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3,87

sur 450 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je lis rarement des polars dits nordiques. Celui-ci, à quatre mains, me semblait plus sympathique que bon nombre d'entre eux. En tout cas moins macabre...

L'intrigue se situe dans le passé de l'Islande, principalement en 1986. Cette année-là l'île fêtait le bicentenaire de la fondation de Reykjavik et accueillait pour une courte visite Reagan et Gorbatchev.

Trente ans plus tôt, en 1956, une adolescente disparaissait au début du mois d'août. Elle était employée pour l'été chez des particuliers de l'île de Videy, non loin de Reykjavik. L'affaire n'avait jamais été élucidée et restait présente dans la mémoire de tout un chacun car tous les dix ans la presse relançait un point sur ce drame. Cette année 1986 c'est le journaliste Valur qui va s'en charger. Et il est déterminé à trouver du nouveau...

L'intrigue de ce roman est bien menée. Difficile de deviner quelle a été la part de chacun des deux écrivains, dont un n'est autre que la Première Ministre en exercice.

Si j'ai beaucoup aimé le dépaysement (on n'imagine pas toutes les particularités de ce pays peuplé d'environ 320 000 habitants), je dois avouer que mon intérêt pour l'enquête s'est tari au fur et à mesure de sa progression, malgré un coup de théâtre important au milieu du roman. Je regrette également des invraisemblances beaucoup trop flagrantes (mais que fait la Police ?).

Ce roman sympathique n'est pas inoubliable. Mais il se laisse lire gentiment.
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L'intrigue se poursuit sur trois décennies avec , au départ, en 1956 , la disparition de Lára, une jeune fille de 15 ans venue travailler sur l'ile de Viken, à proximité de Reykjavik chez un couple de notables . L'enquête initiale n'avait pu aboutir à la résolution de cette affaire et la photo de Lára est restée comme une épine dans le coeur de beaucoup d'islandais .

En 1986, Valur, jeune journaliste ressuscite une nouvelle fois l'énigme avec l'ambition de l'élucider. Il prend contact avec tous les protagonistes de l'époque mais cela ne plait pas à tout le monde.

Pendant ce temps, la capitale islandaise qui va fêter son bicentenaire sort de l'anonymat lors de l'annonce de la rencontre entre les présidents Reagan et Gorbatchev.
La ville se modernise, de nouveaux quartiers se construisent et bien sûr devient l'objet de convoitises d'investisseurs et de promoteurs plus ou moins bien intentionnés ...

L'intrigue n'est pas vraiment originale mais cela se lit sans déplaisir mais vite oubliée ...

Lu en Novembre 2023
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6 août 1956, Kristján est un jeune policier en charge de l'enquête sur la disparition d'une adolescente. Il se rend sur l'île de Videy pour interroger ses employeurs : Lára était aide-ménagère saisonnière. 8 août 1966, 7 août 1976... les décennies passent et l'affaire qui a ému toute l'Islande demeure sans explication.
14 août 1986, Valur Róbertsson décide de commémorer la disparition dans une série d'articles de presse. Il relance ainsi l'enquête et la machine médiatique se met en branle. Sunna, sa soeur, est contrainte de reprendre l'investigation à sa suite : parviendra-t-elle à résoudre le mystère, à retrouver Lára 30 ans plus tard et faire éclater la vérité ?

C'est le premier ouvrage de Ragnar Jónasson que je lis et je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions de la Martinière de m'avoir permis de découvrir #Reykjavik !

J'ai aimé me replonger dans le milieu des 1980 et j'ai découvert beaucoup de chose sur l'Islande, son histoire, certaines traditions et le mode de vie de ce pays occidental si atypique. J'ai beaucoup apprécié ce petit dépaysement ! J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages du début du livre (années 1956, 1966 et 1976), mais dès l'arrivée de Valur, j'ai ressenti un regain d'intérêt pour le roman. L'intrigue fait appel à de nombreux personnages, listés en début de livre, mais on parvient aisément à suivre qui est qui. Cela rend la liste un peu inutile... Dommage car elle peut effrayer un peu. Je n'ai pas eu besoin non plus de me référer à la carte de l'Islande. Il y a peu de péripéties au cours des trois premières décennies, puis les révélations et surprises s'enchaînent dans la seconde moitié (surtout à la fin de la première partie).

Le journalisme, la célébrité, la politique, L Histoire, la société Islandaise des années 80' sont autant de thèmes abordés dans l'enquête. La construction est intéressante : à l'enchaînement succinct des décennies succède le déroulement des jours d'août à octobre 1986. J'ai apprécié le style accessible, agréable, bien écrit en toute simplicité. L'enquête est lente mais palpitante : j'y ai trouvé quelques longueurs savoureuses, propres au roman policier.

