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4,11

sur 976 notes
Je l'avais étudié au Lycée, et je me souviens qu'il était bien écrit. le récit comportait plusieurs autobiographies, comme si c'était la mère de l'auteur qui récitait un bout de sa vie. Mais l'histoire, elle même est un peu ennuyeuse, et débute par une vision de l'auteur trop péjorative. J'ai l'impression que les autobiographies sont écrites par des gens à qui il leur arrive tut les malheurs du monde. Malheureusement, ce livre ne m'a pas fais voyager.
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« Dans cet ouvrage, l'auteur a voulu célébrer ses deux mères : l'esseulée et la vaillante, l'étouffée et la valeureuse, la jetée-dans-la-fosse et la toute-donnée. La première, celle qui lui a donné le jour, une paysanne, à la suite d'un amour malheureux, d'un mariage qui l'a déçue, puis quatre maternités rapprochées, a sombré dans une profonde dépression. Hospitalisée un mois après la naissance de son dernier enfant, elle est morte huit ans plus tard dans d'atroces conditions.
La seconde, mère d'une famille nombreuse, elle aussi paysanne, a recueilli cet enfant et l'a élevé comme s'il avait été son fils.
Après avoir évoqué ces deux émouvantes figures, l'auteur relate succinctement son parcours. Ce faisant, il nous raconte la naissance à soi-même d'un homme qui est parvenu à triompher de la «détresse impensable» dont il était prisonnier. Voilà pourquoi Lambeaux est avant tout un livre d'espoir » (synopsis éditeur).

Charles Juliet propose ici deux nouvelles qui s'enchevêtrent délicatement. A l'instar des deux personnages principaux (un pour chaque nouvelle), la seconde histoire a besoin de la première pour naître. Elle vient ainsi combler les vides laissés vacants par le narrateur et raconte l'histoire du fils après que nous ayons découvert celle de sa mère (biologique). Nous couvrons une période d'environ un siècle au travers de cette généalogie peu commune.

La mère, une femme forte, intelligente et ambitieuse, est originaire d'une famille de paysans frustres. du fait de son statut social, elle n'aura pas la possibilité (et encore moins les moyens) d'atteindre son idéal de vie : accéder à des études supérieure, s'installer en ville, fonder une famille avec un mari aimant. Pire encore, elle s'échine aux travaux domestiques dans l'espoir d'oublier sa peine et reproduit presque à l'identique le modèle familial qu'elle avait pourtant tant décrié. A mesure que les années passent, elle sombre dans la dépression. Et puisqu'elle n'est plus en mesure de s'occuper de ses cinq enfants, ceux-ci seront placés dans les familles avoisinantes. Pourtant, elle a pu profiter de quelques rares instants de félicité, comme lors de cette trop courte scolarité qui s'est abruptement terminée à l'obtention de son certificat d'études primaires ; bien qu'elle fut major de promo, ses parents n'ont jamais envisagé qu'elle poursuive ses études, l'enfant étant plus utile à la ferme que sur les bancs d'une classe. Il y eut aussi cette complicité rare avec ses trois jeunes soeurs ; étant l'aînée, elle a eu la lourde responsabilité de s'occuper de la fratrie. Avec bienveillance, elle a mené à bien cette tâche maternelle et permis aux plus jeunes de profiter d'un amour tendre que leurs parents étaient incapables de donner. Enfin, il y eu cette rencontre avec un jeune homme venu séjourner temporairement dans la région ; leurs rencontres dominicales lui ont permis de découvrir les sentiments amoureux. Plus tard, elle se mariera avec un autre. de cette union, cinq enfants viendront au monde.

