Ce roman autobiographique est vraiment difficile au niveau émotionnel, l'autrice dévoile sa vie sans aucun filtre et, au début, son histoire m'a réellement perturbée autant par les faits, violents, noirs, révoltants, injustes que par le style d'écriture.
Alors, pour poursuivre ma lecture, j'ai imaginé une amie en face de moi, amie qui se confie, qui se dévoile et j'ai "écouté" ses confidences. En adoptant cette attitude, j'ai lu beaucoup plus vite, le rythme s'est accéléré, parfois trop car l'héroïne n'a guère de répit dans la vie , les évènements, les rebondissements s'accumulent et se succèdent. J'ai été révoltée par tant de haine, d'injustice, tant de misère humaine, tant de solitude.
Et quand j'ai en face de moi une amie qui "dépose" un paquet aussi lourd, je me contente de l'écouter et j'oublie les phrases construites maladroitement, le vocabulaire cru et surtout, je ne me permets pas de juger, ni son travail d'écrivain, ni sa vie. Je la félicite d'être restée debout, d'oser dire la vérité , de croire au bonheur, d'avoir fait preuve de courage et de persévérance.
C'est la raison pour laquelle je n'attribue pas de cotation à ce livre trop personnel et qui, je crois permet à Aline d'avance, de mettre en valeur toutes ses capacités et de tout coeur, je lui souhaite de trouver la paix et le bonheur et de persévérer dans son travail d'écrivain.
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Je ressens beaucoup de haine et d'incompréhension. Comment peut on être témoin de maltraitance et refuser d'aider ? La conscience n'existe plus ?
Cette femme s'est battue de sa naissance à maintenant pour être libre et ne plus souffrir. Que son témoignage donne la force à toutes ces femmes dans la même situation de partir et de sauver leur vie.
Je ne dirai rien sur sa famille car j'irai trop loin dans mes paroles, à part : on ne choisi pas sa famille... Elle aurait été tellement mieux sans eux (sauf quelques uns).
Je lui souhaite le meilleur elle le mérite
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