Les sept maris d'Evelyn Hugo

Une actrice, Evelyn Hugo âgée de 80 ans, décide de raconter sa vie. Elle exige de la direction de la publication à laquelle elle s'adresse, d'avoir affaire à Monique Grant, une journaliste pas très en vue, membre de cette rédaction. Dès le début, on se demande pourquoi la star pose ce préalable à l'entretien et cette question va sous-tendre la presque totalité du livre.

Evelyn, fille d'immigrés cubains, raconte sa vie de star en commençant par ses débuts pour lesquels elle utilisera son superbe physique, sans aucun scrupule. Elle lève le voile également sur sa vie personnelle et les moyens déployés pour arriver au sommet. Ne vous attendez pas à lire du glamour et des paillettes. Ce livre est l'histoire d'une femme qui passera sa vie à se battre pour faire vivre un amour impossible dans une Amérique ultra prude et conformiste. Au fur et à mesure de la lecture, on se rend compte que c'est inimaginable pour nous qui vivons en 2023.

Taylor Jenkins Reid est une autrice que j'affectionne particulièrement et j'avais eu un vrai coup de coeur pour « Daisy Jones & the six ».
Je pense que j'en attendais très certainement trop de ce livre, ayant lu énormément d'avis positifs.
Tout au long de ma lecture j'espérais des rebondissements et je ne me suis pas particulièrement attachée à Evelyn Hugo. Sa vie d'actrice, son ascension, et ses rencontres ne m'ont pas passionnée comme je l'imaginais au départ.
On aborde des sujets intéressants comme le pouvoir du corps, l'ambition, l'homosexualité, ou encore la condition féminine à l'époque, mais ça n'a pas suffit pour me convaincre. Les clichés étaient aussi assez nombreux.
Je regrette également que le personnage de Monique ne soit pas plus développée.
Malgré ses points négatifs, j'adore toujours autant la plume de l'autrice qui réussie à chaque fois à m'imprégner dans des univers différents, comme ici avec le monde du cinéma, et les dessous des paillettes Hollywoodienne.
J'ai passé un bon moment de lecture mais pas assez renversant à mon goût. Comme toujours je vous invite à vous faire votre propre avis.
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Le macaron « Succès de Tiktok » aurait bien pu me dissuader, mais avec ce livre, je me suis surtout laissée tenter par une sublime couverture. Et puis, il faut avouer que « sept maris » c'est malgré tout très intriguant.
 
Ce roman est avant tout un drame sentimental retraçant la vie exaltante d'Evelyn Hugo, mariée pour la première fois l'année de ses 15 ans.
 
A l'aube de ses 80 ans, Evelyn décide qu'il est temps de raconter son histoire (« Tous ce que j'aimais sont morts, à présent. Il n'y a plus personne à protéger. Personne pour qui mentir, à part moi ») ; et c'est à Monique Grant qu'elle souhaite la raconter, et à personne d'autre.
 
Evelyn est une femme épatante, aux multiples facettes, chacune d'une grande complexité. Elle est aussi un peu égoïste, mais assume chacun de ses actes. Elle prend tout ce que le monde dans lequel elle évolue a à lui offrir, sans scrupule. Pourtant, on a du mal à la détester.
 
A travers le récit de sa vie, Evelyn nous conte non seulement l'histoire de ses sept maris, mais aussi l'histoire d'Hollywood ; l'histoire d'un univers impitoyable – l'envers du décor, la réalité derrière les flashs et les paillettes.
 
L'auteur glisse dans son roman plusieurs sujets sociétaux, comme la condition féminine, la classe sociale, le patriarcat, l'homosexualité ; des sujets qui touchent le lecteur, lui parlent et surtout, le font réfléchir.
 
Le brio de ce roman se trouve dans la capacité de l'auteure à faire passer sa fiction pour une réalité ; car, même si l'on pense, inévitablement, à Marilyn Monroe (dans le genre vedette créée de toutes pièces par les studios de cinéma pour répondre aux standards des plus gros producteurs), le livre de Taylor Jenkins Reid n'est pas une autobiographie.
 
En résumé, la surface (la couverture) de ce roman est aussi belle que le fond.
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Voilà le genre de lecture que j'ai quelques difficultés à noter. Ce livre est divertissant mais les personnages sont très clichés et la succession des 7 histoires un peu roborative. Je ne suis pas vraiment parvenue à aimer cette vieille actrice, "belle plante", qui devait sa carrière principalement à sa superbe plastique, à ses manipulations sans peu d'état d'âme et à ses 7 maris. L'auteur effleure quelques thèmes intéressants : le féminisme, le racisme, l'homosexualité mais rien n'est approfondi. Les bonnes idées, par contre, sont la présence des faux articles de presse qui font avancer le récit et la fin de l'histoire m'a cueillie. Ce roman a remporté un grand succès mais je trouve le style assez pauvre et encombré de beaucoup trop de dialogues, l'avantage est que ça permet une lecture plus rapide mais ça ne mérite pas un oscar !

En attaquant le livre je pensais être emporté dans une grande aventure à l'américaine la saga d'une actrice hollywoodienne avec ses hauts et ses bas ,les secrets de tournage ,les fêtes démesurées.. mais j'ai vite était déçu et je n'ai pas compris la trend autour de ce livre Evelyn Hugo n'est pas particulièrement sympathique et je n'ai pas eu d'empathie pour elle, la vie de Monique est plus intéressante c'est elle la vraie héroïne ,j'ai tout de suite compris que si Evelyn faisait appel à Monique c'était pour se racheter d'une faute, beaucoup de chapitres trop longs et ennuyeux, des drama exagérés surtout avec son histoire avec Célia, pas mémorable comme histoire

Je me suis lancée dans cette lecture connaissant ses problématiques, je l'ai donc abordé avec du recul.

