La Roue du temps, tome 1

Je critique par là toute la saga.
C'est franchement indigeste.

L'intigue est longue parce que les personnages sont des imbéciles, qui prennent systématiquement les mauvaises décisions même quand ils le savent, et que même ceux qui sont censés être éduqués font des bourdes sans nom (toute l'intrigue autour de la coupe des vents, tome 7 ou 8, quel bordel alors que ça aurait pu être réglé en 1 jour, 1 chapitre).

L'auteur n'arrive pas à se souvenir de détails parfois importants, créant des incohérences : typiquement, Samael qui se dit que Rand ne l'attaquera jamais de front par surprise car "ce n'est pas son style" alors qu'au début du même tome, il dit avoir peur de Rand car il affronte les autres rejetés de front par surprise... Sérieusement ? Faut p'tet faire des fiches personnages, non ?
On sent que les fiches qu'il crée (s'il le fait) pour ne pas se perdre dans son récit ont des grosses lacunes.

Les femmes sont INSUPPORTABLES en règle général. L'auteur joue énormément sur les stéréotypes (facilité de création de personnages principaux, bonjour !), mais il n'a visiblement lu aucun essai sur la psychologie des humains, et se réfère à son entourage proche je suppose.

D'ailleurs, la profondeur des personnages n'est que fictive. Finalement, ils sont tous creux, sans personnalité réellement marquée. Plus précisément, ils ont une personnalité BEAUCOUP TROP marquée en réalité. Ils ne sortent donc JAMAIS de leur carcan? Un tel est têtu et a des a priori ? Il n'en sortira JAMAIS quelles que soient ses épreuves.
Un trauma vécu ? On en vient au plus simple, sans imaginer ce qui peut découler d'un trauma (typiquement, un chien vous a mordu sauvagement quand vous étiez enfant, vous avez peur des chiens, wahou, mais non, ce n'est pas aussi simple).

Pareillement, les personnages ont des capacités, qu'ils oublient après, c'est fantastique ça aussi. Dans ce cas, rien d'important en réalité, mais ça prouve encore que l'auteur ne sait plus ce qu'il a écrit...
Ou parfois, ils ont aussi des convictions qui, pour le scénario, disparaissent d'un coup, puis reviennent juste après. Coucou Nynaeve qui dit que tout peut être guérit sauf la mort, qui se casse la tête pour guérir une femme coupée de la source pendant des semaines, qui réagit la première fois qu'elle voit la fameuse blessure de Rand en se disant que si les autres ne peuvent rien faire, elle le pourra, et que dès la deuxième fois, elle se dit en 1 seconde qu'il n'y a plus rien à faire... PARDON ?!

Si ma note n'est pas de 1 étoile, c'est que le monde construit est pas mal, et que le scénario en soit est intéressant, sans être sensationnel (gros vilain vouloir convertir ou tuer grand héros torturé au passé mystérieux).
Preuve en est qu'on peut prévoir la fin d'un tome à son début.

En conclusion, je ne recommande pas du tout la lecture de cette saga, encore moins si vous avez lu L'Epée de Vérité (coucou Goodkind qui a honteusement pompé sur la Roue du Temps, sans arriver à faire beaucoup mieux).
Pour une saga fantastique fun, lisez plutôt L'Homme Rune par exemple, plus courte, mais si passionnante et bien construite, avec des personnages évolutifs, des choix intelligents, de vraies stratégies dans les différents camps, des complications logiques etc.

Beaucoup de personnages dans cette histoire et beaucoup de faits à retenir mais on plonge assez facilement dans le monde imaginé par Robert Jordan. Une préférence marquée pour Moiraine et Lan dont la relation a su m'accaparer directement. Plus de mal avec Nynaeve par contre.

Trois jeunes ingénus, campagnards d'un petit pays paisible, partent en campagne pour combattre le mal dans sa version totale, aidés par une elfe (non, une Aes Sedai) pour aller dans une ville mythique, pourchassés par des Nazghuls (encore non, des draghkars) et des trollocs (qui ne sont pas des trolls).
Ce début vous fait penser à un célèbre roman ? moi aussi, mais il faut reconnaître que s'il y a les ingrédients il y manque la magie d'une écriture.
Le roman est appliqué, pataud, de la fantasy sans fantaisie en quelque sorte.
Bon ,c'est le premier, il y en reste 23, je ne crois pas que ma patience dépassera le deuxième qui est la suite du premier.
Reste une jolie couverture.

Encore une fois on se retrouve avec une première moitié pour le sentier des dagues d'un rythme très lent et pourtant, je n'en dévore pas moins chaque page avidement. Bien que l'on ait passé beaucoup de temps en leur compagnie au cours du tome 7, j'ai été bien heureuse de retrouver Elayne, Nynaeve et Aviendha dès le début de ce tome-ci, permettant de voir quelques progrès avec la coupe des vents. J'aime aussi voir les dynamiques des différents groupes: la famille, les régentes et les Aes Sedai avec notre trio au centre. C'est bien intéressant de voir comment la hiérarchie s'organise au sein de chacun des groupes et ce qu'ils pensent les unes des autres. J'ai bien hâte également qu'Elayne retrouve enfin la place qui lui revient de droit sur le trône d'Andor et éventuellement le trône du soleil. J'ai également été très heureuse qu'une grande partie de cette première moitié soit consacrée à Perrin, que l'on avait quitté assez précipitamment précédemment. Bien que les choses avancent très lentement de son bord, il ne s'est au final presque rien passé, j'apprécie chaque page passée en sa compagnie. D'autant plus que j'adore voir son déchirement entre son désir d'être un homme simple et son nouveau devoir de seigneur au fur et à mesure qu'il se rapproche du trône du royaume d'antan de Manetheren. Je serais bien étonnée s'il n'en était pas le roi à la fin de l'histoire. Pour ce qui est du reste, les intrigues avancent peu à peu et on sent (qu'encore une fois) il se trame quelque chose de gros pour cette seconde moitié qui aura quelque chose à voir avec les Seanchaniens cette fois-ci avec peut-être un ou deux rejetés dans le décor.

