Comme on nous l'avait laissé entendre dans le tome précédent, l'affrontement entre les ligues va avoir lieu. On retrouve donc la Justice League, la Justice League of America, la Justice League Dark sans oublier la Societé Secrète qui manipule tout ce petit monde.
La tension monte au fil des chapitres, causée bien évidemment par la détestable Amanda Waller qui veut contrôler tout le monde. Elle est imbuvable, et chacune de ses apparition m'énerve au plus haut point. Ce personnage est donc parfaitement bien fichu, et nous fait apprécier les héros qui eux veulent aider les gens et pas tout régenter. de toute façon, j'ai toujours détesté l'A.R.G.U.S, tout comme je ne supporte pas le Shields chez Marvel. Les humains qui veulent s'occuper des choses qui les dépassent, cela m'horripile au plus au point. Mais c'est justement ce qui conduit à beaucoup d'intrigues intéressantes.
Au milieu des chapitres de guerre, on trouve d'autres chapitres qui se centrent sur certains personnages, notamment Pandore et Phantom Stranger, un peu comme dans le dernier tome ou l'on découvrait un pan d'histoire sur le Limier Martien.
Ce tome est bien plus dense que les précédents et il s'y passe un nombre incroyable de choses. de plus, une taupe se cache parmi nos héros, et on s'amuse à chercher qui cela pourrait être. La fin est épique, et une fois de plus nous donne envie de lire la suite !
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Ce volume est centré sur l'affrontement entre plusieurs ligues de héros : la Justice League (Superman, Batman,…) indépendante, la Justice League of America (le Limier Martien, Hawkman,…) drivée par le gouvernement américain en la personne d'Amanda Waller, et la Ligue des Ténèbres (Deadman, Constantine,…).
Le terme de « guerre » employé dans le titre (La Guerre des Ligues) est trop fort. Aucun de ses groupes ne considère les autres comme véritablement dangereux. On se menace, on fait chauffer la testostérone (mêmes les filles, oui) et on engage brièvement dans de belles double pages mais ça ne va pas bien loin. On redevient vite raisonnable pour se concentrer sur les vrais problèmes.
Pourquoi autant de tension ? Elle est surtout provoquée par la politicienne, chantre des USA, Amanda Waller. Les seuls héros qu'elle tolère sont ceux sous son contrôle (la JLA). Les autres doivent être neutralisés, enfermés, éliminés. Elle cherche la faute chez la Ligue originelle. Au premier franchissement de frontière illégal, elle leur rentre dans le lard. C'est Nick Fury en plus extrémiste. Détestable !
Mais le véritable enjeu ici est de gérer la Boîte de Pandore qui est réapparue, et qui se comporte comme l'Anneau de Sauron, poussant chaque être qui la touche à se comporter de façon maléfique. Cette boîte est liée au destin de trois immortels, Pandore elle-même (qui prend ici des traits communs avec l'Eve biblique ; le malheur de l'humanité propagé par une femme, etc.), le Phantom Stranger et Question (ils apparaissaient déjà dans certains volumes précédents), qui viennent ajouter à la confusion ambiante.
Tout ce petit monde est manipulé par un homme qui ressemble à un John Steed blafard : l'Outsider, dont le but est d'ouvrir la Boîte.
L'histoire se lit avec plaisir, surtout grâce à la stratégie inexorable de l'Outsider – il a d'ailleurs introduit une taupe dans la Ligue et l'on passe son temps à se demander de qui il s'agit – et à l'accent porté sur le caractère de quelques héros : un Superman profondément affaibli mais restant résolu et une Wonder Woman impitoyable envers ses ennemis.
La fin apporte plus d'une impressionnante révélation : qui est la taupe, qui est l'Outsider et ce qu'est vraiment la Boîte. Cliffhanger qui donne envie de se précipiter sur la suite.
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TROMPERIE SUR LA MARCHANDISE !!!
Le titre de cette critique n'est pas anodin. Il reflète à la fois le sentiment des protagonistes concernant la boite de Pandore et le mien à la fin de la lecture de ce tome.
D'après le titre de ce tome 5 de Justice League, nous devions assister à une "guerre des Ligues". Or il n'en est rien ! Comme le suggère la couverture, nous avons plutôt droit à une "enquête de la Trinité DC" (Superman, Batman et Wonder Woman) pour savoir QUI a manipulé l'Homme d'Acier et COMMENT ?
Geoff Johns annonce cet event depuis le début des New52 à grands coups de teasing et le lecteur a droit à... beaucoup de bruit pour pas grand-chose !
C'est long, très long, trop long => 296 pages d'enquête, de bagarres de cour de récré et surtout de parlote entre ceux qui soutiennent soit la théorie de Wonder Woman, soit celle de Batman ou encore celle de Superman pour arriver à une très bonne conclusion au cours de laquelle on se rend compte que chacun détenait une partie de la vérité.
