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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tout commence plutôt bien pour le lecteur : Lîla, une jeune indienne de 18 ans qui est née et a grandi au Kenya doit quitter ce pays à la mort de son père. Elle ira chez sa tante et son oncle, en banlieue parisienne, alors que sa mère et ses deux petits frères iront à Londres, en attendant de pouvoir la faire venir. Sauf que sa mère ne reviendra jamais et ne la fera jamais venir en Angleterre. Lîla n'a d'autre choix que de prendre sa vie en main. Sa tante lui apprend à cuisiner, notamment à mélanger les épices, à les écouter, à donner vie aux plats qu'elle prépare. Pourtant, leurs relations sont loin d'être amicales. Lîla fuit cette famille et va être ballotée au gré des rencontres.
A partir de ces premières descriptions de mets indiens savamment préparés, le lecteur commence à saliver. Sauf que, le soufflé retombe. Pas d'explosion de goût ou de saveur. Les descriptions culinaires sont assez anecdotiques et les seules odeurs dont il est question sont les odeurs corporelles. Celle de Bruno, l'employeur de Lîla, a qui elle se vend. Celle de Philippe ensuite, qui a une odeur de saucisson et a qui elle se vend également pour pouvoir fuir Bruno. Il n'est jamais question d'amour. Un profond sentiment d'abandon semble la guider, mais rien dans la description que l'auteur fait de cette jeune fille n'est propice à l'attachement. Elle semble distante en permanence.
La comparaison avec le parfum de Süskind sur la 4e de couverture est donc très surfaite. Ajoutez-y quelques clichés : le racisme omniprésent des Français, les hommes toujours riches, une femme qui ne se prend pas en main, ne cherche pas à régulariser sa situation pour devenir autonome mais continue à dépendre en permanence d'un homme…et, malgré un style plutôt agréable et une lecture assez rapide, vous comprendrez que j'ai été déçue : j'en attendais davantage en ouvrant ce roman. L'odeur qui donne son titre n'est au final qu'un faible fil conducteur et non le personnage principal.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Voilà un roman que j'avais hâte de découvrir et dont j'ai dévoré les cent premières pages avec beaucoup de plaisir...pour m'ennuyer profondément durant tout le reste du livre! Une grande déception!

Cela commençait pourtant bien: Lîla, une jeune fille Indienne qui a grandi au Kenya vient vivre chez son oncle et sa tante près de Paris, abandonnée par sa mère après le décès de son père. Elle se retrouve donc loin de chez elle, de tout ce qu'elle connait et doit s'adapter à un monde qui n'est pas le sien. Alors que sa tante lui apprend à cuisiner, Lîla découvre, au contacte des épices, qu'elle est dotée d'un odorat particulièrement sensible.

A ce stade de l'histoire, j'étais pleine d'enthousiasme, l'eau mise à la bouche par ces descriptions si vivantes des saveurs de plats indiens. de plus, j'ai été très intéressée par les références à la culture indienne, les difficultés d'intégration de Lîla, perdue dans un monde qui n'est pas le sien, sa découverte d'une culture si différente de la sienne et son sentiment d'abandon vis à vis de sa mère qui lui fait croire que son séjour chez son oncle et sa tante n'est que temporaire alors qu'elle n'a nullement l'intention de la faire venir avec elle en Angleterre.
Je m'apprêtais donc à poursuivre une excellente lecture dans ce registre là. Sauf que...

...sauf que mon enthousiasme est rapidement retombé! Après ce début plus que prometteur, Lîla se brouille avec sa tante et s'enfuit de chez elle, tournant ainsi le dos à la cuisine et à ses odeurs. A partir de là, les descriptions d'odeurs se font non plus culinaires mais corporelles. Je pensais me régaler d'odeurs culinaires tout le long du livre mais tant pis. J'ai passé outre, après tout, les descriptions des odeurs corporelles sont également très bien décrites, parfois d'une grande sensualité. Pourquoi pas, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais mais cela m'intéressait également. Sauf que...

