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3,6

sur 70 notes
J'ai eu l'occasion de découvrir ce roman grâce à Babelio et j'étais très contente de pouvoir retrouver la plume de l'auteure, car j'avais adoré son premier roman.

Si vous vous attendez à une grande intrigue, passez votre chemin. Très vite, on comprend ce qu'il va se passer, mais je dois dire que cela ne m'a nullement dérangé. En effet, ça fait parfois du bien de lire un peu de légèreté et de pouvoir se mettre dans une bulle de coton l'espace d'un instant. Comme souvent, les personnages sont très attachants et lorsqu'on ne s'y attend pas un petit rebondissement vient nous surprendre. Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort.

Dans cette histoire nous allons suivre plusieurs personnages vivant dans une petite rue nommée Unity Street où plusieurs boutiques se battent pour ne pas fermer. On va faire la connaissance d'une communauté très soudée qui se retrouve dans un pub le week-end. Autrement dit, le genre de rue où j'aimerais vivre.

Cela m'a énormément plu de pouvoir retrouver la plume de l'auteure que je trouve très fluide et apaisante

Ce livre est un roman humain et je peux vous dire que ça fait vraiment beaucoup de bien de lire ce genre de livre. Il nous parle de relations que l'on peut vivre tous les jours.

Bien que le thème principal de cette histoire soit clairement axé sur la musique sur les bienfaits de cette dernière. Elle nous aide à grandir, à avancer, elle nous bouleverse. Beaucoup de thèmes sont abordés comme l'amitié, les épreuves de la vie, les changements, l'amour,…

S'il y a bien un message à retenir, c'est que tout peut changer dans la vie sans qu'on s'en aperçoive. Être gentille n'est pas un signe de faiblesse.
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Si on dansait… de Rachel Joyce relate l'histoire de Franck, un passionné de musique et du vinyle. Franck a un don pour savoir quelle musique chaque personne à besoin. Il n'hésite pas à proposer d'écouter du Aretha Franklin à un féru de Chopin. Dans sa petite boutique de vinyle, Franck est heureux, solitaire mais heureux, avec son employé Kit. Pour lui il est impensable de vendre des CD un jour. Nous sommes alors à la fin des années 1980, où la petite galette brillante est en plein essor. Mais Franck résiste, non, il ne vendra jamais ces fichus CD et pour lui, le vinyle a encore de beaux jours devant lui. Un jour, il va rencontrer par hasard Lisa. La jeune femme l'intrigue car il n'arrive pas à entendre la musique de la jeune trentenaire…

Quand XO Editions me proposent de lire ce roman, je n'ai pas hésité. Un roman parlant de musique ? J'adhère de suite.

J'ai été immédiatement captivée par l'écriture de Rachel Joyce. Elle m'a tenu en haleine jusqu'au bout avec cet amour partagé mais qui n'émerge pas entre Lisa et Franck.

Tout au long des chapitres, de nombreux morceaux de musique sont évoqués, certains plus en profondeur. Les genres de musique sont divers et variés, cela va des Quatre Saisons de Vivaldi à Oh no not my baby d'Aretha Franklin, en passant par Bach, Haendel, les Beatles, les Beach Boys, Beethoven, Shalamar, …

Le roman alterne les moments présents (au début dans les années 1988-89 puis en 2009) avec les moments passés (l'enfance puis l'adolescence et la vie de jeune adulte de Franck avec sa mère Peg). Cela renforce le caractère et le personnage de Franck et le rend plus attachant.

Si on dansait… est un roman qui parle avant tout de musique, sur fond d'une légère romance, qui se termine comme dans un film en chorale (d'ailleurs j'ai trouvé cette fin un peu clichée et surréaliste), c'est également une belle histoire d'amitié.

Cependant, je n'approuve pas le choix du titre assez éloigné du titre original. On aurait pu l'appeler tout simplement : le Disquaire… Mais bon, ce n'est pas moi qui décide !

