Le Bleu des souvenirs d'été

Pour la dernière année, Lucile et Salomé, malgré l'absence de la soeur de Salomé, se retrouvent dans la maison de leur grand-mère. En effet, veuve depuis peu, leur grand-mère a pris la décision, avec ses enfants de vendre la maison et de s'installer en ehpad. Lucile et Salomé ont toujours eu des relations en lien avec la présence de Colombe, soeur absente. L'intensité donnée par le fait d̂'être dans ce lieu chargé d'enfance et d'histoire familiale va faire émerger des non dits, des aspirations profondes jusqu'à l'apparition d'une situation de crise salutaire.
Tout d'abord j'ai aimé la qualité de l'écriture. Elle nuance, précise les sentiments, émotions des personnages. Chaque chapitre se concentre sur l'une ou l'autre des cousine.
Les thèmes abordés comme l'anorexie, la pression familiale, les contraintes du corps, l'assexualité sont traitées de manière simple dans le récit.
La situation de crise qui met en avant ce que les personnages perdent et gagnent en y faisant face est très positive car elle sauve littéralement la vie de l'un des personnages.

Cette lecture a été pour moi assez perturbante, car c'est un des seuls livres dans lequel je m'identifie aux personnages.

Trois cousines, qui partent chaque été sur une île, afin de profiter de la plage et se créer de magnifiques souvenirs. Sauf que cet été, les cousines ont grandi, elles ont changé et sont particulièrement sensibles aux regards des autres voir même leur propre avis. Cet été devient alors la période la plus compliquée de leur vie, l'adolescence.

Ce roman a été bouleversant, car on est directement confronté à tous les problèmes que peuvent rencontrer les jeunes tels que les problèmes intra-familiaux, les orientations sexuelles qui peuvent différer, les changements physiques ou les changements d'habitudes.

Romane vraiment passionnant tant par son écriture que par l'attitude des personnages auxquels l'identification se fait facilement.

Dans ce roman "tranche de vie", on va suivre pour un été, trois cousines. Chaque année, elles se retrouvent sur une île, chez leur grand-mère, et profitent du soleil, de la mer, des amis. de nombreux souvenirs de bonheur se sont créés au fil des années. Mais cette année, seules Salomé et Lucile sont présentes, et on va découvrir leur histoire puisque chaque chapitre est raconté du point de vue de l'une ou de l'autre. Pour Lucile, c'est l'été durant lequel elle veut se battre, pour sauver cette maison de famille qui va être vendue. Pour Salomé, c'est l'été durant lequel tant de secrets vont être découverts.
Ces trois jeunes filles vont affronter chacune une épreuve, un secret. C'est très sensible, pas mièvre ni cliché mais rempli d'émotions. Un très beau roman sur les difficultés à grandir, à vivre avec les regards et les attentes des autres.
Certaines thématiques très difficiles sont abordées, avec délicatesse, sans jugement. A la fin, des renseignements sur des associations qui peuvent soutenir les jeunes en mal-être.
Très beau !

Salomé et Lucile, deux cousines, retournent passer les vacances sur l'île de leur enfance. Mais il manque Colombe, la soeur de Salomé, à l'appel. Entre secrets de famille et souvenirs dans la maison familiale, l'ambiance est pesante pour les deux filles.

Le bleu des souvenirs d'été, c'est l'histoire de trois cousines, Salomé, Lucile et Colombe, et de leur grand-maman, vivant sur l'île où elles passent toutes leurs vacances d'été. C'est une histoire de famille qui débute bien avant le début du livre, entre Colombe qui est dépressive, Salomé qui est anorexique et Lucile qui est asexuelle. Mais c'est aussi l'histoire de la vente de la maison de leur enfance, de l'arrivée de grand-maman sur le continent parce que trop vieille pour être seule.

L'écriture de Lily-Belle de Chollet prend aux tripes. On se reconnaît aisément dans les personnages, elles sont humaines. Je pensais lire un livre léger avant l'été mais en réalité il est bien plus profond.

Bravo pour ce bel ouvrage.

Le ton est juste pour évoquer le mal être des trois adolescentes qui souffrent toutes de maux terribles.
Finie l'insouciance apparente de l'enfance lors des étés dans la maison des grands-parents.
Peut-on se construire quand les autres vous balancent, sans y prendre garde des petites remarques assassines?
Difficile de s'épanouir, jouir de son adolescence quand on n'a pas les mots pour dire la douleur ou plus justement quand les mots restent enfouis.
Lily-Belle de Chollet aborde ainsi, l'anorexie très bien décrite par Salomé, l'asexualité que nous fait découvrir Lucile, la pression subie, contre toute attente par Colombe, si parfaite.
Un beau roman sans complaisance, sans voyeurisme non plus qui laisse pantois, vous remue au plus profond.