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Citations sur Ce matin-là (198)

Mais enfin, Clara, quand cesseras-tu d’en demander toujours plus à la vie ? Un silence. La main de son père toujours sur son épaule. Je ne demande rien, maman, j’essaie simplement d’arrêter de me brutaliser, je fais ce que je peux. Elle voudrait ajouter que la vie court vite, qu’elle court sur les corps et les visages, qu’elle laboure les coeurs et les âmes, que le temps nous met des gifles jour après jour et que les larmes et les souvenirs creusent d’invisibles rivières, qu’il faut courir vers son désir sans regret et sourire à ce qui nous porte et nous réjouit.
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Elle voudrait ajouter que la vie court vite, qu'elle court sur les corps et les visages, qu'elle laboure les cœurs et les âmes, que le temps nous met des gifles jour après jour et que les larmes et les souvenirs creusent d'invisibles rivières, qu'il faut courir vers son désir sans regret et sourire à ce qui nous porte et nous réjouit.
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(...) c'est comme si on avait, d'un souffle, écarté la couche de poussière déposée sur sa vie.
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Au fond, aimer sans i devient amer.
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L’île de Clara, l’île où elle vivait en ce moment était sans accès et la traversée impossible sans prendre le risque de chavirer lui même.
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Elle se dit que parfois, la joie ressemble à un peu de lumière qui danse.
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Elle se dit que, parfois, la joie ressemble à un peu de lumière qui danse.


( p.193)
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Toute la ville est dehors, à marcher, trotter, courir, s'arrêter aux vitrines, aux feux, entrer et sortir des boutiques, des cafés, des brasseries. Elle se demande où vont les gens, ce qu'ils font,, pressés, nonchalants, distraits, affairés, des amis qui partagent un déjeuner, des enfants qu'on vient d'aller chercher à l'école, des solitaires qui parlent au téléphone.
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Je viendrai pour Noël, maman, mais là je ne peux pas. Mais ça va, ne vous inquiétez pas. Sil te plaît, n'en parle pas à Christophe ni à sa femme. Promis j'appelle. Et papa, comment ça va? Embrasse-le fort pour moi. Clara repose le téléphone, honteuse Honteuse de ses mensonges, de ses esquives, de ses pauvres pirouettes. Honteuse, et soulagée.
(page 46)
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Je ne demande rien, maman, j’essaie simplement d’arrêter de me brutaliser, je fais ce que je peux. Elle voudrait ajouter que la vie court vite, qu’elle court sur les corps et les visages, qu’elle laboure les cœurs et les âmes, que le temps nous met des gifles jour après jour et que les larmes et les souvenirs creusent d’invisibles rivières, qu’il faut courir vers son désir sans regret et sourire à ce qui nous porte et nous réjouit.
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