Mon engagement pour l'égalité des femmes et des hommes, contre les formes d'infériorisation des femmes et les violences qu'elles subissent, contre les stéréotypes sexistes et machistes, est une évidence: le sexisme est un antihumanisme.
L'humanité est a la fois féminine et masculine, toute espèce de discrimination entre les doits de ces deux composantes est inacceptable pour quiconque se dit humaniste.
J'ai depuis cinquante ans imaginé avoir rencontré Jean Khan alors qu'il allait prendre son train pour quitter la vie, avoir engagé la conversation avec lui.
Peut-être serais-je parvenu à lui présente rune autre décision possible?
Il aurait été libre, alors. Le second aspect du devoir évoqué est de se rappeler les deux faces de la liberté, vouloir puis changer d'avis.
Un médecin doit se poser la question de la finalité des soins qu'il prodigue à une personne malade.
Il s'agit à l'évidence de permettre l'épanouissement de la meilleur vie possible dont puisse se féliciter, le cas échéant, la personne qui vit.
Le rôle des médecins est de s'engager dans cette voie, en aidant à l'avènement de l'existence à la naissance, en prodiguant des soins chaque fois que nécessaire.
Le suicide de mon père explique aisément l'ancienneté de ma réflexion sur la mort et sur ce qui peut amener sur la mort et ce qui peut amener un être à la penser sinon désirable, au moins préférable à la poursuite de la vie.
L'un de mes désespoirs les plus inconsolables liés au suicide de mon père a été de ne pas le voir vieillir: il n'avait pas cinquante quatre ans !
L'idéal de la prise en charge des personnes atteintes du cancer est la guérison sous tous ses aspects; les y aider résume toutes les missions et les actions de la Ligue.
Est-il possible d'être humain, pleinement, jusqu'au bout du chemin ?.
Or il existe trois motivations traditionnelles et légitimes au désir de représenter un parti politique à des élections. La première est une adhésion d'ensemble aux propositions du programme que l'on aura à représenter et promouvoir, [...]. La seconde repose sur la confiance des candidats en leur capacité à défendre efficacement le programme de leur parti. Et la dernière motivation est de l'ordre de l'ambition personnelle, de l'intérêt de la candidature [...] pour [...] la carrière du candidat [...]. Cette ambition n'est en rien illégitime sur le plan moral, mais sa vacuité lorsqu'elle se résume presque en la promotion de soi est plus problématique. Or l'une des évolutions importantes de l'offre politique des partis susceptibles d'accéder au pouvoir est le consensus indicible et plus ou moins caché [...] sur l'essentiel de la manière de conduire les affaires. Il s'ensuit un déséquilibre majeur entre les motivations de l'engagement et une place prépondérante prise par la poursuite d'un dessein individuel. Mais si lutter pour la victoire de propositions favorables à l'épanouissement des citoyens, à leur bien-être et à leur liberté peut se prévaloir d'une dimension morale, cela n'est plus de mise avec une démarche mue d'abord par l'ambition.
Je me rappelle, longtemps après la mort de mon père, avoir interprété comme suit son injonction à être raisonnable et humain : Jean Khan ne me croyait pas inhumain, il savait son fils Axel, à l'époque militant politique actif et idéaliste, un peu raide; il craignait que cela ne l'entrainât au sectarisme, à n'aimer vraiment que les gens conformes à ce qu'il des désirait qu'ils fussent.
Le regard peut exclure, il doit a l'inverse inclure et conforter.