REMARQUE => 2 faux raccords...
1) Superman est barbu au moment où il sauve les otages et la page d'après il ne l'est plus...
2) La présence d'Aquaman... Il ne devrait pas faire partie de l'event Trinity War (JL, tome 5), ni de Forever Evil (JL, tomes 6 et 7) vu qu'il est au même moment dans le coma durant 6 mois (La mort du Roi - Aquaman, tome 3)
Voilà pour la petite histoire...
Le SCENARIO...
Le prologue nous montre le recrutement de la ligue de justice.
3 nouveaux membres: Element Woman, Firestorm et Atomica.
J'ai pas compris le choix de la ligue sur Element Woman car elle est inutile et franchement je la vois mal sur un champ de bataille. J'ai pas accroché du tout.
Le cas de Firestorm est différent car même s'il devient vite saoulant en raison du fait qu'il se parle constamment à lui-même vu qu'il est la fusion de deux ados, ses pouvoirs sont un atout non négligeable pour la Ligue.
Reste Atomica qui, selon moi, tire parfaitement son épingle du jeu et est dotée d'une caractérisation soignée. C'est la grande gagnante de cet event !
Vient ensuite l'une des parties les plus intéressantes à mes yeux, la question de l'interventionnisme de Superman et de Wonder Woman. J'ai adoré leur discussion autour de ce thème: Diana trouve cela une bonne idée de braver l'interdit pour sauver des vies tandis que Clark estime qu'interférer dans la géo-politique mondiale ne ferait qu'empirer les choses. L'inquiétude de Bruce vis-à-vis des actions du couple de super-héros est également plein de bon sens et reflète parfaitement la psychologie de Batman. C'est le meilleur passage du livre.
Selon moi, l'intrigue est bien menée jusqu'à ce que Superman demande à être emprisonné... après c'est le bordel. Non pas du fait de ce qui arrive à l'Homme d'Acier (je trouve cela fort culotté et très intéressant comme situation) mais parce que Geoff Johns se perd dans une enquête longue, lente et très ennuyeuse qui donne l'impression au lecteur de n'être qu'un prétexte à ce qui va arriver... et au vu de la conclusion du tome, c'est le cas.
D'ailleurs, les 3/4 des personnages sont inutiles et font de la figuration tant l'accent est mis sur le trio Batman, Superman et Wonder Woman. Dans la catégorie "je suis là mais je ne sers à rien", il y a bien sûr l'ensemble de la Justice League of America mais également tous les autres membres de la ligue originale et une grande partie de la ligue des Ténèbres. Mais la Palme d'or du perso inutile revient incontestablement à Question !!!
En revanche, Atomica, Phantom Stranger, Pandora et Zatanna ont droit à une belle mise en avant.
Et j'allais oublier le mec le plus cool de l'histoire... J'ai nommé : John CONSTANTINE. J'ai kiffé sa caractérisation et le twist final le concernant avec la boîte de Pandore... C'est juste jubilatoire tant c'est bien trouvé !
En ce qui concerne le dernier chapitre, il faut reconnaître qu'il est bien écrit et que la conclusion est indiscutablement un des points positifs de ce 5ème opus !
Les DESSINS...
C'est une équipe de football au complet qui officie sur cet event ==> 11 dessinateurs.
Autant dire que pour l'homogénéité du dessin, on repassera !
Faut voir le coté positif, il y en a pour tous les goûts :p
Non mais sérieusement c'est pas terrible. Selon moi, seuls Ivan Reis et Mikel Janin prestent à un haut niveau. Il y a également les deux chapitres de Trinity of sin sur Pandora et le Phantom Stranger qui sont de bonne facture. Quant à Doug Mahnke, il bâcle la moitié du temps le visage des protagonistes.
Le reste de l'équipe graphique est composé de seconds couteaux dont le trait ne m'inspire rien de bon... (le chapitre de Justice League #20 avec Gene Ha est D-E-G-U-E-U-L-A-S-S-E).
Pour conclure, je dirais que Geoff Johns nous a bien trompé avec cette guerre des ligues qui promettait tellement mieux ! La Guerre est une interminable enquête et les dessins pâtissent du trop grand nombre de dessinateurs. En revanche, le cliffhanger final menant à Forever Evil (Le règne du mal - JL, tomes 6 et 7) est une réussite.
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J'ai adoré ce tome (tout comme les précédents) et particulièrement la fin !! Waouh je ne m'y attendais pas !
Surtout pour Atom...
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Face à une question, l'homme a tendance à se tourner vers la logique et la science. Ça lui donne l'impression de contrôler ce qui lui échappe.
Mais voilà la véritable question: vers qui se tournent les dieux quand ils ne peuvent résoudre une énigme?