On couche ensemble

On couche ensemble raconte les six premiers mois d'une relation torride. L'intérêt principal réside dans le fait que c'est un texte écrit par les deux partenaires. Alice choisit la poésie, une forme concise pour exprimer ses ressentis. Ses textes alternent ceux de Franck en prose, beaucoup plus descriptifs et explicites. La complicité, et surtout le sexe, sont au coeur du texte, c'est plutôt sympathique et jamais vulgaire.

J'ai eu la chance de recevoir ce livre via la première Masse Critique chez le québécois! J'étais tellement emballée que je l'ai lu dès que je l'ai reçu!

Dans On couche ensemble, on découvre rapidement les premiers émois de fréquentation d'un nouveau couple. Quand seul l'amour et les corps comptent… Pas d'engagement, pas de projet, pas d'obligation.

Le déroulement est assez léger, sans grand rebondissement. Ce petit livre de 121 pages se lit en une seule lecture.

Pour l'humour, l'auteur Francis Juteau mérite un «5 étoiles»! Il y avait longtemps que je n'avais pas eu des fous rires à ce point en lisant un livre; je me suis surprise à m'entendre éclater de rire à plusieurs reprises! Vraiment,
c'est réussi!

Dès le début du roman, on nous décrit froidement les personnages en deux phrases bien concises. J'aurais aimé découvrir tranquillement les personnages avec l'avancement de l'histoire; un peu comme lorsque l'on fait connaissance avec un inconnu. Par contre, on comprends vite avec la suite des pages que c'est dans le style de l'écrivain; une écriture allant droit au but, sans détour ni flafla. On ne découvre pas les personnages ni leurs prouesses, nous sommes plutôt mis devant les faits, sans préliminaire.

La relation plutôt intense mais juvénile entre les personnages n'est pas mis de l'avant afin d'attendrir le lecteur.
On ressent tout le bagage amical entre les deux tout au long de l'histoire et l'auteur met l'accent sur leur attirance physique ce qui nous laisse une odeur de feu de paille jusqu'à la fin de la lecture.

Cette écriture grivoise est entremêlée de poèmes crus sans grand romantisme. Écris en « Joual » , ils ont un fil conducteur avec l'histoire et sont divertissants plus que bouleversants.
Ceux-ci sont écrits par Alice Lacroix (nom fictif), sexologue montréalaise qui semble partager la vie (le lit ?) de l'auteur.

En résumé, un livre léger, drôle, franc et sans remus méninges.

Décomplexée, ouverte, sans l'ombre d'un tabou. Une histoire d'amour, mais une histoire de couple surtout. L'alternance des points de vue et des genres apporte à la richesse du récit. C'est vraiment beau de voir un couple aussi sain. Ils sont à l'écoute l'un pour l'autre, de toutes les façons qu'il soit. On n'assiste qu'aux six premiers mois de leur histoire et on se demande, on espère plutôt qu'elle dure encore longtemps car c'est simplement beau.
Merci à Masse critique de Babelio pour l'envoi de ce livre.

Dans ce livre écrit à quatre mains, les nouvelles dialoguent avec les poèmes. On y retrouve le quotidien de couple, la tendresse, l'amour. La sexualité y occupe sa place de façon naturelle, sans que ce soit véritablement le sujet principal, malgré le titre. C'est positif, lumineux et rempli d'espoir, on le lit d'une traite et on en ressort souriant.

Le commentaire de Martine :
Quel roman qui s'éclate, on suit deux protagonistes Alice et Frank qui vivent un début de relation amoureuse avec ses moments très intimes. Les moments romantiques, sont très touchants, chauds et intensifs.
La structure de la mise en page m'a vraiment plu entre récits de vie et poésies libertines. C'est une bonne lecture que j'ai vraiment appréciée, je trouve que ce roman dégage de la fraîcheur que je vous recommande. Je dois avouer que j'ai aimé aussi la couverture de Jimmy Beaulieu.
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