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3,86

sur 545 notes
Ce livre laisse un sentiment étrange : l'impression que c'est dans la douleur et les épreuves que l'on peut apprendre à aimer la vie ! Nietzsche ne dit-il que "tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" ?!
Ecrit sous forme de dialogue entre Socrate et l'auteur, l'on est très vite interpellé par la profondeur des sentiments (l'amitié, la sincérité, l'entraide, ...) et la justesse du ton.
J'ai particulièrement aimé le passage qui parle de la "distance" souvent trop grande qu'instaurent les éducateurs, médecins, infirmiers et autres paramédicaux dans leur relation "patient/thérapeute" : je pense qu'effectivement un peu plus d'empathie ne nuirait à personne !!!
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Livre écrit par Alexandre Jollien en 1999.
Il avait donc 23/24 ans lorsqu'il nous livra ce témoignage autobiographique.
Toute expérience de vie nous ouvre bien des mondes différents.
Et celui d'Alexandre Jollien contient la différence qui fait mal et peur.
Il nous en parle avec une telle sincérité, une telle humilité qu'on ne peut qu'être émus.
Au-delà de l'émotion, une interpellation nous entraîne vers un questionnement de nous-même face au handicap (effroi devant certaines attitudes et paroles) et face au système offert aux blessés de la vie.
Socrate le sauveur du jeune adolescent Alexandre Jollien est ici le reformulateur qui l'amène à se dire, à nous dire et à dire le dépassement face à la souffrance physique et psychologique et quelle souffrance!
C'est cette force devant l'adversité que je retiendrai. Merci.
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Merci aux Editions Marabout et au regretté site Bibliofolie de m'avoir donné l'occasion de découvrir ce récit.

Alexandre Jollien souffre d'un handicap (et d'emblée les mots que j'utilise ne me semblent pas adéquats, tant la souffrance n'est pas ce qui saute aux yeux dans ce livre). Les circonstances de sa naissance ont fait que son cerveau, en parfait état de marche en ce qui concerne l'intellect, est lésé pour les commandes motrices, dont celles qui régulent l'élocution. Quel combat pour cheminer le long du parcours qui est le sien! Pour faire ses preuves, dix fois plus qu'une personne ordinaire. Et pour citer Bernard Werber, Alexandre a l'amour pour épée, l'humour pour bouclier. C'st par l'humour, et l'auto-dérision qu'il réussit à s'intégrer dans la société, si prompte, à juger par peur ou par ignorance.
Ce livre est un témoignage personnel mais Alexandre parle aussi avec beaucoup d'empathie de ceux qui furent ses pairs pendant les années de séjour en institution. C'est aussi l'occasion de pointer du doigt le fonctionnement de ces structures, certes indispensables et bien souvent efficaces, mais qui risquent si elles prennent le moule administratif et réglementaire qui fait tache d'huile de nos jours, de perdre toute trace d'humanité.
Nous sommes loin d'un pamphlet : Alexandre remercie grandement nombre de ses amis, qui l'ont soutenu au cours des différentes étapes de ce parcours et l'ont fait accédé à un épanouissement personnel bien mérité
Le livre est construit sous la forme d'un dialogue, avec Socrate lui-même, excusez du peu. Comme à l'accoutumée Socrate pose les questions pour faire cheminer la pensée de son interlocuteur. Sauf qu'ici, on se demande (d'ailleurs non, on en est sûr) que la réponse précède la question! Peu importe, cela donne une belle vivacité au texte qui fait que je l'ai lu d'une traite (il faudra peut-être que j'y revienne pour être sûre de ne pas être passée à côté de notions importantes).
Alexandre, vous êtes une belle âme.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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L'éloge de la faiblesse est un livre simple pour nous encourager à penser. En effet, inutile de "connaître" les philosophes, la vie se charge bien de nous donner matière à réflexion. Alexandre Jollien se met en scène face à Socrate (qui n'est là que pour servir de point d'appui et trouver la question derrière l'affirmation) et raconte comment son handicap l'a élevé à la pensée. le thème lui même, sur l'acceptation des différences et le handicap est traité par une personne qui le vit au quotidien. Mais le sujet du livre, et ce qui m'a touchée reste LA question fondamentale, celle de la philosophie : comment devons-nous vivre ? Une belle lecture.
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Alexandre Jollien, handicapé de naissance et philosophe de formation nous retrace, dans cette première publication, son parcours intérieur ainsi que ses difficultés d'intégration.
Il a choisi de le faire sous la forme d'un dialogue avec Socrate, philosophe qu'il apprécie particulièrement.
Tout l'enjeu de ce parcours est de réussir à se réaliser et de progresser dans la joie malgré le regard des autres et leur définition de la "normalité".
La vie au centre, aussi protectrice soit-elle, n'est pas pour lui propice au vrai développement personnel et c'est surtout dans ses relations avec l'extérieur qu'il puise la volonté de se battre pour affirmer ses choix.
Ce premier témoignage, aussi touchant soit-il, manque un peu de consistance.
On sent l'approche prudente d'un premier contact avec l'édition, un peu comme s'il testait la température de l'eau avant d'y plonger.
On devine qu'il a encore beaucoup de choses à dire et ce n'est pas pour rien que d'autres livres ont suivi..
Une jolie réflexion sur le handicap et la place que lui laisse la société.
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Par le biais d'un dialogue avec Socrate, Alexandre Jollien se raconte, depuis sa naissance, son placement au Centre puis son entrée dans une école de commerce, le lycée-collège puis l'université où il étudie la philosophie.
Il évoque la difficulté de la séparation avec ses parents, la franche amitié avec ses camarades du Centre, les relations avec les éducateurs, la religion, sa définition du bonheur et aborde sa conception de la normalité.
Une belle leçon de vie et de philosophie.
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C'est un témoignage intéressant dans lequel l'auteur raconte, sous forme d'entretien imaginaire avec Socrate, comment s'est déroulée son enfance en institut spécialisé, centre d'accueil pour handicapés. Comment il y a rencontré l'amitié et la solidarité mais surtout comment il s'en est sorti par sa propre volonté et quelques rencontres mais certainement pas grâce aux éducateurs et spécialistes médicaux.
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Un tout petit livre (moins de 100 pages) qui nous fait découvrir le handicap vu par Alexandre Jollien. En effet handicapé suite à un accouchement difficile, il nous raconte son parcours dans l'institution qui l'a accueilli pendant 17 ans et ensuite son adaptation dans "le monde réel" lorsqu'il prend une grande décision : entamer des études de philosophie.