La seconde nouvelle nous permet de connaître le benjamin de la fratrie. Placé provisoirement chez une nourrice – dans l'attente de trouver une institution qui accepte de le prendre en charge, l'enfant aura la chance d'être finalement adopté par cette famille d'accueil. Il grandit dans une famille aimante mais soumise à la même réalité économique que la famille de sa mère. Les enfants quittent donc très tôt le cursus scolaire et viennent ainsi aider les parents à la ferme. Compte tenu des événements qui ont émaillé sa petite enfance, le garçon souffre d'une problématique abandonnique assez marquée. Afin de soutenir financièrement sa famille, il s'engage dans l'Armée. Loin des siens, il doit d'abord canaliser ses angoisses liées à l'éloignement. Il doit également se plier aux contraintes de cette vie de garnison. Il s'efface devant l'agressivité de ses chefs dans l'espoir de ne pas attirer leur courroux. Il parvient à lier des amitiés fortes. Pour lui, l'Armée sera finalement un tremplin qui lui permettra de trouver sa voie, son autonomie… sa liberté d'être et de penser. Cet homme, c'est Charles Juliet.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Quelle détresse j'ai ressenti à la lecture de ce roman. Je l'avais découvert lors de ma scolarité, et il m'avait déjà laissé un goût amer sur les lèvres. Ma seconde relecture a été ponctuée de larmes. Elle m'a brisé le coeur.
J'ai eu la chance de rencontrer l'auteur un jour, qui s'est déplacé pour témoigner devant une classe avide de réponses. Et il a été d'une grande humilité, jusqu'à dénigrer son talent, qui est pour moi incontestable.
Cette oeuvre est une oeuvre forte, déchirante, qui nous emporte vers un siècle où les femmes n'avaient pas le droit d'être heureuses, n'avaient pas le droit d'exister. Mais c'est aussi un roman sur l'impossibilité d'écrire, de s'écrire. J'aimerais apprendre par coeur le livre entier tant les phrases résonnent en moi. En clair, une oeuvre riche qui reste à mes yeux, l'une des plus belles oeuvres du 20ème S.
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Voici un texte court, lumineux, magnifique, coup de poing et coup de coeur à la fois dont on désirerait citer nombre de mots, nombre de phrases tellement l'écriture est belle, où chaque ligne est ciselée, les mots pensés, justes et sincères, un texte que l'on va garder en soi pour toujours, de la vraie littérature!
Charles Juliet trace le portrait détaillé de sa mère biologique,l'âpreté et la dureté de sa vie à la campagne (comme l'a vécu ma propre grand- mère, à cette époque, on quittait l'école rapidement, souvent avec désespoir...)
Il évoque l'amour de sa maman pour l'école:"Combien tu aimes l'école!Chaque fois que tu pousses la petite porte de fer et t'avances dans la cour, tu pénètres dans un monde autre, deviens une autre petite fille, et instantanément tu oublies tout du village et de la ferme_ le maître, les cahiers et les livres, l'odeur de la craie,les cartes de géographie,....tu le Vénères."..._..il nous livre ses hésitations , ses doutes, ses pensées secrètes de petite fille intelligente qui ne pouvait s'exprimer, et surtout "sa mort spirituelle" à la fin de ses trop courtes études.
"Apprendre. Tu as le désir d'apprendre, de garder contact avec ce monde des livres dont tu te sens exclue..."
A la fin de la première partie ,il raconte comment sa mère a exprimé son besoin de Vocabulaire:"je crève,parlez moi,parlez moi,si vous trouviez les mots dont j'ai besoin vous me délivreriez de ce qui m'étouffe".
Dans la deuxième partie, l'auteur trace le portrait de sa seconde mère adoptive, la vaillante et son amour pour sa famille adoptive.
Puis il nous livre avec une grande sensibilité, sans pathos ni voyeurisme,son propre tâtonnement et cheminement, son lent éveil à soi même, comment il devient écrivain:"tu veux écrire. Tu veux écrire mais tu ignores tout ce en quoi consiste l'écriture....un jour ,il te vient le désir d'entreprendre un récit où tu parlerais de tes deux mères, "l'esseulée et la vaillante, l'étouffée et la valeureuse","la jetée -dans -la fosse et la toute- donnée."
Je n'ai pas envie d'en livrer plus, malgré tant de souffrance, Charles Juliet nous montre que la détresse peut amener à l'espoir,c'est un livre bouleversant mais salvateur, acheté par hasard, en plus,déniché dans les rayons de ma librairie,

"L'autre Rive à Nancy."
Vive les libraires!




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Dans une langue forte et limpide, Charles Juliet nous fait ressentir le profond tourment de sa mère, paysanne exposée à une vie rude et sans espoir, alors que tout son être aspire à un ailleurs où elle serait détachée de la vie de bête de somme qui l'écrase et l'annihile.Il nous fait revivre les deux déchirures de sa vie d'enfant non aimée: l'arrêt de l'école, où elle buvait littéralement les paroles du maître, la torture de ne plus s'abreuver aux mots, de ne plus se sustenter de connaissances à la fois support et protection contre les questions métaphysiques qui l'agitent et l'angoissent, et qu'elle tourne et retourne dans une solitude seulement traversée des bruits de la nature et du silence animal. Le chagrin d'amour après la rencontre d'un être qui possèdait la même fragilité qu'elle. Mariée à un homme qui ne comprend rien à ses aspirations et ne mesure pas ce qu'est pour elle le danger de la solitude et de l'isolement, elle met au monde quatre enfants, tente de se suicider un mois après la naissance du dernier, l'auteur de cet ouvrage.