Encore une fois je remercie XO Editions pour ce partenariat, c'était un plaisir de découvrir Si on dansait… de Rachel Joyce.
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Perso, je suis une adepte des vynils. La faute à ma mère ! Comme pour le héros Frank. Sauf qu'en ce qui me concerne c'était plutôt un de mes oncles et les émissions TV qui m'apprenaient les histoires des musiques. C'est une chose que j'ai toujours adoré et que j'ai retrouvé dans le livre.

L'ambiance m'a rappelé le film Empire Records avec ce groupe très soudé autour de Frank et leur lutte pour ne pas voir leurs magasins fermer. Il y a un côté petite communauté qui est touchant.
Frank est un peu spécial, il est à la fois social et asocial. Il n'a rien du héros hyper charismatique, sûr de lui et beau gosse qu'on croise souvent. Ce serait presque tout l'inverse d'ailleurs. Mais c'est ce qui fait justement son charme ! Même si j'ai souvent eu envie de le secouer ^^
Lisa est énigmatique, comme les personnages on se pose un tas de questions à son sujet. Et tous les autres personnages ont leur importance, sont touchants chacun à leur façon.

C'est une belle histoire, sur la durée. On est plongés dans la fin des années 80 avec tous ses changements et bouleversements. Il n'y a pas de héros, que des gens comme vous et moi, ça ne fait pas fantasmer ni même vraiment rêver mais c'est touchant et d'une grande sensibilité.

J'ai trouvé original le contexte original ! Et cette façon de montrer que la musique adoucit les moeurs mais peut surtout sauver des vies, vous bouleverser. Je dis souvent qu'il faut qu'une chanson et sa musique me parlent et c'est tout à fait ça ! Comme les personnages j'écoute parfois des morceaux de musique classique et j'imagine milles lieues, je ressens les émotions. C'est tellement bien décrits dans le livre qu'il ne faudra pas hésiter à écouter les playlists !

Si vous aimez les belles histoires et la musique, foncez !

Bisous

Casting ?
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Envie de musique, de passion, de douceur ? Ce roman est fait pour vous. Voici ma dernière lecture.

Un roman tout en douceur où l'on suit Frank, un disquaire à la fin des années 80. Passionné de vinyles, il se fait la promesse de ne jamais renoncer à en vendre. Il n'a pas voulu des cassettes alors il ne veut encore moins des CD. Sa vie, ce sont les vinyles. le seul moyen de ressentir la musique, comme sa mère Peg l'a initié.

Il fait parti d'une communauté, celle de Unity Street. Tout le monde se connait. Les voisins, les commerçants, une seconde famille.

Frank a la réputation de soigner les maux, il vous écoute et son diagnostic musical sera à coup sûr le bon ! Il est touchant, attachant, le coeur sur la main !
Je pense aussi à son assistant très maladroit, Kit, qui vous fera sourire sans peine.

Et puis un jour, une femme s'évanouit devant sa boutique. Lisa Brauchmann. Mystérieuse, un passé qu'elle ne dévoile pas, son manteau vert toujours sur le dos accompagné de ses gants. Lisa est imprévisible, on ne sait jamais quand elle va apparaître, cela la rend à mon avis un peu agaçante. Mais Frank ne serait pas d'accord avec moi, son âme a été emportée par les yeux couleur vinyle de la belle.

Le livre est divisé en 4 faces, toutes très fluides, je n'ai pas senti de longueurs et j'ai particulièrement apprécié la face finale !
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J'ai adoré
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Tombée par hasard sur ce livre à la bibliothèque, je me suis laissée tenter par la jolie couverture. Je connaissais l'auteure pour avoir lu « deux secondes de trop » avec lequel je me souviens avoir passé un bon moment.
Le synopsis parlait de musique avec une histoire semblant dans l'esprit feel good bien dans l'air du temps. Bref, me voilà donc lancée !

