Je sortais de deux lectures avortées :
- "Stone Junction" de
Jim Dodge, un pavé de 650 pages qui, après 200 excellentes pages, tombe dans un burlesque illisible,
- "
Les palabres" de
Gaëtan Panzica, un pamphlet sur la littérature contemporaine, du plus pur parisianisme prétentieux.
Lassé de chercher, je suis tombé sur "
On se reverra" traduit de l'écrivain anglaise à succès,
Lisa Jewell. Une énigme séduisante et originale, qui tient en haleine pendant une bonne moitié du roman, malgré quelques maladresses, attribuées au bénéfice du doute, à la traduction française.
Mais dès que débute le dénouement, relativement prévisible, quelle déception ! La romancière s'enlise dans des invraisemblances aussi farfelues qu'inutiles, avec force détails et descriptions qui ressemblent fort à du remplissage. de plus les maladresses de traductions s'accumulent, et le bénéfice du doute n'est plus admissible !
Comment une romancière à succès peut-elle s'égarer dans la mièvrerie à ce point, en racontant une énigme, au départ, prometteuse ? Un roman de gare pour ménagère en quête de frisson hormonal...
J'en suis sorti furieux de m'être fait avoir !