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Citations sur Psychologie de l'inconscient (37)

Le symptôme, par suite – d’après Freud -, est l’accomplissement indirect de souhaits méconnus qui, s’ils étaient conscients, entreraient violemment en conflit avec les convictions morales du sujet.
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Quand on suit avec attention, pas à pas, l’histoire d’une névrose, on trouve régulièrement dans la vie du sujet un moment critique au cours duquel surgit un problème que le sujet n’a pas accueilli, mais qu’il a tenté d’esquiver. Or, cette dérobade est une réaction aussi naturelle et universelle que les motivations psychologiques qui la conditionnent, à savoir la paresse, la loi du moindre effort, la lâcheté, la crainte, l’ignorance et l’inconscience.
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A l’opposé de cette conception de Freud, j’ai depuis longtemps prétendu que la rencontre occasionnelle de l’inceste ne prouve nullement l’existence générale d’une impulsion incestueuse, tout aussi peu que le phénomène sporadique du meurtre ne prouve une tendance généralisée au crime, tendance qui serait créatrice de conflits psychologiques.
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Nous savons également aujourd’hui que ce n’est point toujours la nature instinctive, animale qui se heurte aux contraintes de la civilisation, créant ainsi la désunion avec soi-même que l’individu perçoit au sein de son existence ; souvent il s’agit d’idées nouvelles qui jaillissent impétueusement hors de l’inconscient, qui s’opposent tout autant que les instincts aux normes de la culture régnante, créant ainsi la désunion intestine. On pourrait par exemple aujourd’hui établir aisément une théorie politique de la névrose, tant il est vrai que l’homme contemporain est essentiellement travaillé et mû par des passions politiques, en face desquelles la « question sexuelle » semble n’avoir été qu’un prélude assez insignifiant. Peut-être apparaîtra-t-il plus tard que les préoccupations d’ordre politique n’étaient elles-mêmes que les prodromes d’un ébranlement bien plus profond, de nature religieuse.
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Car un des signes distinctifs de l’homme civilisé est, en toute généralité, la désunion existant au sein de lui-même : le névrosé ne constitue qu’un cas d’espèce de l’homme civilisé en désaccord avec lui-même, du seul fait qu’il doit concilier en lui nature et culture.
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[…] dans la névrose, il y a deux tendances qui sont diamétralement opposées et dont l’une est inconsciente.
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Mettre l’homme en face de son ombre cela veut dire aussi lui montrer sa lumière. Il sait que l’ombre et la lumière font le monde… S’il voit en même temps son ombre et sa lumière, il se voit des deux côtés et ainsi il accède à son milieu.
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Ce fut un des fruits de mon expérience de constater que le sentier de l’existence ne continue que là où s’offre spontanément une pente aux énergies de la vie.
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Le vieil Héraclite, qui vraiment était un grand sage, a découvert la plus merveilleuse de toutes les lois psychologiques, à savoir la fonction régulatrice des contraires ; il l'a appelée "énantiodromie", la course en sens opposé, ce par quoi il entendait que toute chose un jour se précipite dans son contraire. C'est ainsi que l'attitude rationnelle civilisée aboutit nécessairement à son contraire, c'est-à-dire la dévastation irrationnelle de la civilisation.

Tout ce qui est humain est relatif, en tant que reposant sur des contrastes intérieurs ; car tous les phénomènes sont de nature énergétique. Or, sans contraste, sans une tension préexistante, il ne saurait y avoir d'énergie. Il faut toujours que préexiste la tension entre le haut et le bas, le chaud et le froid, etc., pour que prenne naissance et se déroule ce processus de compensation qui constitue précisément l'énergie. Tout ce qui est vivant est énergie et repose par conséquent sur la tension des contraires.

C.G. Jung - Psychologie de l'inconscient
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Comme on le sait,le processus même de la civilisation consiste en un domptage progressif de tout ce qu'il y'a d'animalité dans l'homme; il s'agit bel et bien d'une domestication,qui ne saurait allez sans révolte de la part de sa nature animale,assoiffé de liberté. Aussi,de temps en temps,une griserie s'empare de l'humanité,qui se bride elle-même de plus en plus par les contraintes de la civilisations.
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