Je me suis souvent livré depuis le début des années 1980à un examen de conscience de mon excessive médiatisation. C'était et c'est commodité de la part des médias, la facilité pour eux de faire appel au bon client comme il disent, dont ils ont les coordonnées. En ce qui me concerne on trouve plusieurs racines au phénomène. De manière objective, je me suis toute ma vie trouvé souvent en des position exposées aux feux de l'actualité génétique, actualité médicale et scientifique, biotechnologie, éthique, territoires, cancers, livres à succès, parfois politique... J'aurais pu refuser, mais je ne l'ai pas fait.
Il faut toujours se rappeler que la protection de l'environnement ne peut pas être assuré uniquement en fonction du calcul financier des couts et des bénéfices .
Les deux concepts fondamentaux à comprendre pour ne pas dire et écrire n'importe quoi en génétique sont les suivants :
- Les gènes ne codent jamais un destin, ils codent des propriétés.
- La propriété innée principale codée par les gènes est celle d'acquérir et d'apprendre.
Malgré tous les progrès accomplis, la majorité des cancers demeurent des maladies graves dont le traitement est souvent lourd, prolongé, pénible.
Et aussi dans la diversité des métiers du soin et de l'accompagnement ou je doute que les robots remplacent avantageusement l'approche attentive et empathique du soignant, souriant et doux.
Chacun d'entre nous est ce qu'il est mais aussi ce qu'il fait.
Parvenu sur les hauteurs du Grand Mont, 1400 mètres au dessus de la baie de Menton, je me suis demandé si cette interruption brutale du sentier préfigurait celle à venir de mon existence. C'était certain en fait.
Le bien se trouve sur le chemin qui mène à l'autre, dans son évidence, dans son irréductibilité à ses désirs, à ses pulsions, son irréductibilité à tout. Il n'a rien à voir avec la foi, il a tout à voir avec la certitude de l'humain, c'est-à-dire de ce monde de l'un et de l'autre, de l'un par l'autre, de l'un grâce à l'autre.
L'humain a de l'importance au sein d'une nature qui en a aussi,ils prennent soin l'un de l'autre , en un équilibre coévolutif.
Le pape François le rappelle avec force dans l'encyclique Laudato Si de mai 2015 dont je cite le paragraphe 190 :"Il faut toujours se rappeler que la protection de l'environnement ne peut pas être assurée uniquement fonction du calcul financier des coûts et des bénéfices. L'environnement fait partie de ces biens que les mécanismes du marché ne sont pas en mesure de défendre ou de promouvoir de façon adéquate."