Elle est alors traitée comme une démente et internée dans un hôpital psychiatrique, soit à l'époque sans traitement autre que la relégation et l'oubli, un univers carcéral qui deviendra un mouroir sous l'occupation, au nom de l'eugénisme et de l'éradication des malades mentaux et des faibles et autres handicapés. Sa mort atroce, abandonnée elle-même de tous, morte de faim autant que de faim de mots et de relation humaine fait frissonner le lecteur qui trouve là un des abîmes de l'inhumanité.

Charles Juliet doit la vie à sa mère de naissance, mais aussi la détresse qui l'accable pratiquement dès celle-ci. On peut imaginer que les pleurs constantes qu'il versa les premiers mois correspondent à la détresse d'un nourrisson lui-même brusquement coupé de ses premiers liens, séparé de la sécurité fondamentale qu'est pour tout petit d'homme la personne dont il a respiré l'odeur, senti la chaleur, dont il a reçu les soins, l'attention, l'affection et la nourriture, et qui brusquement a disparu, le laissant dans une deréliction totale. Solitude et laisser en plan qui resurgit sous forme d'une angoisse sans nom à chaque fois qu'il ne retrouve pas sa nourrice au retour de quelque absence, ou qu'il doit seul traverser des ténébres pour aller remplir un pichet.

Apparaît alors l'autre mère, la nourrice qui le recueille et chez laquelle il restera jusqu'à son départ en pension à Aix en Provence chez les enfants de troupe. La mère idéalisée, qu'il a toujours peur de blesser ou de ne pas aimer suffisamment bien,ou suffisamment et dont il redoute toujours confusément qu'elle l'abandonne, sans connaître à l'époque le ressort de sa propre histoire

Juliet doit aussi à sa mère de naissance son propre rapport salvateur à l'écriture, planche de salut qu'il ne trouve qu'au terme de longues années de ténèbres durant lesquelles, qui sait, il cherche peut -être à retrouver sa mère dans les ténèbres où elle même fut d'abord engloutie. Cette traversée d'une longue dépression résonne un peu comme une ultime loyauté envers l'auteure de ses jours, en même temps qu'une ordalie, épreuve dans laquelle on périt ou à travers laquelle on témoigne qu'on mérite de survivre, et au-delà de vivre.

L'écriture simple et ensauvagée, la pureté du style, évoque dans un univers mental très différent une autre immense écrivaine issue de la glèbe paysanne : Marguerite Audoux et son chef d'oeuvre : Marie-Claire.

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Ce livre qui me faisait peur, je l'ai finalement avalé quasiment d'un souffle. Une biographie/autobiographie indispensable à qui veut lire l'oeuvre de Charles Juliet, en particulier ses Journaux. En première partie, il évoque sa mère, avec le "tu", sa mère qu'il n'a jamais connue, puisqu'atteignant le fond de l'épuisement après quatre naissances rapprochées, elle a dû être hospitalisée et est morte en hôpital psychiatrique à l'époque où se pratiquait L'extermination douce sur les patients (années 40 en France). L'auteur a été placé dans une famille dont la mère est devenue son autre mère, à qui il a voulu rendre hommage. Dans cette seconde partie, le "tu" s'adresse à lui-même, racontant ses années d'enfant de troupe, puis d'écrivain.

Après avoir rédigé une vingtaine de pages de ce récit (1983), il doit abandonner. "Il remue en toi trop de choses pour que tu puisses le poursuivre. Si tu parviens un jour à le mener à terme, il sera la preuve que tu as réussi à t'affranchir de ton histoire, à gagner ton autonomie." Après avoir écrit L'année de l'éveil, il reprend Lambeaux et le termine (1995).