L'histoire débute à Londres à la fin des années 80. Franck est disquaire fervent défenseur des vinyles ; il se refuse à vendre autre chose et surtout pas de CD ! Il est passionné de musique quelqu'elle soit, initiée aux histoires et aux émotions qu'elle transmet depuis sa plus tendre enfance par sa mère Peg. Il a le don de trouver LA musique dont une personne a besoin pour aller mieux. Sa boutique survit difficilement dans une petite rue en décrépitude. Mais Franck peut compter sur ses voisins, propriétaires eux aussi de boutiques improbables et tous aussi originaux les uns que les autres ; mais à Unity Street, tous sont solidaires et plutôt heureux dans l'équilibre qu'ils ont trouvé au contact les uns des autres. Arrive un beau jour une cliente énigmatique au manteau vert qui va chambouler leur petit train-train...

L'organisation des parties du livre en face A, face B est plutôt originale. Malgré tout, j'avoue avoir eu quelques instants d'incompréhension avec l'enchaînement des faces C et D. Mais bon, pourquoi pas.

Mon avis est assez paradoxal : je n'ai pas eu de coup de coeur mais j'ai pourtant lu jusqu'au bout. Je voulais comprendre la personnalité de Lisa et ses motivations ; ce personnage m'a parfois agacé. J'ai trouvé quelques longueurs dans le texte, un rythme un peu trop lent à mon goût surtout pour la première partie. J'ai apprécié la solidarité, la ténacité et la cohésion des petits commerçants d'Unity Street. Pour autant, le dénouement ne m'a pas surprise avec un manque de réalisme dans le déroulé des derniers événements.

En deux mots, ce livre n'est pas désagréable à lire mais sans plus.
Par ailleurs je rejoins l'avis de précédents commentaires : je n'ai pas compris le choix du titre en français ... la traduction littérale du titre originale aurait été, à mon sens, plus adaptée (« the Music Shop »).

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Rachel Joyce vit en Angleterre, dans une ferme du Gloucestershire, avec sa famille. Elle a été pendant plus de vingt ans scénariste pour la radio, le théâtre et la télévision, et comédienne de théâtre récompensée par de nombreux prix. La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi, son premier roman, publié chez XO en 2012, a connu un gros succès international. Il a été traduit en 23 langues et s'est vendu à plus 150.000 exemplaires en France. Si on dansait… est son quatrième roman dans lequel on retrouve la plume magique de l'auteure.
Avec la même sensibilité qui a fait le succès de la lettre qui allait changer le destin de Harold Fry, Rachel Joyce y célèbre le courage et la solidarité de gens ordinaires, la force de l'amour mais aussi la puissance de la musique et son extraordinaire pouvoir de guérison.
« Frank ne savait jouer d'aucun instrument, il ne savait pas lire une partition et il n'avait aucune connaissance musicale particulière, mais lorsqu'il s'asseyait face à un client et qu'il attendait attentivement, il percevait une mélodie. Pas une symphonie complète, juste quelques notes, au mieux un accord. Et cela ne se produisait pas chaque fois, seulement lorsqu'il s'abandonnait et se laisser flotter dans cet entre-deux. Il avait toujours ressenti cela, d'aussi loin qu'il s'en souvienne. le Père Anthony appelait ça une « intuition ». Pour Maud, c'était un « truc de dingue ».
Inspirée, originale, empreinte de bienveillance et de mystère, cette jolie romance musicale déborde d'un optimisme rafraîchissant qui fera le bonheur de tous les amateurs de musique et de belles histoires. Rachel Joyce y déploie toute la magie de son écriture et sa capacité à créer des personnages irrésistibles. Sa joyeuse bande de marginaux cabossés par la vie est si attachante, si attendrissante, qu'elle suscite immédiatement l'empathie. le charme de ces personnages, leur chaleur et leur générosité vous redonneront à coup sûr foi en la nature humaine !
Et pour encore plus de plaisir, laissez-vous bercer par la playlist disponible en début d'ouvrage. Vous verrez, entre deux chapitres, vous vous surprendrez à fredonner !
Si on dansait… est un feel-good book pétillant, drôle et émouvant qui va ensoleiller votre vie comme le tube de l'été !
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Un joli conte moderne
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Je n'avais pas eu l'occasion de découvrir La lettre qui changea le destin d'Harold Fry arriva le mardi... de la même autrice, malgré tout le bien que j'en avais entendu. du coup, quand j'ai eu l'opportunité de lire ce livre pour une masse critique Babelio, je n'ai pas hésité en voyant le nom de l'autrice (en fait, j'ai une mémoire nulle des noms, donc j'ai regardé ce qu'elle avait fait avant, et ensuite, je n'ai pas hésité, mais vous avez compris l'idée).