J'y suis venue grâce/avec/parce que la série... J'avoue.
Je pense que je connaissais de nom, inconsciemment, pour avoir lu deux ou trois sagas fantasy, accessoirement, je pense que j'avais déjà entendu ce nom, oui.
Mais je n'y suis jamais venue.
Jusqu'à la série.
Et je n'irai pas la terminer.... c'est sûr et certain.
A tort sans doute.
Je changerai peut être d'avis avec la saison 2 ! ^^

La fantasy se réinvente beaucoup ces dernières années. Bien que j'apprécie le vent de fraîcheur que ça apporte au genre, il m'est revenu l'envie dernièrement de parcourir une histoire « à l'ancienne ». Et me voici lancé dans la Roue du temps, qui, si elle me plaît, me fournira une vingtaine de tomes supplémentaires.

L'histoire, comme attendu, est assez classique : un jeune homme vivant paisiblement dans une campagne perdue avec pour seul horizon de reprendre l'exploitation familiale, est tiré de sa vie tranquille pour sauver le royaume. le jeune homme ne connaissant rien du monde, il faut tout lui expliquer, ce qui permet de décrire l'univers au lecteur au compte-goutte.

On note tout de suite une grosse inspiration du Seigneur des Anneaux : les trollocs ressemblent dans leur comportement aux Orques, le Ténébreux à Sauron et des bouts de récits sont des allusions évidentes à la célèbre trilogie. Si l'histoire est différente, le cadre est toutefois familier.

Ne prenons toutefois pas la Roue du Temps pour une pâle copie de son illustre prédécesseur. Les différences sautent aussi aux yeux : déjà, les femmes ont un vrai rôle – autre que de tomber amoureuses du héros principal. La magie a deux versants, tel le yin et le yang, et le côté féminin doit équilibrer le côté masculin. On croisera autant de prêtresses aux grands pouvoirs dans les villes que des Conseils des Femmes dans les petits villages de campagne. D'ailleurs, dans ce premier tome, ce sont les femmes qui semblent avoir les cartes en main, les héros masculins faisant de leur mieux pour se faire une place dans l'espace qu'on leur laisse. le monde décrit a l'air également très riche : dans ce premier tome, on n'en finit plus de découvrir de nouveaux peuples, au but très éloigné de celui de nos héros, des nouveaux lieux, des nouveaux mythes, qui vont, on le sent, avoir un impact direct sur la suite de l'histoire.

Ce premier tome est plutôt réussi : même si le synopsis est simple, et que son intrigue principale (=fuir) l'est aussi, l'auteur nous apprend, sans que l'on y prenne garde, une tonne de choses sur l'univers dans lequel on va évoluer pour vingt tomes supplémentaires, soit par des informations géographique, politiques ou historiques directes, soit par des ressentis subtils. Il ne reste plus qu'à transformer l'essai dans les volumes suivants !

J'ai découvert cette saga en série. L'intrigue était bonne, les personnages intéressants. En le trouvant dans une boite à livres, je lui ai donné sa chance.

Bon début de saga. La mise en place des évènements, la présentation des personnages et la mission sont bien expliqués.

Quelques longueurs sur les batailles avec les ennemis ( Trollocs, le Ténébreux) ne sont pas nécessaire.

Je ne le continuerais pas en livre, mais je le regarderais volontiers en série s'il y a une suite.

Découvert par hasard, commencé par curiosité et un peu aux forceps, j'ai fini par me laisser embarquer par ce premier volume à tel point qu'en attendant de trouver les autres volumes, je trouve mes autres lectures d'un ennui sans nom ! C'est totalement... fantastique, mais quel régal dans les descriptions, les univers ! Ça me manque terriblement... faut que je trouve les 15 autres volumes ! Nono

J'avoue que le nombre de tomes de la saga peut décourager mais je prends le risque en entamant ce premier opus. L'histoire est tellement bien ficelée qu'elle m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page. C'est, selon moi, un premier tome réussi qui ne présage que du bon pour la suite. Robert Jordan prend le temps de construire son univers, ses personnages et une quête entre le bien, le mal, les ténèbres et la lumière.
Quelques redondances dans les péripéties mais qui ne m'ont pas dérangées. ⚔️
Top, vivement la suite :)

Après beaucoup d'hésitations j'ai enfin décidé de me lancer dans cette grande saga qu'est La Roue du Temps.
Grande sage de l'heroic fantasy, on va y retrouver 3 jeunes hommes d'un village perdu qui vont être poursuivi par les seides du seigneur des ténèbres local. Ils vont donc fuir, escorté par une Aes Sedai (sorte de magicienne). C'est un peu simplifié mais voilà. On peut noter de nombreuses similitudes
1 avec le Seigneur des Anneaux. On verra si des écarts se creusent par la suite.
L'auteur prend le temps de poser l'univers, en partie, et ses personnages mais il y a quand même de l'action ce qui permet de ne pas trouver le temps long.
Une bonne découverte pour moi donc. A voir sur le long terme comment cela évoluera et si j'arriverais a accrocher assez pour tout lire.