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Un arbre est une alliance entre le proche et le lointain parfait.Erri de Luca/Trois chevaux

Paul arrive en fin de course.Le vieux lion livre son ultime combat contre lui même en s'occupant comme un forcené du parc centenaire attenant à sa propriété. Il ne vit plus que pour ses arbres, et quand ceux-ci se mettent à tomber,il n'a d'autre recours que d'appeler sa fille a l'aide.

Zélie re- découvre son père, fragilisé par l'âge et par l'insurmontable deuil d'un fils à l'opposé de lui,qu'il n'a pas su ou pu comprendre.

Au fil des pages,on va découvrir l'histoire familiale et comment chacun des membres s'est construit ou déconstruit.Les arbres tiennent une place prépondérante, ils sont les témoins silencieux et le refuge dans ce roman tragique à l'écriture simple et précise.La beauté est à côté, le bonheur aussi,les luttes souterraines,dans ce lieu à histoires.

" Un lieu hors des saints,hors des hommes,hors de la famille,hors de la vengeance, hors de la justice,hors de la faute,hors de la réparation ; le rêve d'un parc.
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Dans le parc d'une propriété du Val de Loire les arbres tombent, sans raison apparente, sans signe avant-coureur. le propriétaire, Paul est au crépuscule de sa vie et ne comprends pas pourquoi ses arbres s'effondrent les uns après les autres. Il demande à sa fille de venir l'aider.

C'est Zélie qui raconte cette période, leur combat commun contre la disparition des arbres mais aussi leur histoire familiale, sa lâcheté à elle, le suicide de son frère, la vie passée de son père qu'elle n'a jamais osé aborder avant ce séjour.

Facile et agréable à lire, ce roman comporte beaucoup de zones floues sans que ça soit ressenti comme un manque, l'importance étant donnée à la vieillesse inéluctable mais aussi aux tragédies jamais réellement abordées ! Un instant qui englobe deux vies, des relations et des sentiments jamais avoués.

La forêt qui tombe petit à petit est la métaphore de la vieillesse qui enlève peu à peu à Paul, ce qu'il a été, ce qu'il a représenté pour sa fille, la perte de sa vision et de sa mémoire, jusqu'à son anéantissement par la mort ! le chêne c'est le père, miné de l'intérieur et qui un jour s'effondre.

Non exempt de violence, ce roman est très pudique dans les sentiments et ressentis et l'ambiance des solitudes est très bien exprimée. Il est touchant aussi car nous avons tous été confrontés à la disparition de personnes que nous aimions avec la peine et les regrets qui ont suivi.

#Quandlarbretombe #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022

Challenge Riquiqui 2022
Lecture Thématique octobre 2022 : le verbe haut !
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Beaucoup de sujets dans ce livre, celui principal et tous ceux à côté, comme le fait admirablement l'autrice, de nous raconter une histoire de famille simple et lâche parfois des petites phrases piquantes qui nous laisse pantois. L'arbre qui tombe, ça peut être un arbre bien-sûr, mais aussi le père, la famille. Des enfants qui poussent le font en silence, et peuvent pousser de travers. Un père qui tombe, ça fait du bruit, ça oblige. Pourquoi ces arbres meurent sans raison ? Particulièrement apprécié ce chapitre du capitalisme moribond : quand, pendant toute une génération l'argent-roi a permis une classe moyenne, a permis de construire une société, alors que pour la génération suivante, actuelle, ce même argent-roi est destructeur, diviseur, au détriment du plus grand nombre. Dans une forêt, les arbres sont solidaires, interdépendants. Jdcjdr.
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Zélie est pianiste. Lorsque la jeune femme reçoit un appel de Paul, son père, elle décide de le rejoindre rapidement. L'homme semble très inquiet. En effet, depuis quelques temps, il se rend compte que les arbres du parc de sa propriété tombent sans raison. C'est l'occasion pour Zélie et son père de renouer des liens qui semblent s'être délités au fil du temps.

