Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, tome 8 : Un cow-boy à Paris

Humoristique, bourré de jeux de mots et de références cinématographiques et autres, notre lonely man quitte sa terre pour fouler le sol de la vieille Europe mais surtout se rendre à Paris en traversant la campagne française, rencontrer tout ce que le pays compte de personnalités, déjouer un complot et enfin voir s'ériger la Statue de la Liberté une fois revenu aux États-Unis.

Cela faisait un petit moment que je n'avais lu un Lucky Luke, et je suis bien contente de l'avoir fait !
J'ai beaucoup aimé le mélange Etats-Unis/France(/Belgique), le début qui commence par une fin classique de la série, les différents clins d'oeil, les petits anachronismes, la vengeance du canari et tous les petits détails qui font de cet opus d'une série classique une BD moderne.
Si vous rêvez de connaître l'inspiration américaine de la tour Eiffel, de voir Emma Bovary craquer sur un cowboy ou de voir les Dalton chanter du Disney, allez-y !

J'ai lu ce nouveau Lucky Luke juste après avoir relu Western Circus, un des plus drôle de la série. Je n'aurais pas dû. C'est dur de constater que l'humour ne fonctionne pas. Lucky Luke reproche aux Dalton d'être trop prévisibles, mais tous les gags avec Averell et Joe Dalton, concentré sur l'introduction de cette aventure sont justement prévisibles et déjà vu. Après l'humour disparait presque totalement de cet album. J'ai aimé le jeu des références de la culture française de l'époque, Bartholdi, créateur de la Statue de la Liberté, étant le personnage secondaire de l'Histoire, on va y trouver aussi Gustave Eiffel, Victor Hugo, Verlaine, Rimbaud, Charles et Emma Bovary, les impressionnistes... Un peu d'exotisme français pour ce cow boy du grand ouest américain, mais malheureusement pas assez d'humour, de rythme, de western... dans cet album qui ne restera pas inoubliable. Comme j'ai déjà dû l'écrire dans une autre critique, le style le plus difficile à d'imiter n'est pas celui de Morris ou d'Uderzo... mais bien celui de René Goscinny.

Lucky Luke qui s'occupe au départ de ramener les Dalton, une fois de plus évadés, au pénitencier, va se retrouver garde du corps d'une grande Dame. Et grande n'est pas le mot, 93 mètres la demoiselle Liberty ! Une fois n'est pas coutume, il va aussi quitter son continent pour venir en France. On peut dire que la couleur verte ne va pas au teint de ce cher Luke. Arrivé en France, on va le prendre pour un Belge car il porte une chemise jaune, un gilet noir et un foulard rouge.

L'occasion pour les petits d'apprendre des tas de choses sur la statue de la liberté.
Cocorico, la statue de la liberté, emblème Américain est Made in France et ça fait du bien de se le rappeler.
Il y a dans ce tome 8 des aventures de Lucky Luke écrit par Achdé et Jul, des tas d'allusions avec notamment le livre écrit par le directeur du pénitencier qu'il a intitulé « 50 nuances de Grilles » !
Ou les détenus qui chantent « Libéréééééééééééé, délivrééééééééééé »…et là, vous regrettez d'avoir lu ma critique car vous avez maintenant cette chanson dans la tête pour le reste de la journée ! Oups, désolée.
Il a fallu également expliquer à mon petit fan que le « petit abreuvoir en faïence dans la salle de bains » de Lucky Luke n'en est pas un et qu'il se nomme un bidet, moins joli aussi bien à la prononciation qu'à l'imagination qu'on les enfants une fois l'utilité dudit objet enseignée, et qui a value un « Beurk ».

Bref, nous avons finalement passé un très bon moment de lecture.

J'avais entendu beaucoup de bien de cette BD et je ressors un peu déçue de sa lecture.
Je n'ai pas franchement accroché à cette aventure du fameux Cow Boy et je pense que c'est avant tout parce que je n'y ai pas trouvé l'humour que j'espérais y découvrir.
Je retiendrai quelques clins d'oeil même si ce ne sont pas particulièrement drôles, et la galerie de personnages que les auteurs se sont attachés à introduire mais sans plus.
Côté dessin, c'est du bon pastiche mais revu et corrigé à la sauce informatique. J'ai trouvé ça fort lisse...
L'escapade française de Luke ne me marquera donc pas plus que ça.

Publié en fin d'année 2018, Un cow-boy à Paris est le deuxième album de Lucky Luke composé par Achdé et Jul. Il s'agit d'une belle réussite.