...sauf qu'à partir de là, l'histoire est devenue, à mes yeux, totalement inintéressante. Lîla part de chez son oncle et sa tante et entame une vie étrange, voguant d'amant en amant, ne cherchant pas à se prendre en main mais plutôt à trouver à chaque fois quelqu'un à qui s'accrocher pour l'héberger et la nourrir. Certes, on sent qu'elle recherche aussi l'amour et la pauvre ne tombe pas sur des hommes qui la rende heureuse mais j'ai également eu l'impression d'avoir affaire à une sangsue, recherchant surtout les opportunités...qu'elle laisse passer une à une!

Le personnage de Lîla ne m'a absolument pas paru sympathique. Opportuniste, prétentieuse, méprisante, elle juge vite et pourtant se fait avoir facilement, semble incapable de vouloir se prendre en main, ayant une grande préférence à passer la moitié de ses journées au lit lorsqu'elle le peut et oublie les gens qui ont compté pour elle sans tarder dés qu'elle passe à autre chose.

Quand à ce fameux odorat, elle n'en fait...rien! Alors que ce don pourrait être utilisé de formidable manière, elle le traîne parfois comme un boulet, d'autres fois, en profite un peu mais...rien d'autre! de plus, cette odeur n'apparaît en réalité pas tant que ça dans ce livre, bien qu'elle en soit le fil conducteur. Elle apparaît de temps à autre, nous réserve alors un passage souvent très agréable...et très court!

Ce livre aurait pu être un beau roman à la fois sur les odeurs, sur l'art culinaire, mais également sur le choc des cultures et les difficultés d'intégration. C'était bien parti pour être le cas. J'en suis encore à me demander pourquoi l'auteur a ensuite changé aussi radicalement de chemin!
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Un début plutôt plaisant, pendant une centaine de pages. Mais ensuite c'est un sérieux ennui qui s'installe.
Le pitch avait tout pour me plaire pourtant : une histoire où les odeurs sont au coeur. Mais si le prétexte tient au début, alors que Lîla jeune fille Indienne qui a grandi au Kenya vient vivre chez son oncle et sa tante près de Paris, après le décès de son père lors d'une émeute au Kénia et abandonnée par sa mère qui a migré en Angleterre, il est tout à fait accessoire voire absolument pas crédible ensuite. Les espoirs et désespoirs (plus nombreux) de Lîla, déracinée, peu heureuse dans la famille de son oncle et sa tante, s'atténuent alors que sa tante lui apprend à cuisiner et qu'elle découvre son odorat sur-développé. Les odeurs sont bien présentes, provocant de bonnes sensations. Mais à partir du moment où Lîla quitte le domicile de son oncle et sa tante, plus rien n'est cohérent... Son errances auprès de gens complètement improbables (hébergée par une mannequin misanthrope, une histoire d'amour torride et parfois pervers avec un richissime homme d'affaire, et j'en passe...). Plus rien n'est convaincant... Ni l'écriture, ni les odeurs qui ne sont plus qu'un prétexte surexploité de façon incongrue, ni les situations plus qu'improbables.
J'ai tenu à aller jusqu'au boit, mais de fut avec peine.
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On était plutôt bien partis...sur un personnage riche et prometteur. Une jeune fille indienne, ayant grandi au Kénya, et qui débarque en France avec la richesse de son odorat, qu'elle met au service de ses talents culinaires. Ce n'est pas la première fois qu'on traite ce sujet...mais pourquoi pas! L'auteur a un style qui me séduit...La vie de Lila bascule quand elle commence à ne plus supporter sa propre odeur...entre délires psychotiques, et relations improbables, on assiste à une déchéance qu'on ne comprend pas vraiment.
En plus, je déplore le fait que l'auteur se soit servie de Paris et de sa culture sans bien la connaitre, il y a trop d'approximations et clichés, à mon gôut...et pour une indienne parisienne que je suis moi même, ça ne passe pas!!!
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