C'est un beau roman que propose ici l'auteure, même si j'avoue avoir eu parfois un peu de mal à rentrer pleinement dans l'histoire, notamment dû aux trop nombreuses descriptions qui m'ont parfois perdue.

Malgré ce petit bémol, j'ai suivi avec beaucoup d'émotions l'histoire de cette famille, qui a vécu de véritables drames. L'histoire nous est dévoilée par petites touches et le lecteur découvrira peu à peu les liens qui unissaient chaque membre de la famille.

Ainsi, l'histoire personnelle de Paul nous sera livrée mais également l'histoire du frère de Zélie. Beaucoup d'émotions parsèment ce texte fort.

La plume de l'auteure est élégante et tout en poésie. Les chapitres sont courts et cela rythme la lecture. Malgré les très nombreuses descriptions qui y sont faites, le texte se lit de manière très fluide.

Un beau roman qui explore les liens familiaux. Beaucoup d'émotions sont présentes.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Un maison familiale dans le Val de Loire, entourée de son grand parc. Son propriétaire s'inquiète car les arbres tombent les uns après les autres à cause d'un mal mystérieux. le parc est devenu tout son univers. Il appelle sa fille Zélie à l'aide pour s'occuper de ses arbres adorés. Ce séjour sera l'occasion pour le père et la fille de faire la paix avec le passé.
Je reste avec un avis en demi-teinte à l'issue de cette lecture.
La plume est poétique, douce et d'un niveau assez élevé. le texte parle beaucoup des arbres, de la faune du val de Loire. On comprendra à la fin pourquoi le propriétaire est si passionné de botanique. Les descriptions m'ont transportée avec plaisir dans ma Sologne natale, je me représentais très bien les lieux, les odeurs et les bruits.
Il y a beaucoup de descriptions, ce dont je ne suis malheureusement pas fan. Il y a également beaucoup de retours dans le passé, telles des pensées en arborescence. Et j'avoue que parfois j'avais du mal à suivre. J'aurais eu envie de plus de dialogues, d'assister à plus de tranches de vies fortes de Zélie avec son père, ainsi que de moments dans le passé avec le fils et frère de ces personnages dont le décès les tourmentent encore beaucoup.
Je pensais qu'il y aurait des conflits ouverts et passionnés, je pensais également que la mort des arbres avait un lien avec les changements climatiques. Mais c'est avant une histoire qui a pour thème le pardon, l'importance de faire la paix avec son passé. Cela parle du temps qui passe, de la vieillesse qui diminue les capacités de l'individu et de l'importance d'aller de l'avant malgré les blessures du passé. Et surtout de faire la paix avant qu'il soit trop tard.
Bref, je reste sur ma faim mais je vous invite à découvrir ce livre et bien sûr vous à faire votre opinion.
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Ce roman est un véritable chef-d'oeuvre de douceur – malgré le sujet principal, la chute inexorable et symbolique du chêne ancestral que l'on croyait inébranlable –, d'humilité face à la mort, à la décadence physique, à la vieillesse qui s'installe et poursuit son oeuvre implacable. Qui parle aussi du deuil sous toutes ses formes : celui d'une jeunesse et d'un pouvoir révolus, celui d'un temps perdu (de longues années sans se parler, sans s'épauler dans la souffrance), quinze ans après un drame jamais accepté pour les trois protagonistes. le deuil qui n'a pas pu se faire... D'un temps suspendu dans un lieu magnifique, au sein de la forêt, de la terre-mère nourricière pour de nouveau se réunir et explorer ce qui ne l'a pas été, pour se dire au revoir dans l'amour et le soutien. Une réconciliation par le travail commun, par le soin apporté aux arbres, à ce parc, qui est presque le quatrième personnage de ce roman sensible. Un hymne aux échanges de tous types : avec la nature, au sein des familles, et à l'écoute de nos propres sentiments, sensations, engouements. L'histoire aussi d'un dévouement sublime (qui fait penser à celui de Cordélia dans le Roi Lear. La comparaison entre ces pères déchus, dépouillés est d'ailleurs intéressante.), au final inattendu.
#Quandlarbretombe #NetGalleyFrance
Lien : https://sharingteaching.blog..
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C'est dans la collection “Courage”, dirigée par l'écrivain et aussi homme de radio (principalement sur France Culture) Charles Dantzig que paraît le premier livre d'Oriane Jeancourt Galignani que l'on retrouve dans la sélection du Prix Fémina 2022.