Il décrit autant le handicap physique que le monde qui l'entoure, qui le juge, ainsi pendant cet entretien fictif avec Socrate, il nous explique la différence entre "le normal" et "l'anormal".

Un livre accessible à tous, qui se lit très rapidement, et j'espère pourra faire évoluer les mentalités et les moeurs qui entourent le handicap quel qu'il soit.
Lien : http://luniversdemathilde.wo..
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Qui ne rêverait pas un jour de discuter avec un philosophe tel que Socrate ? C'est ici ce que fait Alexandre Jollien. Il se livre à Socrate, il aborde divers sujets comme l'amitié, la différence, l'humanisme et la notion de normalité. Je tire mon chapeau à Monsieu Jollien pour cette autobiographie profonde, ce livre de seulement 95 pages se lit en un rien de temps et on dévore chaque mot.
"Il faut chercher à vivre meilleur plutôt que de vivre mieux" une phrase qui peut changer une vie, Alexandre nous pousse à nous surpasser et à ne pas se contenter de ce qu'on a déjà. Ce livre est un petit bijou de la littérature philosophique doté de belles phrases qui nous donne de l'espoir et nous fait changer notre regard. J'ai été touché par la facilité qu'à l'auteur de se livrer à Socrate. Je ne peux que recommander cette belle leçon d'humanité. Ce livre est à lire et à relire !
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Cela fait longtemps que certains livres d'Alexandre Jollien figurent dans mes pense-bête et la critique de Latina sur un de ses livres m'a donné envie de découvrir une de ses lectures.
J'ai emprunté à la médiathèque de ma commune Eloge de la faiblesse mais j'avoue que j'ai été vraiment surprise en découvrant le texte. Celui-ci est un dialogue virtuel entre l'auteur et Socrate et cela m'a décontenancée. D'entrée de jeu, je n'étais pas favorablement disposé envers ce texte. Mon impression s'est confirmée par la suite car même si je respecte totalement Alexandre Jollien, ce qu'il a vécu et comment il a transformé un handicap qui, au départ, ne le destinait pas à être ce qu'il est aujourd'hui, je ne suis pas "rentrée" dans le texte.
Il n'y a pas de linéarité ici, Alexandre Jollien échange avec Socrate sur sa vie et les réflexions que cela a fait naître en lui mais justement, la forme même du texte m'a rebutée. Je pense que le même texte écrit sous forme de récit autobiographique m'aurait largement plus convaincue.
Je me suis perdue parfois et si je trouvais au départ la présence de chapitres courts permettant de souffler une bonne idée, la deuxième moitié du livre est d'un seul tenant et pour moi, lourde à digérer.
J'ai pourtant relevé quelques réflexions très justes, très "sages".
Quant à la fin, je n'en reviens toujours pas, ou mon exemplaire est défectueux ou il me manque des pages car le livre s'achève d'un manière très surprenante, en plein milieu d'une conversation. J'ai tourné plusieurs fois la page mais rien derrière, l'essai se termine brutalement.
Je ne sais pas si je renouvellerai l'expérience et lirai quelque chose d'A. Jollien tant ma déception est grande...
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