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3,01

sur 560 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Avec ce troisième roman (je précise d'emblée que je n'ai pas lu les précédents), Jonas Jonasson nous emmène tambour battant sur les pas de trois personnages à la fois déjantés et désabusés. D'abord, il y a Per Persson (le patronyme en dit déjà long), un réceptionniste d'hôtel minable privé de la vie aisée qui aurait pu être la sienne si son aïeul n'avait pas perdu tout l'argent qu'il avait engrangé à un moment de sa vie par des pratiques pour le moins douteuses. En quelque sorte escroqué de sa vie et dans l'incapacité de s'en prendre directement à ce grand-père à l'origine, pense-t-il, de tous ses maux, il fait porter à la terre entière sa frustration originelle. Johanna Kjellander, le second personnage, n'en mène pas large, elle non plus. Pasteur de son état, obligée par son pasteur de père de suivre ses traces, elle se retrouve à la rue après s'être fait virer sine die de sa paroisse après un prêche pour le moins déplacé. Audacieuse, inventive et sans scrupule (peut-il en être autrement d'un pasteur qui ne croit pas en Dieu et encore moins au Christ ?), Johanna partage avec son compagnon d'infortune une rancoeur à l'égard de la terre entière (comme Per, n'est-elle pas elle aussi victime d'un père et d'un grand-père qui ont forgé pour elle un destin dont elle ne voulait pas ?) et une irrésistible attirance pour l'argent. En grande quantité si possible. le troisième pilier du trio est celui qui a donné son titre au livre. Johan Anderson, alias Dédé le Meurtrier, est le plus ancien résident de l'hôtel minable où officie Per Persson. Un goût immodéré pour la boisson et son incapacité à pouvoir faire entendre raison sans réduire en pièces son interlocuteur ont conduit l'individu à passer sa vie en prison. Enfin libre, mais pas libéré de la bouteille, il essaye tant bien que mal de ne pas retourner derrière les barreaux.
Ces trois-là vont d'abord se rencontrer puis s'associer dans le cadre de trois “entreprises” successives qui seront autant de parties distinctes dans le récit. D'abord une entreprise de châtiments corporels pour rentabiliser le pouvoir de persuasion de Dédé le Meurtrier, puis une église célébrant le sang du Christ pour thésauriser sur la foi nouvelle du meurtrier et enfin un projet “Père Noël” pour le moins lucratif, toujours avec Dédé sur le devant de la scène telle une marionnette entre les mains de ses deux acolytes. On le voit, le pitch a quelque chose de déjanté et de loufoque. L'écriture aussi, jouant sur des associations de mots et d'idées incongrues comme autant de vannes ou de trouvailles métaphoriques propres à dérider un dépressif un dimanche pluvieux. L'ingrédient de base d'un bon bouquin qui vous emporte sur la vague burlesque ? Je l'ai cru à la lecture des premières pages. Sauf que très vite on se lasse et la lecture en devient même pénible et poussive. La magie n'opère pas. L'histoire déroule ses épisodes dans une sorte d'indifférence. Ce qui devait être une attaque potache de la religion fait pschit. Dommage.
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Par un étrange concours de circonstances Dédé le Meurtrier, criminel notoire, Per Persson, réceptionniste désargenté et Johanna Kjellander, pasteur impie, s'associent. Dédé fait le sale boulot, casse des bras, des jambes… tandis que les deux autres gèrent les commandes et surtout les recettes. Les affaires marchent bien, jusqu'au jour où Dédé décide d'abandonner toute violence et préfère faire le bien autour de lui. Cependant, ses deux acolytes ne l'entendent pas de cette oreille et ne comptent pas renoncer si facilement…

Autant annoncer tout de suite la couleur : ce livre a été une déception. Il ne présente, à mon sens, pas beaucoup d'intérêt. Il faut dire que je m'attendais à plus d'action, alors qu'en fait cela relève plus d'une arnaque financière d'envergure nationale. du coup, c'est extrêmement lent et ennuyeux.

C'est un livre qu'il faut évidemment lire au 2ème degré, mais je n'ai pas accroché à l'humour de l'auteur. C'est trop loufoque, excentrique et invraisemblable. de plus, Jonas Jonasson tire un peu sur la corde en nous servant toujours plus ou moins les mêmes blagues ou situations comiques. Ce qui finit par être lassant.

Pour ce qui est des personnages, il faut bien reconnaître qu'ils sont travaillés. D'un côté, on a Dédé, un peu rustaud, aussi bête que ses pieds et tellement naïf qu'il devient le dindon de la farce. de l'autre, on a Johanna – jeune femme au fort caractère – et Per – insignifiant et sans intérêt – unis par leur immoralité et leur cupidité dévorante. Malheureusement, aucun des trois n'est particulièrement touchant ou attachant, ce qui rend cette lecture d'autant plus longue !

En conclusion, je me suis ennuyée au cours de cette lecture, car je n'ai pas accroché aux personnages et à l'humour un peu poussif. Je ne doute pas que ce roman trouvera ses lecteurs… mais je n'en fais définitivement pas partie !

