordurière et relevée.

bref cinq nouvelles qui nous élargissent un peu notre panorama du Vieux Royaume, et qui ont pour plus grand défaut de nous laisser sur notre fin.
Les chutes sont bien trouvées, chacune en harmonie avec le ton du récit.

Bref un bon petit moment de plaisir, j'espère que le vieux royaume ne refermera pas ses portes sur cet en-cas.
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Après "Janua Vera" et "Gagner la guerre", retour au Vieux Royaume pour retrouver 5 savoureuses nouvelles de Jean-Philippe Jaworski.
La gouaille de ses personnages, le cynisme et la poésie de ses histoires sont toujours servis par une plume remarquable.
Dans ce court volume, on retrouve des bandits, des elfes, des mages, des prêtres du Desséché... et des nains.
Encore une fois, j'adore.
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