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2,83

sur 126 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Tout d'abord, je remercie les équipes des éditions Gallimard pour m'avoir permis de découvrir ce roman. Malheureusement, celui-ci ne m'a pas emporté. Non ! Je l'ai abandonné … Lâchement ! Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Totale déception !
Pourquoi ? Tout d'abord, à cause du style d'écriture. C'est lent, totalement sans rythme, décousu … ennuyant ! Ce devait être un roman plein d'humour. Pourtant, jamais je n'ai souri. C'était lourd et indigeste !
Ce qui m'intéressait, ici, c'était l'ambiance qui entoure les décès. Les souvenirs que l'on ressasse avec tendresse et mélancolie. Même quand il s'agit de vilénies. Je voulais découvrir les péripéties de la grand-mère dans cet horrible canapé. Tout ce que j'ai appris, c'est la vie de son narcissique petit-fils complètement « nombriliste ». Petit-fils qui a une personnalité capable de faire fuir la personne la plus sociable au monde tant il est antipathique. Bref, j'ai été incapable de m'attacher au moindre personnage, à la moindre situation … aux moindres mots.
Ce roman fait parti de ceux que je juge « publié par connaissances ». Je ne vois pas, sans cela, comment un tel roman pourrait se faire éditer tant il est sans intérêt ! Pourtant, de merveilleuses petites pépites luttent encore pour se faire publier par des maisons d'édition … Quel dommage !
En résumé, si vous recherchez une histoire pleine de tendresse, de délicatesse, d'amour, de tristesse et de mélancolie, passez votre chemin. Ce roman ne sera pas fait pour vous ! Et si vous vous dîtes, qu'au moins, il vaut la peine d'être lu pour savoir ce que devient ce fameux canapé-lit … et bien, vous serez également déçu. le « twist » de fin le concernant est juste … inutile. Moi qui n'ai vu aucune trace d'humour dans cet écrit, je reste étonnée par tous ces avis plus qu'élogieux à son sujet.
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Impression d'une lecture en cours.
Pierre Jourde semblait ne pas être dupe des vaches sacrées du temps, faux écrivains, "écritures" frelatées, terrorisme esthétique libéral et politiquement correct. Dans cet ouvrage, cependant, on le voit prosterné devant une de ces vaches de notre temps, qui n'en manque pas : l'Humour. Mais comment critiquer l'Humour sans avoir l'air d'un pète-sec, d'un père la vertu, d'un inquisiteur ? On ne le peut pas, puisque l'Humour est conçu pour être soustrait à toute critique et discussion. On ne peut discuter avec un Humoriste, pas même dialoguer, puisqu'il fait croire qu'il ne pense pas ce qu'il dit (mais il le dit et ça fait son effet). L'Humoriste, en régime idéologique, dira tout ce qu'il faut penser, mais sur le mode rebelle de la dérision. Il se moquera de Donald Trump, et son insolence va lui coûter cher...

Mais passons de France-Inter à France-Culture, de la rebellitude des petits bourgeois à celle des bobos qui lisent. L'écrivain humoriste se regarde écrire, se cite et cite les autres, "dévoile" les ressorts de "l'écriture" au lecteur à qui il ne s'adresse jamais que rituellement. Il se regarde écrire, le dit, s'en moque, fait mine de se moquer de lui-même, sans voir que l'image qu'il donne de lui est celle d'un artiste en position de défense inattaquable, puisqu'il n'est pas dans ce qu'il fait, ne s'engage pas dans ce qu'il écrit. Toute critique ou objection que vous pourriez formuler, il fait mine de l'avoir conçue avant vous. D'ailleurs, comme dirait Blanchot, il n'est même pas là. Il n'a rien à vous dire puisqu'il ne s'adresse même pas à vous. Le lecteur, devant ce numéro, se trouve exactement dans la même position que le spectateur voyant des Humoristes morts de rire à cause d'une blague qu'il n'a pas entendue, sur un plateau de télévision.

Un grand modèle est cité dans l'ouvrage, celui de Jacques le Fataliste. C'est une méditation de Diderot sur le roman à l'intérieur du roman, aux origines de la modernité. Mais au XVIII°s, l'entreprise apparaissait comme un incompréhensible météore dans une tradition littéraire indiscutée. Aujourd'hui, en plein chantier perpétuel de "déconstruction" libérale de tout (pour ne pas dire de destruction, mot brutal qui dit trop la vérité de ce qui a lieu), "déconstruction" sur ordre des élites de gauche, venue d'en haut, que peut donc signifier cet ouvrage de Pierre Jourde, sinon le conformisme le plus "insoumis" ?