#Reykjavik #NetGalleyFrance
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1956, une jeune fille disparaît.
Trente ans plus tard, un jeune journaliste s'attaque au mystère, la jeune fille n'ayant jamais été retrouvée.
L'enquête de 1956 est très prenante. le personnage du policier est attachant, jeune, inexpérimenté mais déjà torturé par sa conscience.
Nous voici en 1986 et c'est une autre enquête qui est menée par Value, un jeune homme également très sympathique.
Tous les personnages sont bien construits et dotés d'une telle profondeur que j'aurais aimé discuter avec eux. Mais voilà, tous ces détails nuisent à l'intrigue qui se noie dans les pensées et émotions de ces personnages.
Un polar un peu trop bavard, une intrigue mince, très mince.
Bref, une déception

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Si pour vous, vacances de Noël rime avec neige et froid mais que dans votre région, pas un flocon ne tombe, Reykjavik vous assure un certain dépaysement (même si cela se passe principalement au moins d'août) avec ses noms imprononçables, ses coutumes et cette île Videy quasi inhabitée dont il est beaucoup question.

Comme souvent dans les romans policiers de Ragnar Jonasson, le passé qu'on croyait enterré refait surface …même 30 ans après

Quand on a lu tous les autres livres de cet auteur, on a un peu un sentiment de déjà vu mais je ne boude jamais mon plaisir lorsqu'il s'agit de passer quelques heures en Islande et de me laisser transporter dans cette atmosphère si particulière. Reykjavík Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir

"L'atmosphère et la luminosité du mois d'août l'avaient toujours fasciné : ce dernier souffle de l'été, lorsque la nuit recommençait à tomber après plusieurs mois de jour perpétuel, cette promesse d'automne et de givre nocturne imminents..."
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Été 1956, Lára une jeune adolescente disparaît alors qu'elle travaille pour un couple influent installé sur la petite île de Videy, au large de Reykjavik.
Les années passent, cette disparition reste un mystère.
Tous les 10 ans, les journaux locaux s'intéressent de nouveau à l'affaire, malheureusement sans y apporter de nouvelles pistes.
Jusqu'à cet été 1986 où Valdur, jeune journaliste passionné, reprend le flambeau et est bien décidé à découvrir où est Lára, ce qu'il lui est arrivé.

Personnages influents, entre-soi, corruption, les personnes concernées de près ou de loin dans cette disparition sont évidemment beaucoup trop puissantes pour qu'une enquête soit menée correctement.

Le rythme de ce roman est très lent et se résume bien souvent à des tentatives d'interviews, soldées d'échec, encore et encore, et finalement une fulgurance et hop c'est terminé.

Sentiment vraiment très mitigé après cette lecture malgré un twist en milieu de roman, j'ai toutefois beaucoup aimé l'aspect témoignage de la vie islandaise avec les débuts de l'ouverture du pays vers le monde et la modernité importée.
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Le grand pouvoir du fantasme est son arme à double tranchant, et le problème avec les romans très attendus c'est qu'ils créent du fantasme, au risque de décevoir par manque d'objectivité.

Ce duo improbable du mondialement connu Ragnar Jónasson, auteur à succès de nombreux polars et thrillers Islandais et de Madame la Première Ministre Islandaise était tellement attendu, que je ne sais, sur le fruit de leur travail, si c'est le roman qui me déçoit ou si ce sont mes attentes, peut-être trop élevées par une communication médiatique importante, qui m'aveuglent.

Tout commence le 6 Août 1956, à Videy, une petite île d'Islande où Lára, adolescente employée chez Ólöf et Óttar à disparu du jour au lendemain.

L'enquête policière est rapide et bâclée par la pression de supérieurs soucieux de préserver monsieur l'employeur de la jeune fille.

Rapidement nous arrivons à la commémoration des 10 ans de cette disparition jamais élucidée, puis des vingts ans puis des 30 ans, sans que personne ne révèle rien sur cette affaire, pas d'avancée, pas d'enquête, pas de suspense dirait la mauvaise fois de la déception mais votre dévouée chroniqueuse tente l'objectivité qui me dicte que sans manquer d'intérêt, l'enquête est un peu lente.

Enfin, disais-je, il se passe quelque chose.

Valur, un personnage attachant et ancré dans l'histoire, qui relance l'enquête grâce à son ambition de devenir un des plus grand journaliste d'Islande. Par la même occasion, il a réveillé mon intérêt premier pour cette ce livre, initialement intéressant, dont le manque de rythme était sur le point de me faire fuir ma lecture.

Le journaliste reprend le fil de cette intrigue en 1986 et bien qu' à mon goût le ratio personnages / rebondissements soit très déséquilibré, l'écriture plaisante et les chemins de traverses qu'ont pris nos auteurs, m'ont conduite à une lecture, finalement agréable, de cette enquête à minima palpitante.

On est loin du "wouaw" digne d'un bon polar ou d'une " claque monumentale" offerte par les meilleurs thrillers, pour autant, ce roman plaira indéniablement à qui veut passer un bon moment, qui aime les intrigues qui prennent leur temps ( dans ce cas il y a quand même un petit risque de déception sur la fin, amenée un peu vite, ce qui fait perdre en crédibilité à notre coupable qui semble sortir d'un chapeau sans trop savoir comment), peut-être aussi à certaines booksamies accro aux cosy mystery qui voudrait relever le niveau et s'aventurer du côté obscure de la force, attention quand même, ça reste un bouquin signé Jónasson, on oublie le tea time.