Lu dans le cadre d'une Masse critique. Merci à Babelio et aux Presses de la cité.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Je me suis réjouie de lire ce livre, reçu grâce à Babelio dans le cadre d'une masse critique spéciale. J'avais beaucoup entendu parler, comme tout le monde, du fameux « Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », et les critiques étaient unanimes. Forcément, il devrait en être de même pour « L'assassin….. », ce qui m'a amené à m'inscrire à cette opération.
Donc nous avons Dédé le Meurtrier qui sort de prison après 30 années, qui rencontre un jeune réceptionniste plutôt naïf et une femme pasteur véreuse qui va vite faire preuve d'une grande cupidité. Ils décident de s'allier pour monter une drôle d'entreprise, qui propose à ses clients de passer commande pour des châtiments corporels, sortes d'expéditions punitives. Mais c'était sans compter la découverte de Dieu par notre héros…
J'avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire, et j'ai eu un mal de chien à en venir à bout. J'ai eu l'impression de suivre une histoire de loin, sans jamais réussir à m'en imprégner. C'est tellement farfelu, que ça en est devenu grotesque à mes yeux. Heureusement la découpe en petits chapitres de 2-3 pages nous permet d'avancer dans ce récit que je qualifierai d'histoire sans queue ni tête. Les dialogues et le vocabulaire sont plutôt pauvres, j'ai eu le sentiment de lire un récit bâclé. Je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages que j'ai envie de qualifier d'insipides pour le couple réceptionniste-pasteur et grotesque pour Dédé le meurtrier. Autant vous dire que je suis venue à bout de cet ouvrage uniquement par respect pour l'équipe de Babelio qui m'a sélectionnée et parce que je n'ai pas trop pour habitude d'abandonner en route, quelle que soit la lecture. Je sais maintenant que ce genre de lecture n'est pas du tout pour moi, mais au vu des autres critiques, je vois que ce roman en a ravi certains et c'est tant mieux.

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L'Assassin qui rêvait d'une place au paradis est mon 1er Jonas Jonasson ; eh oui, j'avoue, je suis passée totalement au travers de l'engouement general du Vieux !
L'Assassin sera aussi sans doute mon dernier Jonas Jonasson ! J'étais absolument enchantée de le recevoir avec l'opération Masse critique et je l'ai commence tout de suite ....malheureusement, j'ai eu un mal de chien à le terminer et c'est bien parce que je m'y étais engagée que je suis allée au bout.
Pour moi, ce roman ne tient pas du tout ses promesses de roman "déjanté". Au contraire, j'ai trouvé ce livre...plat; moi qui suis absolument fan du style de Nadine Monfils, j'espérais quelque chose dans la meme veine et j'ai été méchamment déçue.

Ceci étant dit, un grand merci à Babelio, Masse critique et les Presses de la Cité pour l'événement, c'est toujours agréable de se voir offrir un livre :-)

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Jonas Jonasson. J'en avais tant entendu parlé ! Par un ancien camarade de classe, par une pionne de mon lycée… Lorsque l'on me l'a proposé, j'ai immédiatement sauté sur l'occasion pour le lire, voulant ainsi assouvir ma curiosité et ainsi me forger mon propre avis. Je remercie alors les éditions Presse de la Cité pour ce service-presse.

En fait, je suis déçue. Terriblement déçue. On m'avait parlé en bien de ce Monsieur ! Une écriture à tordre de rire, un humour tordant. C'est ce que l'on m'avait dit. Mais je n'ai pas trouvé la plume de Jonas Jonasson drôle. Elle ne m'a pas touché, elle m'a encore moins parlé. J'avais eu ce même problème face aux écrits d'Arto Paasalina. le style est vif, simple, assez épuré. L'humour comme l'écriture y est pince sans rire, mais bien trop distant pour que j'arrive à m'y faire. L'écriture en générale m'a dérangé, pas forcément uniquement le style de l'auteur. Certaines lignes de dialogues, même si elles font avancer l'intrigue, m'ont parues terriblement longues, alors que ce n'est pas forcément le cas. Il y a cette impression de longueur qui suintent tout le long du livre, et c'est pas agréable du tout pour le lecteur. J'ai parc contre beaucoup apprécié le point de vue, alternant entre plusieurs personnages. Nous avons ainsi une vision de l'action plus grande et plus ouverte.