Je vais continuer cette lecture.

Page 90 : j'arrête. Tant pis. On trouve ceci dans Le Gai Savoir : "J'habite ma propre maison, et je me ris de tout maître qui ne sait rire de lui-même." Notre temps à ressentiment n'a retenu que ce faux rire de soi, et oublié la première partie de la phrase. Pierre Jourde n'a pas de maison à lui.
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J'ai beaucoup aimé l'insolence dont P. Jourde fait preuve, dans la "Littérature sans estomac" et son "Jourde/Naulleau" à l'égard de pontes de la littérature dont il montre combien leur réputation est totalement injustifiée, tant leur écriture est plate et leur pensée inexistante. Je ne connaissais pas ses romans: j'ai commencé par celui-ci, que j'abandonne après 150p. d'ennui mortel. Il ne s'y passe rien. On balade un canapé familial de Paris en Auvergne... C'est peu pour faire une histoire susceptible d'intéresser. Il convoque Diderot: mais lui raconte des non-histoires en amusant et en enrichissant son lecteur.
Jourde raconte quantité d'anecdotes sur ses voyages au Guatémala, au Népal, comment son frère a perdu un sac contenant du shit... On a l'impression de lire un universitaire qui s'encanaille en révélant qu'il picole, fume des joints, a été un sacré cancre dans l'enfance (comme pour s'excuser d'être prof de fac aujourd'hui), parle de"chiottes" et de chiasse pour bien se démarquer des auteurs bien élevés... Il dit qu'on ne pisse pas, chez Gracq: c'est faux, ce dernier évoque dans les "Lettrines" la compagnie de voltigeurs qu'il dirigeait en 1940, des soldats qui "pissent en marchant", parlent "de leur dernière masturbation ou de la consistance de leurs matières fécales".

Un long et lourd passage décrit sa réception à l'Académie française, pour y recevoir un prix. L'auteur décrit alors avec beaucoup de mépris ces vieillards cacochymes et leurs attitudes pour lui ridicules... Mais une question se pose: pourquoi n'a-t-il pas alors refusé ce prix de l'Académie? Il crache dans la soupe où il s'abreuve! P. Jourde devait savoir qu'il y rencontrerait de tels personnages... C'est mesquin et hypocrite. Mais il n'a pas craché sur les 1500€ du prix!

Jourde nous balance jusqu'à plus soif ses figures de style genre "épanorthose" comme pour s'en moquer, mais ça reste du pédantisme et c'est pas drôle. Rien n'est drôle, d'ailleurs, dans ce récit ennuyeux qui n'aurait sûrement pas été publié s'il l'avait envoyé à Gallimard sous un autre nom... C'est bien de critiquer les autres ,mais faudrait être capable de faire mieux! Bizarre qu'il n'ait pas la lucidité de voir combien ce texte est nul, son écriture plate malgré des affectations de style copain-copain. C'est sans doute Jourde qui a écrit sa p. 4 de couv', où il s'attribue "un récit hilarant", "plein de tendresse bourrue", de "hargne réjouissante", d' "érudition goguenarde"... C'est tout? Je n'ai pas souri une fois en 150p. Il étale sa culture stylistique avec fausse modestie, s'il a honte d'être un ponte, que ne démissionne-t-il pas? Nullissime, à ajouter dans "La littérature sans estomac" ou le "Jourde et Naulleau"...
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C'est lorsque nos grands-parents décèdent que nos souvenirs les plus mauvais deviennent les meilleurs, car nous savons que nous ne les reverrons plus. Seule notre mémoire est là pour se souvenir. Particulièrement pour les petits-enfants, l'odeur dans les toilettes, le vieux chien dodelinant la tête, le grand tableau sur la chasse à courre, deviennent les meilleurs souvenirs, malgré que nous les détestions, du temps de leur vivant.
Nous reviennent, aussi, l'égoïsme de nos grands-parents, plus vers la fin de leur vie. Ce petit billet glissé discrètement dans notre main, comme un secret, est aussi un souvenir à jamais gravé dans nos mémoires, sans compter les au revoir les jours de nos visites très espacés, de leur déhanchement sur le balcon, pour nous dire au revoir.

