AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,32

sur 44 notes
5
3 avis
4
9 avis
3
5 avis
2
5 avis
1
0 avis
La guerre de Sécession comme si vous y étiez.

Le Soldat, librement inspiré de la Conquête du Courage par Stephen Crane, est un récit militariste vantant la faculté de l'homme à se sublimer en des circonstances particulièrement périlleuses.

Wilson et Fleming, deux jeunes soldats partis la fleur au fusil, pressés d'en découdre.
Wilson le fanfaron, Fleming le rêveur redoutant plus que tout le moment fatidique, celui de la confrontation.
Deux attitudes, une même crainte, celle de ne pas être à la hauteur, de faillir, d'y rester comme tant d'autres.
Cette attente, c'est aussi l'occasion de se confronter à ses propres démons.
Cette guerre va les révéler aux yeux de tous. En faisant des patriotes tombés pour la cause, des héros magnifiques.
A se demander quelle place fut la plus enviable.

La guerre, c'est moche.
Je le sais d'expérience, j'ai perdu celle des boutons qu'était pas la moins meurtrière.
La guerre au travers le parcours chaotique de gamins inexpérimentés frôlant l'insouciance coupable rajoute un peu plus à l'horreur de la situation.
Elle va agir comme révélateur de personnalité, en poussant certains aux actes les plus fous, la masse diluant alors tout sentiment de culpabilité.

Le soldat se veut intimiste tout en poussant à une certaine réflexion.
Pointant du doigt les conflits militaires engendrés par la bêtise humaine, il séduit de par son scénario solide et ses splendides aquarelles contrastant violemment avec l'âpreté du propos.
A découvrir !

https://www.youtube.com/watch?v=n2w8xRXes0w
Commenter  J’apprécie          454
Henry s'est engagé dans l'armée Yankee avec son ami Wilson. Aux côtés de volontaires comme lui, il est installé dans un campement. Chacun redoute une attaque ennemie et chacun se demande comment il va réagir face à un nouvel assaut. Alors que d'anciens soldats essaient de faire comprendre à Henry et Wilson la dangerosité du combat, ce dernier ne semble guère impressionné, certain qu'il ira se battre. Quant à Henry, la peur ne le quitte pas. Sera-t-il assez courageux. Ne détalera-t-il pas dès que les ennemis chargeront? le lendemain, la troupe repart. A sa tête, un état-major un peu déboussolé qui les emmène vers le sud, puis vers le nord pour finalement leur faire faire demi-tour dès que des canons se font entendre. Un nouveau campement s'installe. Un assaut est donné dès le lendemain. Ça tire de partout, certains sont blessés, Henry, lui, fuit vers l'arrière...

Henry s'est engagé dans l'armée. Pour faire comme son ami Wilson? Pour se prouver qu'il est un homme courageux? Par patriotisme? Pour devenir un héros? Il ne le sait pas vraiment mais une fois sur le front, sa témérité le quitte bien vite face à l'horreur et l'absurdité de la guerre. Pour preuve, les cauchemars qui ne le quittent pas et le fantôme du vieux Jim, mort sous les balles, le suit partout. Librement adapté du roman de Stephen Crane, "La conquête du courage", Olivier Jouvray nous offre un album touchant. le dessin semi-réaliste d'Efa est précis et les magnifiques aquarelles aux teintes douces détonent par rapport à cette guerre qui voit les corps tomber. Un parti pris original.
Commenter  J’apprécie          440
Avec le soldat, Olivier Jouvray, nous propose une adaptation libre du roman de Stephen Crane, La conquête du courage. Ce roman étant très orienté militariste, vantant la gloire, le courage, la fraternité entre les hommes les rendant plus forts, Jouvray le détourne afin de nous montrer comment ces aspects sont utilisés pour manipuler les soldats par la hiérarchie militaire. Mais, il nous raconte d'abord, le parcours de deux jeunes hommes engagés dans la guerre de sécession qui découvriront les horreurs de la barbarie.
Efa avec des dessins aux notes poétiques renforcées par l'utilisation d'aquarelles, sublime le scénario touchant et prêtant à réflexion. Ce contraste entre la douceur des images et la violence de la guerre, font beaucoup penser au poème de Rimbaud, le dormeur du val.
Une très belle découverte.
Commenter  J’apprécie          320
Henry est-il un héros ?
Lorsqu'il s'engage très jeune dans l'armée nordiste, il ne sait rien de ce qui l'attend. Il ne sait rien des combats, de la peur, des copains qui tombent et autour de lui, ils sont nombreux ses semblables masquant leur frousse derrière l'arrogance.
Quand il se trouvera directement confronté à l'ennemi sudiste, qu'elle sera sa réaction ?
Et si à cause d'un fantôme son destin basculait ?
Tel est le sujet de le soldat, album, dans la collection "Signé" chez Le Lombard, avec Olivier Jouvray au scénario et EFA (Ricard Fernandez) aux dessins. Libre adaptation du roman La conquête du courage de Stephen Crane paru en 1895.
Des planches qui disent l'essentiel, peu de dialogues, juste ce qu'il faut.
À découvrir.
Commenter  J’apprécie          270
le livre de Eva JOUVRAY dont je vais vous parlez parle d'un soldat un peu poltron qui fais la guerre mais qui arrive à réaliser des actes héroïques malgré la peur.
ce livre m'a beaucoup inspirer et me fais ressentir la peur des soldats sur le champ de bataille jai pris beaucoup de plaisir a lire ce livre.
Commenter  J’apprécie          121
Henry est un jeune garçon qui, avec son ami Wilson, s'est engagé dans la guerre de Sécession, aux Etats-Unis. Lors de son premier combat, il a peur, et fuit : la plupart des hommes de son régiment, le 304ème, sont morts. Henry voit ses amis agoniser sous ses yeux encore innocents. Malgré cela, il retrouve du courage, mais il a des visions, notamment de son ami Jim, mort lors de cette bataille. Ensuite, il retourne au combat, cette fois contre les Sudistes. Va-t-il passer pour un héros, ou va-t-il fuir de nouveau ?