Je mentirais si je disais que ce roman n'est pas touchant. L'autrice a un talent fou pour la narration et nous plonger dans son histoire, nous rendre addict au monde d'Hollywood et nous faire croire que tout est réel.

Mais sous ces traits glamours, le roman reste de la poudre aux yeux, il faut juste creuser un peu.

Dès le début j'ai été mal à l'aise avec l'hypersexualisation d'Evelyn. Son personnage n'est mis en avant que par sa poitrine. Ce qui ne m'aurait pas dérangé avec un peu de balance quand Evelyn sort de la case « objet hollywoodien ». Mais ça n'a pas été le cas.

L'idée de l'interview était un excellent moyen de prendre position et de dénoncer les traumatismes que va vivre Evelyn (violences conjugales, biphobie, manipulation de la part de Celia, sa grand amour…). Mais dès le premier échange avec Monique on comprend que son personnage restera passif et n'apportera que très peu de nuances.

Le plus gros problème du récit reste la mauvaise représentation de la communauté latine.

Evelyn fait tout pour gommer ses origines et à aucun moment on traite l'impact qu'a sur elle de renier cette part d'elle-même. Les quelques références sont mélangées entre plusieurs cultures ou pays latines, comme si elles étaient interchangeables. Ses racines reposent sur les stéréotypes d'un père alcoolique et d'une mère prostitué et deux de plats de cuisine cités sur 400 pages.

On notera aussi que le personnage de Monique, dont la présence est censée être le mystère du récit, est très peu développé ; en dehors de placer trois lignes sur son divorce et d'insister maladroitement sur ses origines biraciales. Ce dernier élément n'apporte rien à l'intrigue mais sert juste de pion scénaristique pour la révélation finale.

[SPOILER : Monique est finalement relié au seul autre personnage noir du roman qu'Evelyn à fait accuser d'un accident de voiture à la place son meilleur ami. le père de Monique qui est mort sur le coup. Quelle coïncidence la couleur de peau sert de connecteur logique ! [FIN DU SPOILER]

On enchaine les drames jusqu'à la fin car évidement les personnages Lgbtqia+ doivent tous souffrir (un schéma cliché et récurent en littérature).

Cette histoire est marquante. J'ai été émue aux larmes mais j'ai aussi été en colère. Un récit bouleversant certes mais qui est le parfait exemple de ce qu'il ne faut pas faire si l'on souhaite écrire sur des minorités.

Il faudrait 2 niveaux de notation, un pour l'écriture et un pour l'histoire ?
je dirai 3 pour l'écriture et 3.5 pour l'histoire. Mais je mets quand même 3.

Une écriture facile dans le style scénario de série/film. On est dans du pur divertissement "littéraire". Mais je dois bien admettre que j 'ai pris un certain plaisir à lire ce livre. Un page turner plutôt efficace malgré un côté très caricatural et un peu nunuche.

Pour les amateurs et amatrices du vieux Hollywood et du cinéma en général on essaie de faire le parallèle avec les vrais acteurs et actrices qui auraient pu inspirer l'auteure. On devine très facilement certaines pistes et liens avec les personnages. C'est très convenu.

Une lecture facile et rapide, qui sera vite oubliée.

Si vous n'êtes pas passionné(é) par la vie des stars, comme c'est mon cas, vous risquez de trouver ce roman un peu longuet, même si vous aurez sûrement envie de savoir comment l'histoire d'Evelyn Hugo va se terminer.

Tous les maris d'Evelyn Hugo, une star du cinéma, sont passés en revue, chapitre par chapitre, ce que j'ai trouvé un peu lassant. Et je m'attendais à une fin spectaculaire, et là encore j'ai été déçue !

Ce que j'ai aimé, par contre, c'est le côté militant du roman, qui soutient la cause des homosexuels et des personnes Noires.

Le livre débute quand Monique, une jeune journaliste métisse, est choisie par la très belle Noire Evelyn Hugo, pour qu'elle écrive sa biographie qui devra paraître à la mort de la star. Monique comprend rapidement qu'elle n'a pas été choisie par hasard et , dès le début, on a envie de savoir quel est le lien qui unit Evelyn Hugo et la journaliste.

Un roman á lire pour soutenir la cause LGBT et les différences entre les hommes.

Un bon moment de lecture. C'est léger, croustillant, mais important quand même.
Derrière le titre et la couverture, un sujet un peu plus intéressant que juste "les aventures d'une actrice populaire dans les années 50".
Temporalité agréable à la lecture, tout comme les extraits "gossip".

Ce livre est bien écrit, il se lit vite, les thématiques qu'il aborde sont très intéressantes, bien traitées je trouve, et vraiment très importantes. Malgré tous ces points positifs, je ressors un peu déçue de ma lecture. J'ai eu du mal à cerner le personnage d'Evelyn Hugo au départ, ce qui est fait exprès mais qui m'a toujours laissée un peu à l'extérieur de cette lecture, de ce monde hollywoodien avec tellement de secrets. Je comprends qu'il puisse plaire, mais je n'ai pas eu la montée de tension et d'excitation au fur et à mesure de ma lecture que j'attendais (surtout au vu des excellents retours que j'ai pu lire). Je n'avais pas deviné l'élément qui relie Evelyn Hugo et la journaliste Monique Grant, mais globalement, je n'ai pas été particulièrement surprise par les révélations qu'il y a pu avoir. Je l'ai fini rapidement, mais même si je ne me suis pas ennuyée, j'étais plutôt blasée pendant ma lecture...

En bref, ce roman peut être intéressant, mais il n'a pas pris avec moi, et ce n'est pas grave, c'est comme ça ! Il en faut aussi pour tous les goûts.