L'autrice nous plonge dans une histoire familiale compliquée qui démarre au moment où Paul demande à sa fille Zélie de venir le rejoindre chez lui car les choses vont mal, à commencer par les arbres. Zélie, bien que très prise par son métier de concertiste mais également par ses occupations de mère de famille, décide malgré tout de se rendre là où vit son père, dans une maison du Val de Loire avec un grand parc… où les arbres tombent. Elle y retrouvera également son passé ainsi que quelques histoires de famille qui semblent hanter les lieux.

L'histoire est racontée du point de vue de Zélie, évoquant au fil des pages, les tourments de son histoire familiale, sa fuite à elle, les maux inavoués, le suicide de son frère, mais aussi la part d'ombre de son père au crépuscule de sa vie, qui perd peu à peu la mémoire, tout en refusant de l'admettre.

Quand l'arbre tombe est un roman assez sombre, où il est question de vieillesse, – celle des arbres bien sûr, mais aussi celle des hommes –, de solitude, d'un passé qui a laissé plein de zones d'ombre, des traces indélébiles dans les têtes et qui, encore aujourd'hui, n'en finit pas de faire souffrir.

Le style de l'autrice, très direct, nous accompagne durant les 200 pages de ce roman sans fioriture, emprunt de sensibilité et de délicatesse, dans lequel on sent toute l'importance du lieu où évoluent les personnages, cette grande maison chargée d'histoire où Zélie et son père vont tenter une difficile réconciliation pour remettre un peu d'amour dans leur relation et trouver enfin une paix intérieure, quinze ans après un drame dont personne ne s'est jamais véritablement remis.


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Un soir, Zélie est appelé par son père, Paul, car il vient de constater que sur leur énorme propriété, les arbres tombent un à un, sans raison apparente.
Son père étant vieillissant, elle décide d'aller  passer quelques jours auprès de lui afin de l'aider à gérer la situation. Ce sera sera l'occasion de se parler un peu, de se découvrir parfois mais surtout de guérir certaines blessures encore à vif.La nature a une place importante et est un personnage à part entière du roman. Forte, puissante, enveloppante, fragile aussi, elle lie les personnages et les accompagne dans leur confession, leur introspection tout en leur donnant le courage de se pardonner, anime des souvenirs enfouis pas ses odeurs de bois humide ou brûlé, et ce sont des morceaux de vie que l'on découvre alors.L'arbre qui tombe est une belle métaphore pour le père qui se livre, qui vieillit et finit par se laisser aller à la confession auprès de sa fille, à parler du passé, de son enfance et du drame qui a déchiré leur famille il y a 15 ans.
C'est un roman tout en délicatesse et en poésie, on pourrait presque sentir les feuilles craquer sous son pas, le vent dans les arbres et cette odeur d'automne qui amène la mélancolie et aide les souvenirs à faire surface : un drame familial, les relations mère-fils pendant la guerre, les soirées familiales autours d'un air d'opéra, mais surtout le silence pendant des années entre le père et la fille qui tente à cette occasion de se livrer l'un à l'autre et de se pardonner.


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Dans ce curieux roman, tout le monde est malheureux, y compris les arbres.
Tout le monde est mal à l'aise et se cherche
A vrai dire, je n'y ai pas cru, à commencer par les arbres dans ce parc.
J'hésite entre une fiction totale et une étude de cas.
Si c'était vrai, ce chaos vide, je ne me sens pas les compétences nécessaires pour commenter.
J'aurais souhaité que toutes les situations soient crédibles.

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