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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La première chose que je fais quand je vois un livre non encore lu de cet écrivain, je m'en empare. Mais déjà, j'ai un petit doute : vais-je adorer comme au début, lors de la lecture de ses premiers romans, ou vais-je être déçue ?
Eh bien ici, c'est la seconde option…

Armel Job nous démontre ici les dangers du mensonge et de la dissimulation. Je ne vous dévoilerai rien de l'histoire, mais je vous dirai qu'il s'agit de paternité (oui, bon, le titre le révèle déjà), de secrets, de famille, d'actes commis dans la jeunesse, de révélations au seuil de la mort qui peuvent tout bouleverser.
Non, je ne dévoile rien car tout s'imbrique au fur et à mesure des pages, qui viennent démentir ce qui a été révélé, puis retournent en arrière pour changer de narrateur.

C'est cela justement qui m'a été passablement pénible : voir les points de vue différents avec moultes tergiversations pas spécialement intéressantes.
Armel Job qui excellait dans ses premiers romans (oui, je sais, j'y reviens toujours, mais bon Dieu que c'était jouissif de lire « Tu ne jugeras point », « la femme manquée », « Baigneuse nue sur un rocher ») et même dans les suivants, parce qu'il révélait à mots contenus la psychologie de ses personnages, nous explique ici en long et en large toutes les émotions par lesquelles passent les 2 protagonistes.
Et pour moi, trop, c'est trop. Rien ne se laisse plus deviner, tout nous est conté.
Quel dommage…

Vu sur la 1e de couverture : « La dissection au scalpel de l'humain dans ses complexités et ses paradoxes »… Eh bien je préfère le vague, les zones où l'esprit vagabonde, plutôt que le trop concret, trop découpé, où l'oeil est guidé avec netteté.
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Alban Jessel a tout pour être heureux : il est marié à Lydie depuis plus de vingt ans, ils ont deux grands enfants étudiant à l'université, et il dirige une entreprise paysagiste prospère.

Un vendredi soir peu avant la fermeture, il reçoit un coup de fil d'une jeune fille qui tient à le rencontrer car elle aurait des révélations à lui faire. Intrigué mais curieux, Alban accepte ce rendez-vous étrange. Pour l'honorer, il profitera de sa balade dominicale sur la Batte à Liège - c'est ainsi qu'on appelle le marché qui déroule tous les dimanches matins le long de la Meuse à Liège-Belgique : c'est le plus ancien et le plus grand marché belge et son nom trouve ses origines vers 1561 : batte signifie quai.

La jeune fille, Virginie, lui annonce qu'elle est la fille d'une certaine Michelle (appelée aussi Carol) , et qu'elle exécute ses dernières volontés édictées avant son décès : Alban serait le père. Il doit fouiller au plus profond de sa mémoire pour se rappeler un amour de jeunesse, bien avant Lydie.

Et voilà que sa vie bascule. La suite de l'histoire est faite de rebondissements, de mensonges, de faux-semblants, de conséquences d'actes du passé qu'il faut assumer, de besoin de réparation.

Chacun doit continuer de vivre avec ses propres vérités, faire la paix avec son passé, remettre en question sa place dans la famille qu'il a construite.

Armel Job, comme à son habitude, plante de décor de ce roman en Belgique et plus précisément à Liège. Il crée des personnages qui pourraient être nos voisins, il dissèque les failles et les sentiments humains. Il ne juge pas, il montre tout simplement l'Homme tel qu'il est.

Bien qu'il y ait pas mal d'ingrédients qui auraient pu m'intéresser, je suis déçue par la "tournure" qu'a choisi Armel Job pour ce roman. J'ai d'ailleurs eu du mal à terminer ce livre, j'avais l'impression qu'il se trainait en longueur. Je n'arrivais qu'à lire que peu de pages à la fois. Mais je voulais connaître la fin.
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L'écriture est fluide et la lecture agréable. J'ai néanmoins été déçue par le fond et la tournure de l'histoire que je nommerais vaudevillesque...
J'apprécie pourtant l'auteur dans d'autres de ses oeuvres que j'ai lues mais je referme celle-ci avec un goût amer, comme si l'auteur avait voulu "en faire trop" ?
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Nominé prix des lecteurs Club 2022 - sélection romans
Ce livre présente une triple similitude avec ma précédente lecture (Qu'importe la couleur ciel de Valérie Cohen) : le fait que ces deux romans font partie du prix des Lecteurs Club, qu'ils traitent tous les deux du sujet de la filiation et, enfin, qu'à nouveau - il en est coutumier dans ses différents roman - Armel Job emploie erronément "les Ardennes" en lieu et place de l'Ardenne (les seules Ardennes qui existent sont soit flamandes, soit françaises... bref !).
Il est très compliqué de parler de ce livre sans en révéler toute l'essence, de casser le suspense et les rebondissements dont il est composé.
C'est l'histoire d'une famille bien sous tous rapports dont la vie, au détour d'un coup de fil passé par une inconnue au père, va être complètement chamboulée.
La plume d'Armel Job est, comme d'habitude, passionnante; il est impossible de lâcher ce livre tant le lecteur est pris dans le tourbillon de l'histoire.
Le découpage de l'histoire en deux voix donne également un double éclairage - d'une part, celui d'Alban, de l'autre celui de Virginie.
Une histoire assez abracadabrante aux divers rebondissements qui suscite une réelle réflexion face aux divers thèmes abordés.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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