Je n'ai pas l'habitude de me "vanter" des quelques SP que je reçois (enfin, je le mentionne par souci de transparence, mais c'tout), par contre, pour une fois, je vais quand même faire un petit topo parce que j'ai reçu le livre avec un goodies tout choupinou (que vous voyez sur la photo) et c'est couillon, mais ça m'a fait plaisir. Et aussi, il y avait mon nom sur la lettre que j'ai eue en accompagnement, et c'est encore plus couillon, mais ça aussi, ça m'a fait plaisir.
Mais trêve de blabla, passons à la chronique. le gros point fort de ce roman, c'est sans conteste la musique qui le rythme. C'est éclectique, c'est décrit avec passion, bref, ça donne envie d'écouter tous les morceaux dont il est question. Et ça tombe vachement bien, parce que vous pouvez le faire, même en cours de lecture grâce à la playlist créée par la ME française, comme quoi ces gens sont vraiment à fond dans leur boulot ! Et c'était super chouette. Parce que j'aime beaucoup la musique, et les vinyles, mais j'ai un peu tendance à rester dans ma zone de confort, je dois bien l'avouer.

Comme souvent dans le genre, au niveau de l'intrigue, il faut bien admettre qu'on se doute rapidement de ce qui va se produire. Mais l'autrice arrive à nous fournir des personnages très attachants, et également quelques rebondissements assez imprévisibles, ce qui fait qu'on n'a pas l'impression non plus de lire un truc trop convenu.
Les personnages, donc. On est dans une petite rue, justement nommée Unity Street, où les boutiques se battent pour survivre. On va donc y rencontrer une communauté aussi hétéroclite que soudée, qui a tendance à se retrouver au pub le week-end. le genre de rue dans laquelle on aimerait vivre, parce qu'on y rencontrerait sûrement ses futurs meilleurs amis.

Et à la fin des années 80, ce n'est pas facile de lutter contre les grosses boutiques des rues très passantes, que les choses soient claires. Surtout qu'entre une boulangerie, un salon de tatouage, un magasin d'articles religieux, un pub, une fleuriste et une boutique de vinyles qui refuse de vendre des cassettes ou même des CDs, on ne peut pas dire que ça attire le chaland.
Mais ils essaient. Très fort. Et puis, Frank, notre disquaire, peut se permettre d'avoir les idées bien arrêtées (déjà parce que c'était un sacré visionnaire rapport que le vinyle revient super à la mode et coûte à nouveau un bras depuis quelques années alors que les ventes de CD, c'est plus ce que c'était) : il a un don. Il arrive à percevoir ce que les gens ont besoin d'écouter quand ils entrent dans son magasin. Attention, hein, ça ne vire pas au fantastique cette affaire, il a juste une intuition infaillible. Parce qu'il ne se contente pas d'être calé en musique et incroyablement gentil, il a aussi une empathie et une faculté d'écoute phénoménale. Et c'est rare de tomber sur des personnes comme ça, aussi bien dans la vie qu'en littérature.

Bref, il est impossible de ne pas apprécier Frank. Mais ses compagnons de route ne sont pas en reste. Si j'ai d'abord eu du mal avec Kit, qui me semblait être la caution humour-maladresse du roman, j'ai fini par m'y attacher. Parce que lui aussi, c'est un vrai gentil. Il est souvent un peu bêta, voire complètement à côté de la plaque, mais ses intentions sont toujours bonnes. Et, effectivement, il m'a fait rire.
J'ai également éprouvé beaucoup de tendresse pour le Père Anthony, ex-prêtre, qui essaie d'être de bon conseil, et qui essaie de manière générale. C'est clairement la figure paternelle de ce roman, mais il a quelque chose de vraiment touchant et j'aurais aimé en apprendre davantage à son sujet.
Quant à Maud, c'est la rebelle de service.Jusqu'au bout. Purée, quand je suis arrivée à la deuxième partie du roman, avec ce qu'elle disait des tatouages et ce qu'elle faisait de sa vie, je me suis dit qu'elle était tellement badass et intègre !

