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EAN : 978B07B695TN9
89 pages
(01/03/2018)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Simon était un homme tout ce qu'il a de plus normal.
Banquier sur le point de prendre sa retraite, il est rattrapé par ses démons et se livre à d'enivrantes expériences sexuelles avec Évelyne, la femme fleur, puis avec Rosa, l'étrange gamine sans tabous. Il avait cru pouvoir mettre ses fantasmes à distance, mais c'était sans compter sur la Dame sans nom, celle qui se joue de ses pulsions comme des touches d'un piano.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J'avais mis Évelyne au défi sans me douter qu'elle m'emporterait avec elle dans les recoins les plus inattendus de nos existences. Bien plus loin que je ne pouvais l'imaginer. Dans une autre de ses mises en scène domestiques, Évelyne épluchait des carottes. Je m'installai à table et la regardai mettre des coups de rabots aux légumes. J'étais revenu à l'enfance, captivé par les gestes précis de ma mère en pleine préparation du repas. Après avoir épluché la peau des carottes, Évelyne les râpa, toujours à la main, sans machine ni robot, comme ma mère l'avait fait en son temps, et quand il ne resta plus qu'une seule carotte à râper, la plus grosse du lot, elle remonta sa jupe et me montra son sexe, encore plus touffu qu'à l'accoutumée. Je me tenais assis aux premières loges. Évelyne avait l'allure d'une géante dans cette perspective. Son sexe avala la carotte d'un trait. Elle racla la racine orange dans son antre avec l'assurance d'une cuisinière. Prise par le délire, elle posa une main malencontreuse dans le plat et s'en mit partout sur le corps. Après avoir agité la carotte dans son sexe avec l'acharnement que lui connaissais, elle jouit en se frottant les seins avec les épluchures, en faisant tout pour que je n'en loupe pas une miette, allant presque jusqu'à poser son sexe sur le bout de mon nez. Enfin, elle reposa la carotte gluante sur la table, luisante de mouille encore chaude, et quitta la cuisine pour se rendre dans le salon, en titubant, d'où elle rejoignit une pièce que je ne connaissais pas. Je n'osais pas la suivre et ne pus la rejoindre. J'entendis la serrure d'une porte se fermer, celle de la salle de bains, j'imagine. Il restait cinq minutes avant que ma montre ne sonne. Je ne voulais pas quitter la maison plus tôt, de peur de rompre le rituel, mais en même temps c'était elle qui n'avait pas tenu sa part du contrat. Jusqu'au dernier moment je m'attendais à ce qu'elle revienne, et l'envie fut trop forte de me branler. Je sortis mon sexe et me masturbais à mon tour. Je ne trouvais qu'une seule chose apte à recueillir ma semence, le plat de carottes râpées, que j'attrapai afin de me vider en plongeant le bout de mon gland directement dans la mixture. Ma montre sonna alors que je nettoyais mon sexe au lavabo. Je pouvais partir désormais, quelque peu secoué d'avoir rompu le protocole. Cette simple entorse au programme eut des conséquences insoupçonnables sur ma conduite, bien plus que le fait de tromper ma femme. Au point de me demander sur le chemin du retour si je remettrais un jour les pieds chez Évelyne.
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La salle de bains m'avait fait perdre mon érection. Le postiche était toujours à ma disposition, sauf que je ne me sentais pas capable de sortir mon sexe dans cet endroit trop propre. Toutefois, je retrouvai mon érection dans un vertige multicolore, quand Rosa eut disposée des sexes translucides sur les murs ; rouges ; bleus ; verts ; tous tenus sur la faïence par une ventouse ; tous attirés vers le sol par la gravité. Explicite, la mise en scène réclamait aussi mon sexe. Rosa était assise sur la cuvette des toilettes, sur laquelle l'un des godes était lui aussi fixé, tendu droit vers le plafond. Elle s'affairait dessus. Elle montait et descendait sur sa monture à la texture de bonbon gélifié tout en suçant un autre sexe collé au mur le plus proche. Son corps se tordait dans tous les sens, la colonne vertébrale aussi souple que son bassin. Elle se forçait à le sucer jusqu'au bout. Plusieurs fois de suite elle insista, les larmes aux yeux. Elle régurgita un flot de salive épais venu du fond de la gorge. Une seconde fois, elle se força à l'avaler tout entier en essayant, dans un dernier mouvement d'humeur, de toucher le mur avec sa langue. Son visage s'enflamma et la forme du sexe déformait sa trachée. La vue de sa gorge bosselée me révulsa. Pourtant, une part de moi-même se régalait du dommage. J'éjaculai en même temps qu'elle se retirait, prise d'un haut-le-cœur semblable à un coup de poing dans le ventre. Nous étions pris tous les deux des mêmes tremblements, pris dans un même vertige de dégradations. L'image resta fixée un long moment dans ma mémoire, tout au long de la nuit. Elle avait vomi au même rythme que les contractions de mon éjaculation. De fait, pressentir un lien de cause et d'effet entre les deux actions n'avait rien d'une idée farfelue. Ce n'était pourtant qu'un début. Rosa passa ensuite aux trois godes collés sur les murs de la douche. Trois sexes de synthèse que l'on aurait cru placés là par hasard. Trois excroissances dont je découvris la signification quand elle se brancha dessus, l'un après l'autre. Un sexe dans le cul, pour commencer, l'autre dans une main, et le troisième sur le bout des lèvres. De sa main libre, elle tenait la pomme de douche qui lui enflammait les cuisses. Cette triple masturbation infernale trouva son terme dans un cri mat. Elle chuta à nouveau sur le sol, glissa vers moi pour une ultime provocation, la main de nouveau perdue dans les entrailles. Quand elle ressortit le poing d'entre ses reins, son anus se révolta plus qu'à son tour. Une boule de viande indignée se déploya à l'air libre. D'un simple bouton à peine visible, une rose fleurit en quelques secondes de ses sphincters, impatiente et emplie d'un éclat luisant. Chaque crevasse portait sa propre couleur. J'avais tout loisir de découvrir ses nuances de roses, de rouges, de pourpres, de vermillons, ses variations de textures et de consistances, une pulpe spongieuse où je n'aurais pas osé un doigt. Tandis que les abords de ses tripes s'épanouissaient dans l'air saturé d'humidité en prémices d'une tempête annoncée, je me refermais dans ma coquille, très loin, dans un lieu où même le tonnerre ne pénètre qu'avec prudence. Le bouquet de chair me nargua quelques secondes avant de reprendre place dans ses quartiers secrets qu'il n'aurait jamais dû quitter.
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