Charles Juliet use d'une écriture sobre; les faits, terribles, parlent d'eux-mêmes. Je ne raconte pas tout, histoire de laisser à découvrir, attention ça peut secouer tout de même. Les dernières pages seraient toutes à citer. Ouvrant vers l'espoir, la vie, la lumière, l'apaisement. Un récit formidable, qui marque.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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J'ai rencontré Charles Juliet à Nouméa en juillet 2012.
Un regard clair et vrai, presque tendre. Un homme plein d'humanité et un écrivain talentueux. C'est bizarre, j'avais envie de l'embrasser. Allez savoir pourquoi. Mais je n'ai pas pu, y avait du monde, alors j'ai écouté attentivement. Comme c'est un personnage et un esprit relié directement à la nature, je marchais avec lui sur les diapositives qui défilaient sur l'écran de projection d'une grande salle de conférence. Nous cheminions gaiement ensemble sur un petit sentier bordé d'arbres. Nous foulions de nos pas le tapis de feuilles multicolores d'un automne resplendissant. le chant des oiseaux et le bruissement du vent nous accompagnaient. Puis, Charles évoqua ses racines. Enfant de troupe qu'il était, et aussi paradoxalement que cela puisse paraître, c'est bien cet univers rude et austère qui nous l'a gardé, vivant parmi nous. Cet épisode à fait l'objet d'une filmographie « l'année de l'éveil » en 1999. Mais pour comprendre il faut lire « Lambeaux ». Un hommage à deux mères diamétralement opposées, mais formidables chacune dans son grade affectif. L'une, la vraie, décédée trop tôt des suites d'une simple dépression. Internée dans un asile dont on sait que sous la dictature nazie les malades moururent de faim. C'est à 11 ans que Charles apprend, par un hasard dont on se passerait bien parfois, les circonstances de cette mort et du même coup, le rôle de sa mère adoptive. Il ne statuera point pourtant sur l'échelle des valeurs, vénérant les deux à la fois. Cependant que pour survivre il doit tuer en lui ce qu'il est, et à la fois ce qu'il n'est pas. Il va faire là, un travail considérable de construction/reconstruction. Il traversera une période effroyable ou il cherchera un lien, quelque part dans l'espace, quelque chose qui le puisse, relier à cette existence pour laquelle il ne ressent aucun élan, si ce n'est la sève des arbres et cet appel de la nature qui guide son instinct. Peut-être parviendra t-il à revêtir une partie de celle qu'il a peu connue, une enveloppe charnelle qui le couvrira petit à petit au fur et à mesure de cette double naissance. Puis, il rencontrera de belles âmes qui le nourriront et qui finalement l'édifieront comme auteur, des écrivains, des musiciens, des peintres et des poètes, des artistes et comme lui, des amoureux des mots.
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Comment sortir indemne de cet ouvrage ? Impossible à mon sens.
Cet ouvrage a été pour moi LA grande rencontre avec la littérature contemporaine. Ce n'était pas une lecture parmi tant d'autres,mais la découverte d'une nouvelle sensibilité.
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Une immersion narrative au coeur d'une trame familiale, ou plutôt du tragique destin de l'auteur. D'une part deux mères : l'une incomprise, qui se retrouve prisonnière de ses tourments et qui traversera sa vie sans ne jamais pouvoir réaliser ses rêves, ni les exprimer. Et l'autre qui dévoue sa vie à son entourage. Et puis il y a un fils, le dernier, celui qui relie les destins de ces deux mères, un fils qui sera un trop lourd fardeau pour sa mère biologique.

Derrière cette histoire tragique ce cache un véritable témoignage sentimental d'un auteur qui veut rendre hommage à ces femmes qui ont donner leur vie, sans pouvoir s'épanouir dans leur propre vie.
La structure narrative est assez émouvante car le roman ne s'exprime qu'a travers les émotions et ressentis des protagonistes. Les changements d'humeurs, les déceptions, les courts moments de bonheur, les regrets, tout cela s'enchaine et on assiste impuissant à la destruction à petit feu de ces personnages. Tout le cheminement qui conduit à l'acte irréparable, l'acte qui témoigne d'un malaise profond.

Mais c'est aussi le portait d'une France rurale, une France dure, qui laissait peu de place à l'imagination et à l'épanouissement. Les codes sociaux de l'époque rendaient la vie dans les petits villages difficiles pour ceux qui ne suivaient pas les principes sociaux. On rencontre ainsi plusieurs personnages attachants, qui voient leur vie détruite à cause de l'intolérance des gens envers eux ou tout simplement à cause de rumeurs.

Pourtant, l'histoire du fils veut donner un signe d'espoir. Chacun doit trouver sa place et réaliser ses rêves, même si cela est dur, et peut allez à l'encontre de se qui semble être sa voie naturel de vie. Ne pas avoir peur de tomber, d'en baver, de renoncer à beaucoup d'années de bonheur. Car finalement, les dernières pages révèlent que le bonheur ne tient qu'a peut de chose et qu'il doit être communiqué aux autres !
D'ailleurs l'auteur résume lui même cette envie de délivrer certains de leurs tourmentes émotionnelles.
"En écrivant, se délivrer de ses entraves, et par là même, aider autrui à s'en délivrer. Parler à l'âme de certains. Consoler cet orphelin que les non-aimés, les mal-aimés, les trop-aimés portent en eux. Et en cherchant à apaiser sa détresse, peut-être adoucir d'autres détresses, d'autres solitudes."
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Ce livre est certainement très prenant et déchirant mais cela me donne plus l'impression de grand sensibilisme et d'appel au pathétisme. Mes mots peuvent parapitre durs mais personnellement je l'ai ressenti de cette façon. Un livre très personnel, peut être trop. J'ai l'impression que l'auteur se plaint continuellement. Il est dans son droit bien sûr, étant dans un exercice autobiographique.
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