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Doug Mahnke (Illustrateur)
EAN : 9781401229528
272 pages
DC Comics (19/07/2011)
4/5   2 notes
Résumé :
Comics hottest writer Geoff Johns (GREEN LANTERN: SINESTRO CORPS WAR, THE FLASH, ACTION COMICS, JSA) and superstar artist Doug Mahnke (JLA, BATMAN, SUPERMAN) raise the dead in this must-read tie-in to the most anticipated comics event of the year, BLACKEST NIGHT. This hardcover collection starring Hal Jordan expands on the War of the Light as the evil Black Lanterns descend on all of the Corps throughout the universe, explains villain Black Hand's connection to deat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome regroupe les épisodes 43 à 52 de la série mensuelle Green Lantern. Il fait suite à Agent Orange et il vaut mieux avoir lu Blackest Night avant (ou en même temps).

L'épisode 43 narre la transformation de William Hand en Black Hand. Il est illustré par Doug Manhke, encré par Christian Alamy. Geoff Johns permet au meneur des Black Lantern de s'incarner dans un récit d'origine morbide à souhait, rendu encore plus dérangeant par un Doug Manhke en grande forme, tout en finesse, en précision avec un mariage réussi d'images d'une vie ordinaire et de situations chocs d'une intensité difficile à soutenir.

L'épisode 49 est également différent dans la mesure où il s'attache exclusivement à la mission de reconnaissance de John Stewart sur Xanshi (la planète qu'il n'a pas sur sauver dans Cosmic Odyssey) pour essayer de la débarrasser de son infestation de Black Lanterns (dessins d'Ed Benes, très dynamiques). Cet affrontement est entrecoupé de souvenirs d'un combat dans un pays indéterminé du temps où il était soldat dans l'armée (dessins de Marcos Marz, professionnels sans être impressionnants).

Pour le reste l'histoire emmène le lecteur à différents moments au cours de Blackest Night : le combat du Martian Manhunter contre Flash et Green Lantern, la difficile formation de l'alliance entre Sinestro et les Zamarons, l'arrivée de la tribu Indigo, la lutte sans merci entre Sinestro et Mongul pour prendre la tête de l'escadron jaune, l'implication dans le conflit d'Atrocitus et Larfleeze, la réapparition de Parallax, la transformation du Spectre en Black Lantern et la lutte qui s'en suit, etc.

Ce tome permet à Geoff Johns d'aborder et de développer des situations qui auraient alourdi "Blackest Night", mais qui sont indispensables dans la logique de l'univers partagé DC. Il est impensable d'envisager une crise de cette ampleur sans l'implication du Spectre (Crispus Allen dans la présente incarnation). Traiter son apparition dans la série Green Lantern permet à l'auteur de disposer de suffisamment de place (en nombre de pages) pour raconter cette partie de l'intrigue dans des conditions dramatiques satisfaisantes. En tant qu'amateur modéré des crossovers, j'ai nettement préféré ce tome à "Blackest Night" car le récit se concentre sur un nombre de personnages (un peu) plus réduit et transcrit parfaitement leurs dilemmes moraux et leurs motivations. de fait ce tome s'inscrit dans les thèmes développés dans les précédents sans solution de continuité. Hal Jordan occupe la place principale du récit et l'affrontement contre le Spectre renvoie aux faits établis dans Rebirth sur la base d'une logique sans faille et de motivations fortes qui provoquent un degré élevé d'immersion et d'empathie chez le lecteur.

Autant les dessins d'Ivan Reis m'avaient paru un peu fades dans Blackest Night, autant Geoff Johns crée des situations exceptionnelles qui mettent en valeur les capacités inhabituelles de Doug Manhke. Cet auteur a un style affirmé qui marie une ligne plutôt claire avec une obsession compulsive du détail morbide ou provocateur. Les origines de Black Hand lui donnent l'occasion de suggérer des actes malsains de nécrophilie. Dans l'épisode 51, il s'encre lui même pour un combat titanesque très inventif avec une précision et une expressivité remarquable. Il maîtrise également à la perfection l'apparence des Lanterns de chaque couleur : son Atrocitus est aussi repoussant et dérangeant que celui illustré par Shane Davis, son Larfleeze est une créature aussi détestable qu'étrangement attachante. Chaque combat est facile à lire et dégage une énergie et une férocité qui font peur.

Il est vrai qu'il est difficilement imaginable de lire ce tome sans avoir lu "Blackest Night" et que le choix de Johns est de privilégier le développement de quelques scènes clefs, ce qui introduit une cassure de rythme entre les différents épisodes. Cependant, les éditeurs ont pris la peine de rajouter un texte de transition entre chaque épisode pour synthétiser les événements survenus entretemps dans le crossover. Geoff Johns est déchaîné et il concocte des séquences d'une force incroyable en resserrant l'intrigue autour de quelques personnages (Hal Jordan, Sinestro et Carol Ferris), tout en glissant quelques pépites (apparition des Alpha Lanterns, de Khufu et Chay-Ara, etc.). Doug Manhke a enfin trouvé son point d'équilibre et se lâche pour des planches mémorables qui s'impriment dans la rétine.
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