A la suite d'une nouvelle évasion des Dalton (dont on se demande bien ce qu'ils peuvent faire ici), Lucky Luke rencontre Auguste Bartholdi et accepte de l'accompagner dans sa tournée dans l'Ouest afin de protéger la statue de la liberté qui se dévoile à de potentiels souscripteurs. Mais c'est sans compter avec un rival bien décidé à faire construire en lieu et place de la statue… une prison.

Bon certes, le scénario n'est pas la grande force de l'ouvrage. Il s'agit davantage d'un prétexte, d'un fil rouge, pour enchaîner une histoire des plus plaisantes. Celle-ci se décompose en deux parties : la première aux Etats-Unis et la deuxième à Paris. Si la première n'est pas inintéressante, c'est la deuxième qui retient toute notre attention.

Il est d'ailleurs dommage que Lucky Luke mette autant de temps à arriver à la capitale, tant cette partie enchaîne les situations cocasses, les références plus au moins cachées, les apparitions de célébrités… Tout cela est condensé en une vingtaine de pages : bravo ! L'album mérite d'être lu, ne serait ce que pour cela et les nombreux échanges savoureux.

Les dessins de Achdé respectent bien l'univers de Morris. Nous avons désormais, tous l'habitude de le voir à l'oeuvre. Mais nous assistons ici à un chef d'oeuvre. Les cases consacrées à Paris sont de toute beauté et celles avec la statue de la liberté tiennent la comparaison. Une nouvelle fois : bravo !

Un cow-boy à Paris est une véritable pépite, à lire d'urgence, si ce n'est déjà fait. Bons moments garantis !

Quelques grands hommes (Bartholdi, Eiffel, Hugo)... et surtout, une très grande Dame, Miss Lady Liberty herself ! Voici les héros de ce nouvel opus des aventures de Lucky Luke, où l'on retrouve aussi, de façon plus traditionnelle, les Dalton. Des aventures qui mèneront le Poor Lonesome cowboys du Far West à... Paris ! L'occasion de découvrir un Lucky Luke particulièrement mal en point lors de la traversée de l'atlantique...
Ce nouveau tome est en tout cas très rythmé et bourré d'humour, c'est une vraie réussite !

Eh bien voilà, ce n'était pas si compliqué que ça que d'arriver à faire un Lucky Luke post Morris qui tienne la route et qui ait des petits airs de ce que nous avions avant.

Hélas, pas de petits jeux de mots savoureux comme Goscinny savait en faire (même si Morris ne le laissait pas faire, ayant les jeux de mots en horreur et n'en voulant pas dans ses Lucky Luke)…

Malgré tout, on a un comique de situation, des petits travers soulignés, comme avec certains Parisiens qui n'aiment pas les touristes, des personnages connus qui traversent les nouveaux pavés devant la Sorbonne et des petits traits d'humour en droite ligne de notre époque à nous (grève des cheminots, fouilles à l'entrée des prisons,…).

Le voyage de Lucky Luke à Paris ne dure pas tout l'album, avant qu'il ne mette les pieds (et les sabots) dans la ville lumière, il parcourra le far-west avec le sculpteur Bartholdi et la main de la statue de la liberté afin de récupérer des sous pour sa construction.

On reste dans la tradition des Lucky Luke avec les saloons et les types louches, le goudron et les plumes, les danseuses légères, les tirs plus vite que son ombre… Bref, du classique de chez classique, mais ça marche toujours parce que c'est ce qui lui sied le mieux.

Juste une petite interrogation : lorsque Bartholdi et Lucky Luke arrivent à Titusville, célèbre ville de l'album "À l'ombre des derricks" (qui se déroule chronologiquement avant la construction de la statue de la liberté), notre cow-boy explique au sculpteur qu'il s'agit d'une ville qui vit du pétrole mais ne fait aucune allusions au fait qu'il a bien connu la ville !

Pour les puristes, nous sommes loin d'un album Morris/Goscinny au faîte de leur art, mais ne boudons pas notre plaisir lorsque l'album est correct, amusant, drôle, bourré de références en tout genre, de comique de situation et de tout ce qui fait que Lucky Luke est savoureux à lire.

Des comme ça, moi, j'en redemande !

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Ca fait bien longtemps que je n'ai pas lu une BD de Lucky Luke.
Un cow-boy à Paris est une chouette histoire plein de clins d'oeil critiques vers notre société d'aujourd'hui et de jeux de mots, qui m'ont fait rire.
Une petite pause de lecture bien sympathique ;-).

Très bon sens du rythme, beaucoup d'humour et de références : ce duo d'auteurs fonctionne à merveille pour ressusciter, après maintes tentatives vaines, voire ridicules, le héros de Goscinny et de Morris. de plus, finir l'aventure par quelques vers de Victor Hugo, il fallait oser et ça marche très bien !