Detox, tome 2

On est dans la droite lignée du tome précédent. Certains passages peuvent semble incongrus, notamment l'apparition du taureau furibond.
Je dois avouer que je suis un peu déçue par la fin. Tout ça pour en finir là.
Mais bon, ça reste une BD sympathique à lire.

suite et fin, de cet homme qui concentre toute la toxicité de l'homme civilisé : gros mangeur, gros fumeur, venal, adulterin, etc. Son stage au fin fond de la campagne va-t-il lui permettre de se sentir mieux,, et de revenir a des valeurs plus main stream ? L'avancée du recit semble indiquer qu'il en prend le chemin, mais...
Style graphique au top, couleur dans la gamme ocre (bien choisies, mais peut-etre trop dans la meme gamme ???), une histoire simple comme JIM le fait habituellement, en mode feel good. Moment agreable

Exutoire.
D'Ogremont poursuit son stage de pleine nature où jeûne rime avec dépouillement. Des rapprochements avec d'autres stagiaires s'opèrent car la remontée des peurs enfouies est douloureuse. La mise à nu permet de se voir sans fard mais la lucidité a un prix.
Le livre 2 de Détox poursuit sans rupture sur la lancée du premier tome. Matthias d'Ogremont expose ses lézardes derrière sa carrure de catcheur et gagne en profondeur. L'empathie du lecteur va de pair avec l'humanité dévoilée de Matthias. On peut toutefois trouver que les niaiseries s'accumulent notamment là où elles ne devraient pas être comme dans les feuillets du cancéreux en phase terminale sur lesquels des pensées sentencieuses et vaines pourraient composer le grand livre de la vie. C'est peine perdue et ça fait mal mais le scénariste espiègle déconstruit les postures et il accorde aux feuilles volantes une sortie inédite digne des plus belles feuilles de chou. Jim sait se saisir de l'air du temps pour le faire vibrer avec l'ironie du sort.

Ce qui m'a le plus plu? Les chèvres. Ces satané chèvres qui réveillent les participants du stage détox. Ces même chèvres qui troublent la réflexion de Mathias allongé sur l'herbe. Encore ces chèvres qui mangent le manuscrit d'un écrivain dont les écrits ne seront jamais publiés. Pourquoi est ce que je fais une fixation sur les chèvres? Et bien tout simplement car elles sont magnifiquement dessinées et qu'elles m'on bien fait rire tout au long de ce deuxième tome. La notion de territorialité est abordée ainsi que celle de changement pour finalement arriver à l'acceptation.

Deux albums de Jim et Gallo pour passer un moment sympathique autour d'un thème d'actualité : apprendre à se poser, s'arrêter, à ne plus confondre fuite en avant et succès dans la vie.
Le personnage central, Mathias d'Ogremont semble heureux. Il bouffe la vie au sens propre et figuré, a réussi, semble être en maîtrise de sa vie bien qu'ultra connecté et hyper stressé.
Mais un jour tout bascule et il va se retrouver embarquer dans une expérience initiatique : passer une semaine en pleine nature, seul... ou presque... avec pour seul refuge une toile de tente et seule nourriture une boisson détoxifiante!
Et s'il y avait une vie sans la 4G?

Après le déni vient le temps de l'acceptation.
On retrouve toujours avec le sourire Mathias qui a accepté de vivre pleinement son stage.
un récit qui cette fois souligne l'importance de se retrouver avec soi-même, d'accepter, de se poser et de se connecter à soi-même.

La menthe est une plante et le citron est un fruit, donc le mojito c'est détox, hein?
Mathias est parti en stage DETOX: plus d'ordinateur, de téléphone... Y-a -t -il une vie sans la 4G?


Mathias voulait se tirer de ce stage, en partant avec Adèle pour boire un coup dans un bar perdu. Après c'est devenu brumeux, et c'est le psy qui l'a ramené...
Non, ça n'existe pas une bière détox...


- "C'est un pétos?
- Mais non, ça n'a rien à voir, c'est médical."
Et voilà que le psy sort de la tente de Mathias.
- On n'a pas couché ensemble, hein?


"-Mais je le rassure tout de suite. J'ai résisté à toutes ses avances, mais il est un peu câlin, hein? Je plaisante, vous n'êtes pas mon type. Des poils partout, du gras...."


Et voilà Mathias, écroulé sur l'herbe, le dos bloqué en train de hurler à l'aide. Mais les chèvres autour n'en ont cure: " greling, greling,greling"
-"Bandes de boucs, épargnez moi vos ébats. Mais dégagez, allez secouer vos clochettes ailleurs!"


Après les chèvres, voici un car entier de non-textiles, des nudistes quoi! Sans parler du crapaud dans les toilettes sèches. Pas possible de pisser tranquille?


J'ai essayé de voir ce qu'il y a dans cette cure de détox, mais il faut accepter les cookies sur le site, alors que je suis un régime?:)

On retrouve Matthias avec beaucoup de plaisir. Et ça y est, il arrive à vraiment se détendre et prendre le temps de ne rien faire et surtout l'accepter. Il apparaît plus sympa et paradoxalement moins sauvage que dans l'épisode précédent. Et puis, on apprend ce qui lui pesait depuis l'enfance.
Cette BD est une ode à la tolérance: tout un chacun porte ses émotions, ses perceptions, ses douleurs et ses joies et on peut quand même réussir à communiquer et à s'entendre. C'est un livre qui fait du bien par son message mais aussi parce qu'il est plein d'humour. À lire

Après une révision du tome 1, je me suis lancée dans cette lecture longtemps attendue : le livre ne touche pas les étagères depuis qu'il est arrivé à la médiathèque.
Et je dois avouer être un peu déçue par cette fin d'histoire. Autant la mise en place du personnage avait été longue, autant la fin de son aventure et les impacts sur sa vie me semble trop rapidement racontés. Je crois que je n'aurais pas été un tome supplémentaire.
Peut-être que ça manquait un peu de profondeur, pour parler d'un stage assez "ésotérique" c'est dommage.
Mais ça ne peut pas marcher à tout les coups

Deuxième tome où l'on retrouve cet homme toujours au 'vert' qui tente de se désintoxiquer de sa vie moderne. Dommage qu'il n'y a pas de petit résumé de rappel du premier tome ! (lu il y a deux ans). Gentillet, sensation de déjà vu. Vaut le détour surtout pour les dessins aux couleurs chaudes.