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Citations sur Chroniques des secondes heures de Tanglemhor, tome 1 .. (66)

_ Qu'avons-nous fait ? reprit Yarhem-Rhoor, le regard perdu dans la brume. A en croire Serpent de Lune, la civilisation ctasharre a créé son propre malheur en menant depuis depuis des siècles une politique de plus en plus agressive à l'encontre des nations nomades, repoussées toujours plus loin vers l'ouest, et en écrasant économiquement les cités isolées du Grand Aghar. Cette hégémonie toute puissante et vexatoire a nourri un profond ressentiment qui s'est incarné dans la personne du Premier vindicateur. Mais vous pourriez également me demander ce que nous n'avons pas fait ? Tous les rapports étaient clairs. L'Alliance savait ce qui se passait dans les terres sauvages. Néanmoins, elle n'a pas voulu intervenir. Les problèmes des barbares ne la concernaient pas. Par peur, par égoïsme, elle a fermé les yeux et n'a pas vu se rassembler les légions du semi-lacertys à ses frontières.Et lorsqu'elle les a enfin ouverts, il était trop tard. (p. 528)
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_ Comparez votre vie à l'activité de la mer, proposa-t-il en s'accoudant au bastingage auprès d'elle. Parfois c'est le calme plat. Souvent, des vagues déferlent sur la grève comme sur votre esprit. Cela crée des remous. Elles avancent, évoluent, grossissent puis s'écrasent sur le bord. Il en est de même pour toute vie : elle grandit, prend de l'importance et finit par s'écraser, morte. Et puis ça recommence encore et encore. Chaque vague qui s'écrase est une vie qui s'arrête. Une autre grandit. Il en est de même des hommes et de toutes les autres créatures. Les seules différences résident dans leur taille et dans le temps qu'elles mettent à atteindre la plage. Les fées sont des vagues qui viennent de loin. Les hommes sont des vagues qui naissent près du bord, qui grossissent vite et meurent vite. (p. 456)
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Ainsi que vous l'avez si bien souligné, les marins sont des gens pétris de légendes et d'intuitions. Nous vibrons sur l'eau, vibrons à l'unisson des mers. L'océan nous parle. C'est pourquoi nous sentions, nous savions que vous ne nous disiez pas tout. (p. 751)
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Les Ctasharres - même le duc de la Marche, qui avait pourtant épousé une Australienne - ne savaient pas comment se comporter face à une femme d'armes. De l'avis général, une chevalière c'était une bague et surtout pas un guerrier en jupons. (p. 686)
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Contrôlée par un prêtre masqué portant la toge incarnate des ministres du dieu de la Vengeance, s'avançait une unité de squelettes maudits. Les non-morts étaient équipés de toutes sortes d'armes rouillées qui cliquetaient sinistrement contre leurs os. Les vivants les considéraient avec effroi et se gardaient à tout prix de les approcher. Ignobles reflets de vies passées, les tristes carcasses incarnaient la malédiction suprême, le blasphème absolu. Car malgré leur légitime aspiration à l'oubli après une longue vie d'épreuves, on leur avait interdit de reposer en paix. (p. 15)
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L'honneur est une affaire de personne qui ne saurait être liée aux seuls hasards de la naissance.
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Appartenant pourtant à un peuple féroce, l'orc aurait plus d'une fois aimé lui faire passer son épée au travers du corps pour lui faire payer sa cruauté. Mais il rongeait son frein et détournait le regard, comme tout le monde. Il n'avait pas le choix s'il voulait retrouver sa famille quelques jours à la fin de l'été. (p. 369)
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[...] les dieux ne sauraient être blâmés de la folie des hommes.
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Passant son gant sur le coffret, l’Assassin rouge essuya ce qui avait l’air d’une tache de suie.
—Et alors ? Ce n’est que de la saleté !
—Vous souvenez-vous avoir apporté de la suie sur cet écrin, Divine Majesté ? Ne trouvez-vous pas étrange qu’il n’y en ait nulle part ailleurs ? Ce n’est pas de la saleté, c’est une marque. La marque d’une incroyable arrogance. Le voleur a signé son méfait.
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―Nous pourrions faire un bout de chemin ensemble ! Ce serait plus amusant, non ? Aaah ! Discuter philosophie au coin du feu… Quoi de plus oisif et inutile ?!
―Inutile ?
―Bien sûr ! Nous pouvons bien refaire le monde en paroles chaque soir, il sera toujours le même le lendemain, n’est-ce pas ?
―Point de vue intéressant. Vous ne pensez donc pas que raisonner des effets et des causes soit favorable à l’éveil des consciences ?
―Ça peut parfois aider. Mais il faut d’abord cultiver notre jardin.
―Je suis d’accord avec vous, Elperïn, acquiesça son interlocuteur : je crois que nous allons très bien nous entendre.
S’amusant de leurs fines allusions, le myrmidon et son nouvel ami trinquèrent à la philosophie.
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