Pour ma part, premièrement, j'ai trouvé l'histoire un peu "simplette". Elle ne se compose que de très peu d'actions et est assez courte, rendant la lecture un peu ennuyeuse, barbante. le scénario aurait mérité un peu plus de complexité.
En revanche, les dessins, réalisés par EFA, m'ont semblé très réalistes et expressifs, mettant en valeur la peur, le courage des personnages mais également la violence et l'atrocité de la guerre.
Enfin, dans mon opinion, le lecteur ne peut pas s'attacher au personnage du jeune homme, laissant sa famille pour partir à la guerre. Il n'en a pas le temps : très vite, Henry part au combat, écourtant grandement sa "présentation".

Commenter  J’apprécie          125
Le Soldat, d'Olivier JOUVRAY.
C'est une bande dessiné au cours de laquelle nous allons faire la connaissance d'Henry, un jeune homme, qui avec son ami Wilson se sont engagés dans une guerre qui se déroule aux États-Unis. La guerre de Sécession. Alors que les anciens vont essayer de lui faire comprendre que la guerre est dangereuse, horrible et absurde, ils ne sont pas impressionnés et convaincu qu'ils iront se battre. On se demande si Henry sera assez courageux, s'il va réussir à vaincre sa peur et agir comme un héros ?
Pour ma part je n'ai pas beaucoup apprécié cette bande dessiné car j'ai trouvé qu'elle manquait d'action, elles n'étaient pas assez poignantes pour que je m'accroche à 100% à cette histoire. Ma lecture était donc un peu ennuyeuse. Cependant j'ai trouvé que les dessins étaient très réaliste et montrent bien l'atrocité de la guerre.
Commenter  J’apprécie          62
C'est une histoire un peu universelle qui aurait pu se passer au cours de n'importe quelle guerre. le propos est de s'intéresser à l'engagement du soldat. Ce dernier s'engage dans l'armée car le pays est en guerre et il s'agit de prouver sa bravoure et ne pas être considéré comme un lâche. La mère lui explique que, sur un champ de bataille, il fera moins le malin et cela sera trop tard. Il ne comprend pas et part pour affronter son destin. On sait d'avance comment tout cela va se terminer.

Le cadre choisi par l'auteur sera la guerre de Sécession qui fit rage entre 1861 et 1865 entre le Nord et le Sud des USA. C'est juste un cadre mais le propos ne sera pas tourné vers l'historique. C'est plutôt une introspection.

Une oeuvre qui montre que la guerre ne sert pas l'intérêt de l'individu. Pourquoi se faire tuer pour les autres ? le véritable héroïsme est de refuser de faire comme les moutons pour aller à l'abattoir. le reste est une question de point de vue.

Bref, nous avons là la version gore des Tuniques bleues.
Commenter  J’apprécie          50
"Le soldat" réalisé par Efa Jouvray, est une bande-dessinée qui raconte l'histoire d'un soldat appelé Henry, qui une fois sur le front, s'enfuit à toutes jambes avec la plus grosse peur de sa vie, mais fini finalement par se repentir et retourne affronter l'ennemi en le regardant dans le blanc des yeux.
Personnellement, j'ai adoré le début mais la fin, je trouve qu'elle est trop triste après tout ce que le héros a subit au cours de cette guerre!
Je ne cacherai pas qu'il y a aussi quelques dessins gores dans cette BD...
Commenter  J’apprécie          50
L'album « le soldat » raconte l'histoire d'une jeune engagé dans la guerre civile américaine. Un homme qui veut savoir comment il va réagir au feu, avoir du courage et de l'honneur, braver le danger pour devenir, pourquoi pas, un héros.
Mais pour Henry, qui est régulièrement hanté par les cauchemars, la première bataille ne se passe pas comme il l'aurait souhaité, il fuit, la peur au ventre. Et pourtant, il va revenir en héros, bien malgré lui…
Une formidable histoire qui prend la guerre civile américaine comme toile de fond, mais qui pourrait avoir lieu sur n'importe quel champ de bataille. Les auteurs s'appuie sur l'exemple d'Henry pour comprendre comment on peut passer de poltron à héros ? comment un groupe peut être emmené à l'abattoir sur un champ de bataille ? comment on peut emmener des hommes semblables à s'entretuer ? Bref, comment la guerre peut être possible ainsi que toutes ces atrocités.
C'est remarquablement présentés et on découvre que l'effet de groupe dans une guerre est essentielle pour obtenir l'adhésion des hommes à un ordre.
Même si l'analyse est terrible, je trouve que les auteurs restent sages dans leur récit et leur conclusion. La guerre est terrible et morbide mais la BD ne fait pas dans la surenchère d'hémoglobines ; notamment pour mieux faire passer les idées sur la psychologie humaine.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (70) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}