Bref, tout ce petit monde m'a fait me sentir comme dans un cocon, et j'aurais voulu que les choses ne changent pas. Sauf qu'évidemment, elles vont quand même changer, parce que sinon, il n'y aurait pas d'histoire, et ce serait un peu naze. Et comme la seule chose que je peux reprocher à la ME, c'est d'en dire un peu trop dans sa quatrième de couverture, je ne vais pas épiloguer.
Si le thème principal de ce roman est clairement la musique, comment elle peut nous aider, nous faire grandir, nous aider à avancer, ce qu'elle peut nous faire ressentir et cette espèce de magie qui nous fait parfois voir le monde différemment, c'est beaucoup d'autres thèmes qui vont être abordés.
L'amitié, avant tout. Celle qui dure, qui est à l'épreuve des ans, des difficultés et des changements. L'amour, ensuite, entre deux personnes, qui met papillons dans le ventre, mais aussi l'amour envers sa famille, son travail. L'amour qui fait avancer et grandir.
Mais, et c'est le message que je retiendrai, c'est qu'on peut changer la vie de quelqu'un sans même le savoir, sans en avoir la prétention. Et qu'être gentil, ce n'est pas être faible. On peut être gentil et avoir du caractère, on peut être gentil et intègre et ça ne veut pas dire qu'on se fera marcher sur les pieds. Dans une société de plus en plus individualiste, je trouve que c'est le genre de valeurs qui font du bien à lire.
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Résumé Nathalie Bullat
Je remercie Babelio et les Editions XO de m'avoir envoyé ce délicieux livre.
" de la musique avant toute chose « disait Verlaine
Un voyage musical dans le temps vous est offert. La musique de ce livre contient tous les sentiments, fait apparaitre toutes sortes d'images comme les fruits étranges de Billie Holiday, la poupée de satin de Duke Ellington, le clair de lune de Beethoven.
Les mots et les notes se marient si bien que l'on pourrait entendre se briser le coeur de Franck, le disquaire londonien.
Sa petite boutique faite de bric et de broc se situe dans une ruelle mal famée où tout est délabré. Les habitants et petits commerçants se soutiennent et sont de véritables amis.
Le magasin est rempli de cartons de disques vinyles de tous les styles, des éditions rares, d'autres dédicacées. Un comptoir,une platine, des cabines d'écoute faites dans de vieilles armoires, des lampes colorées composent le décor.
Mais surtout Franck écoute les gens ordinaires et trouve tout de suite la musique qu'il leur fait du bien. C'est un guérisseur de l'âme.
Vous serez sous le charme quand il raconte à Lisa l'immense histoire d'amour de la Tosca, quand il nous parle de l'homme qui n'aimait que Chopin, quand il sauve le père Anthony avec des notes de jazz.
Cette passion Franck la doit à sa mère Peg, une femme bohème, extravagante, mauvaise cuisinière pas très maternelle mais une mélomane hors pair qui sait lui conter des anecdotes telle que celle des chaussures de Miles Devis.

A chaque page j'ai souhaité écouter le titre qu'il conseille à ses amis, à ses clients et surtout à la mystérieuse Lisa.
C'est vrai cette Lisa qui est-elle ? d'où vient elle ? Tous les occupants de la rue s'interrogent et s'attachent à elle. Bien sur Franck est amoureux. Cela lui donne des ailes pour moderniser sa vieille boutique, pour lutter contre les promoteurs immobiliers qui veulent raser la rue.
Mais Lisa a un secret. Tout bascule.
Les quatre saisons de Vivaldi sauront-elles apaiser les blessures de Franck ?
P.S. un petit bémol : Je préfère le titre anglais The music shop !

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