En soi, l'intrigue est bien préparée que quoi assez prévisibles. Certaines actions se ressemblent, mais l'auteur joue avec très bien. Jonas Jonasson apprécie énormément les scènes absurdes, il les décrit bien et les chutes laissent souvent surpris le lecteur. L'univers et le thème développé dans ce roman m'est inconnu. le seul roman que j'ai lu et qui touche l'univers carcéral est Mon Père est Américain, que j'avais vraiment adoré. L'assassin qui rêvait d'une place au Paradis parle de repentance – alors que Mon père est Américain parle de familles. Ces thèmes sont proches, mais ils sont bien mieux abordés dans ce dernier. Jonas Jonasson nous a fait du crime un univers cliché, avec de gros bras, d'actions énormes. Ses criminels sont soit très intelligent soit complètement débile. Nous avons les deux extrêmes, mais rarement une juste normalité. Sûrement pour entraîner le rire du lecteur, mais malheureusement pas le mien.
Dédé, notre assassin, est du côté des garçons un peu benêt. Il n'en est pas attachant. Personne de ce livre n'a su être attachant. M'en voilà doublement déçue. Même Per, qui avait pourtant un certain potentiel ! Ce personnage, je l'ai trouvé bâclé. Trop lisse pour ne pas faire de l'ombre à Johanna, notre prêtre.

Oh oui, je n'ai vraiment pas apprécié cette lecture ! Pour tout vous dire, j'ai lu ces à peine quatre cents pages (écrits gros, en plus) en deux bonnes grosses semaines. Ça veut tout dire, pour une littévore comme moi. Ainsi, je vous conseillerais tout simplement de passer votre chemin (et de vous penchez un peu plus sur Mon père est Américain, soit dit en passant).
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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J'ai commencé ce roman avec grand enthousiasme puisque j'avais beaucoup apprécié la lecture de : le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Mais... ce roman m'a plutôt laissée de marbre.

La mise en place des personnages est laborieuse et maintes et maintes fois répétée. le style est pauvre, le ton est décalé mais parfois absurde
Les trois personnages sont complètement barrés et désabusés mais cela ne suffit pas à faire un bon livre.
Les vannes et bons mots impertinents se succèdent les uns les autres, mais on est loin d'une lecture fraîche et marrante.

Je me suis ennuyée...


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Lu par obligation.... franchement j'étais super contente de le recevoir car en général, même si je n'en lis pas constamment, ce genre de roman fait du bien de temps en temps.... Et bien ça n'a pas du tout marché sur moi... je ne comprend pas l'engouement que l'on a pu donné à ce livre...
On ne peut même pas se rattraper sur des personnages attachants... parce qu'ils sont désagréables, sales, et sans éthique, sans morale... le roman ne m'a même pas fait rire, ni même sourire... c'était pourtant ce qui était promis... Déçue !
Ça traine en longueur, c'est lourd, et à la page 100 , on n'a toujours pas compris où le livre va en venir... il n'y a rien d' intriguant, rien qui fait qu'on arrive pas à reposer son livre... mon livre est d'ailleurs resté très longtemps posé ...
Je lisais en parallèle millénium 4 ... une chose est sure, Per Person et Dédé le meurtrier ne font pas le poids face à Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist !!!
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Ce livre m'a été envoyé par les éditions Presse de la Cité lors de la dernière Masse Critique Babelio que je remercie grandement.

Je connaissais déjà l'auteur de par son livre « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire» qui se trouve dans ma PAL. J'avais donc beaucoup entendu parler de cet auteur et de son humour qui en faisait rire plus d'un.

Ce qui ne l'a malheureusement pas fait pour moi, je pensais me plonger dans une lecture fraîche et pleine d'humour mais cela n'a absolument pas été le cas.

On commence la première partie du livre avec une présentation de trois personnages, Dédé le meurtrier, Per Personn et Johanna Kjellander et tout le long de cette première partie j'ai eu l'impression que l'auteur ne faisait que de nous répéter le passé des personnages afin d'ajouter le plus de pages possible. L'histoire est longue et ennuyante, c'est plat et l'humour, s'il y a humour, m'a laissé complètement de marbre. Les personnages ne sont pas approfondit, le peu de romance que 'on peut apercevoir est passé par des ellipses, de deux jours je suis passé à deux ans en moins de trois lignes sans la moindre explications en détails des activités de Dédé.

Parlons de la bible car oui Dédé le meurtrier à découvert la bible mais il nous faut tout de même plus de 150 pages avant qu'il ne s'y intéresse réellement. L'auteur nous parles plus de la bible en la citant que des personnages en eux même.

Arrivé à la deuxième partie c'est une toute autre aventure qui se dresse mais encore plus centrer sur la bible et l'histoire traîne d'autant plus en longueur malgré que les chapitres soient relativement court, j'ai d'autant plus eu l'impression de perdre mon temps.

Vous l'aurez compris je n'ai absolument pas aimé ce livre et je l'ai d'ailleurs stoppé ma lecture à 250 pages. J'ai préféré abandonné ce livre avant de détester ma lecture pour me plonger dans une autre lecture plutôt que de continuer d'avoir l'impression de perdre mon temps en lisant ce livre que je ne vous recommande donc absolument pas.

Lien : http://l-univers-d-ocseve.bl..
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Comment dire sans être désagréable.... Nul. Sans aucun intérêt que de faire un nouvel ouvrage pour l'auteur
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Je ne suis pas entrer dedans......Je ne l'ai pas terminé.....
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