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Nous sommes ici sur un polar qui se déroule en Islande. Pays qui a l'air magnifique au vu des descriptions.

En août 1956, Larà, une adolescente de 15 ans disparait de la petite île de Videy mais qu'est-elle devenue? personne ne le sait, l'enquête n'a rien donné.

30 ans plus tard, Valur journaliste, continue à mener l'enquête et s'approche dangereusement de la vérité.

Je suis assez mitigée sur cette lecture, cela m'a semblé lent, trop lent.

L'histoire en elle même est intéressante, j'ai adoré découvrir l'Islande des années 80.

Les plumes sont assez complémentaires. On sent les recherches sur les années concernées.

Je n'étais pas certaine sur le /la coupable mais j'avais certains doutes. J'aime bien avoir raison mais pas dans ce cas ci 🤣

J'ai beaucoup apprécié les petites notes explicatives en bas de pages sur les explications des prénoms, noms Islandais en fonction du sexe.

Donc lecture en demi-teinte pour moi mais qui devrait plaire aux personnes qui aiment prendre le temps avant d'arriver dans l'action du livre.

Avez-vous déjà lu un livre de cet auteur?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Zoom aujourd'hui sur « Reykjavik » de Ragnar Jónasson et de Katrín Jakobsdóttir aux éditions La Martinière à retrouver en librairie le 6 octobre.

Août 1956, Lara, 15 ans, disparaît mystérieusement. 30 ans plus tard, l'enquête n'a jamais été résolue, mais Valur Robertsson, un jeune journaliste, est bien décidé à relancer l'affaire et espère bien faire toute la lumière sur les événements de l'époque.

Lorsque l'auteur mondialement connu s'associe avec la première ministre d'Islande, ça marche plutôt bien puisque je n'ai eu aucun mal à entrer dans l'histoire et que jusqu'au bout, j'ai eu envie de connaître ce qui était arrivé à Lara.

Si le rythme est parfois lent et souffre de quelques longueurs, l'ambiance parfaitement travaillée et le changement de narrateur en milieu de roman rendent tout de même le récit prenant. Malgré tout, si vous cherchez un roman où l'action se trouve à chaque page, ce n'est pas un livre que je vous conseillerais.

L'attachement aux personnages est présent, d'ailleurs, certaines scènes sont surprenantes, je n'aurais jamais pensé que les auteurs prendraient cette direction. Bien joué, car si les rebondissements ne sont pas nombreux, il n'empêche qu'ils tombent toujours au bon moment et qu'on ne les voit pas venir.

J'appréhendais le dénouement, j'avais peur qu'il soit trop facile, j'avais d'ailleurs cru le deviner, mais heureusement, il n'en fut rien puisque j'étais à côté de la plaque. Il s'est avéré que l'un des seuls personnages que je n'avais pas soupçonnés était coupable. Pour ma part, c'est donc une fin réussie.

En résumé, même s'il ne m'a pas transcendé, j'ai tout de même passé un bon moment avec ce polar. À découvrir à condition de pouvoir faire abstraction de ses quelques longueurs.


Lien : https://onparlelecture.wordp..
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Collaboration entre un écrivain de polar et la première ministre d'Islande (l'écriture, pas l'histoire).

En vrai, c'est plat - je veux dire, si on s'attend / a envie d'une petite enquête type cold case qui se déroule de manière un peu plan plan, où y a pas trop d'enjeux dans la narration ou l'écriture, où à la fin avec la grande révélation on est mi pas-surpris, mi-surpris (c ki déjà), franchement ça fait le taf'. Si vous aimez vraiment un téléfilm type dimanche après-midi, lancez-vous dedans.

Sinon, bah... voilà quoi (je suis une personne éloquente cherchez pas). C'est intéressant de se dire que y a des gens pendant des siècles (millénaires) qui ont mené des enquêtes sans mail, sans smartphone, sans équipement de pointe et avec juste "la plus grande énigme de tout le pays" tout en bâclant tout. C'est vraiment le gros point du bouquin - parce qu'entre le changement de point de vue à mi parcours, l'amateurisme de tout le monde, la lenteur du développement, les répétitions (au cas où d'ennui on ait posé le livre pour revenir des mois plus tard et redécouvrir que la protagoniste a laissé tomber son mémoire).

Cela dit, c'est cool quand même cette bonne volonté de tout le monde à laisser une nana rentrer chez vous pour vous poser des questions sur une disparition vieille de plus de 30 ans dont vous êtes en parti responsable et être juste "mais enfin, madame, je ne souhaite pas voir mon témoignage être publié dans un journal". Ou c'est peut-être moi qui suis méfiante et ne laisse même pas rentrer une personne chez moi si je la connais pas depuis au moins 6 ans et qu'elle m'a pas montré 17 photos de ses chats, jsp.
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