Lorsque sa grand-mère décéda, sa fille ne voulut absolument pas se débarrasser du canapé-lit et de ses deux fauteuils. Peut-être parce que ses grands-parents ne les avaient jamais utilisés. Il fallut, donc, préparer le voyage du salon, car sa fille voulait, en plus, l'installer dans la maison familiale en Auvergne. le transport coûtait plus cher que d'en acheter un, mais elle en avait décidé ainsi. Ses deux fils , Pierre et Bertrand et sa belle fille, Martine se chargèrent, donc, du voyage.
Pendant le trajet, Pierre se rappela et raconta toutes les péripéties de son petit frère à l'époque. Puis, il continua à raconter leurs voyages à l'étranger, ainsi que leurs escapades de jeunesse. Tout ceci en faisait un méli-mélo peu compréhensif et un peu rasoir. le trajet était long. le monologue de Pierre commençait à ennuyer Martine qui conduisait.

J'en étais aux cinquante premières pages seulement, de ce roman, et je commençais franchement à m'ennuyer. J'en ai même apprécié la remarque de Martine, qui semblait de mon avis. J'espérais que le narrateur allait s'arrêter là. Et bien non ! Ne s'occupant pas de son frère, de sa belle soeur et du lecteur, Pierre continuait son monologue, qui devenait franchement épuisant. Il y eut un très court répit, avec un semblant de conversation à trois, qui ne dura pas.
J'essayais, donc, de continuer, la lecture de ce roman, mais la conversation devenait si banale que j'abandonnais.
J'ai lu peu de livre aussi rasoir, banal et ennuyeux. Celui-ci n'est qu'un monologue peu intéressant. Dommage, car le sujet des grands-parents décédés aurait pu être un bon sujet de livre.
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Les 20 premières pages se lisent avec le sourire. Puis on commence à en avoir marre de ce récit de faux exploits de deux frères. le bandeau du livre marque « HILARANT ». Quel ennui ces répétions de frasques. C'est rédhibitoire. Je n'irais pas au-delà de la page 85. Aucun plaisir. Je n'aime pas ce livre.
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Pierre Jourde, son frère et sa belle-soeur font un voyage de la banlieue parisienne jusqu'en Auvergne pour transporter un canapé-lit de la maison de leur grand-mère maternelle récemment décédée jusqu'à une maison appartenant à leur mère.

Le long des routes nationales l'auteur va aller de digressions sur les lieux traversés à une accumulation de souvenirs familiaux, d'anecdotes sur son frère et sur lui-même qu'il raconte à sa belle soeur Martine en passant par des échanges sur le monde actuel.

J'avoue que je me suis très vite ennuyée dans ce voyage interminable, Pierre Jourde enchaîne anecdotes et digressions à n'en plus finir, les frasques du frère de l'auteur quand il était jeune ne m'ont absolument pas intéressée. Il y a certes de l'humour, des bons mots, une bonne dose d'autodérision, quelques passages savoureux mais tellement de lourdeurs et de longueurs dans ce texte que j'ai peiné à y trouver un quelconque intérêt.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Ce livre m'a été offert par une très bonne amie lecturocompatible habituellement. C'est donc avec enthousiasme que je l'ai ouvert heureuse d'avance. La quatrième de couverture m'ouvrait de belles perspectives prometteuses , plus dure fut la déconvenue. L'auteur avec son frère doivent transporter un canapé lit hérité de leur grand mère et pour cela traversent la France en devisant. Rien de construit , une suite d'anecdotes qui devraient nous amuser mais qui tombent à plat. A force de vouloir être drôle le contraire se produit. Enfin il y a un ton suffisant qui finit par nous convaincre de ne plus perdre notre temps à attendre que les choses s'améliorent. J'ai laissé tomber ce livre que je vais vite sortir de ma bibliothèque.
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Désolé (enfin pas vraiment) je n'ai pas adhéré à cette histoire décousue.
Des souvenirs qui s'entremêlent et qui font plutôt perdre le fil de l'histoire. le seul peut-être "personnage" intéressant c'est le canapé lit !
Et pourquoi régler ses comptes avec certains auteurs ? Pour qui se prend t il ?
J'ai vraiment du mal à comprendre que ce livre ait reçu plusieurs bonnes critiques et notamment une de B Pivot.
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Je voulais vraiment lire ce roman au titre prometteur... D'autant plus que le canapé-lit traverse des endroits que je connais bien ! Les premiers chapitres sont intéressants, voire distrayants mais en fait, le style ampoulé de l'auteur est vraiment trop pesant... Trop de digressions tuent !
J'ai donc finalement abandonné le canapé-lit au bord des 100 premières pages...
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Beaucoup de bruit pour rien.
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