Pierre, feuille, ciseaux

Alice, une adolescente, a perdu ses parents dans un accident de la route. C'est sa grand-mère qui décide de l'accueillir dans sa maison, à Oxford, en Angleterre. Alice n'a plus goût à rien. Elle s'enferme dans sa chambre, écoute de la musique en boucle, ne met jamais le nez dehors. La grand-mère l'incite à voir un psychologue et la jeune fille se rend au rendez-vous contre son gré. Dans l'ascenseur qui la mène chez le médecin, elle rencontre Shane, un jeune homme adopté et torturé.
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Alice a perdu ses parents dans un accident de voiture et est recueillie par sa grand-mère de 80 ans à Oxford en Grande Bretagne.
Elle s'est recroquevillée sur sa douleur, fuit les autres. Pour tenter de s'en sortir, elle va prendre rendez-vous chez un psychologue et l'auteur nous fait progresser avec elle.

Shane est un jeune homme, rebelle et torturé, d'origine asiatique, adopté par des anglais. Shane est en colère contre sa mère biologique qui refuse de le rencontrer et contre son père adoptif dont il se sent indigne. Il accumule les bêtises et les liaisons sans lendemain.

Ces deux âmes blessées vont se rencontrer et donner lieu à une belle histoire d'amour abordée avec sensualité…

« Pierre, Feuille, Ciseaux » est un petit roman contemporain pour adolescents de Catherine Kalengula, sympa à lire et lu en quelques heures.
Les chapitres sont alternés entre Shane et Alice, ce qui permet de partager leurs sentiments.
Catherine Kalengula aborde ici des sujets comme le deuil, l'adoption, les premiers émois amoureux mais aussi la peur ressentie par certains adolescents de ne pas être aimés par leurs parents, de ne pas être à la hauteur de ce qu'ils attendent d'eux.

Catherine Kalengula décrit tellement bien Oxford qu'elle nous fait voyager et donne envie d'aller visiter cette ville universitaire. Découvrir les bâtiments anciens, sa cathédrale, le coeur de la vieille ville, l'université et les colleges, les matchs de cricket, l'aviron sur la Tamise, les pubs, les Breakfasts, les Fish and chips, …

Pierre, feuille, ciseaux c'est l'histoire de la rencontre entre deux jeunes de dix-huit ans, blessés par la vie. Alice qui a perdu il y a quelque mois ses parents et leur enfant à naître dans un tragique accident et Shane qui se perd un peu plus chaque jour, repoussé par sa mère biologique et en manque d'affection et d'attention de la part de ses parents adoptifs. Lorsque le destin fait croiser leurs chemins, un sentiment nouveau les étreint tel un rayon de soleil dans le gris de leur quotidien. Les dés sont lancés, il ne leur reste plus qu'à faire confiance au destin et à écouter la voix de leur coeur pour reprendre petit à petit goût à la vie et au bonheur.

Une sympathique et belle petite histoire sur les deux facettes de la vie : ses tourments tout comme sa beauté régis par le destin, le hasard et nos choix à chacun. Avec deux touchants personnages et une écriture pleine de légèreté, une émouvante romance qui redonne de la lumière au côté sombre de l'existence.

Voici une romance sympathique, sur l'adolescence, et la résilience.
Alice est une adolescente qui vient de perdre ses deux parents. Elle est dévastée, en proie à de grosses angoisses, expatrié chez sa grand-mère, à Oxford en Angleterre.
Shane est un jeune garçon, adopté dans la petite enfance, en quête d'identité.
Les deux se rencontre par hasard dans un ascenseur qui tombe en panne. Ils vont passer le trois quart du roman à se chercher.
L'écriture est agréable, le sujet est intéressant, cependant, j'ai remarqué quelques anomalies qui me chagrinent. Notamment cette histoire de grand-mère qui a 80 ans alors même que la mère a eu sa fille très jeune à nous dit-on, ce qui reviendrait à dire que la grand-mère a eu la mère à 60 ans ?
On trouve aussi pas mal de hasard douteux, et d'autres choses que je ne peux révéler sans divulgâcher l'histoire.
Bref une lecture sympa mais sans plus pour moi.

Je suis tombée par hasard sur ce roman à la bibliothèque, et ai choisi de le prendre car il avait l'air d'un roman léger, donc parfait pour la saison ! En voici la chronique, qui commence, comme à mon habitude, par les personnages.

On retrouve trois personnages principaux : Alice, sa meilleure amie Steph et enfin Shane. Alice est un personnage que j'ai bien aimé car elle a de la répartie, même si elle se laisse beaucoup marcher sur les pieds. Tout au long du récit, elle apparaît d'ailleurs plus comme spectatrice qu'actrice, et c'est un point qui m'a légèrement dérangée. Shane quant à lui est beaucoup moins rebelle que ce que je pensais, il se transforme très vite en gros nounours amoureux et c'est dommage, car ce caractère m'a semblé déplacé vis-à-vis de ce que proposait le résumé…Le seul personnage que j'ai véritablement apprécié est Steph, même si elle apparaît très peu et que j'aurais aimé la voir plus souvent. Pour être franche, elle sert un peu de bouche-trou quand Shane n'est pas là et c'est dommage, car son histoire aurait mérité d'être traitée. Bref, des personnages pas assez exploités.

L'histoire quant à elle est un peu simple, on ressent bien le côté jeunesse qui m'a un peu frustrée : le récit est plein de flou (les parents de Shane, la mort de ceux d'Alice), la romance est parfois TROP gnan-gnan, trop douce, trop mignonne. Je m'attendais à quelque chose de plus brusque avec Shane, pourtant c'est tout le contraire qui est présenté. Aussi, tout est très lent à démarrer, les personnages se tournent autour pendant des pages et des pages, passent leur temps à se demander s'ils se reverront sans faire quoi que ce soit pour, et c'est vraiment énervant ! J'aurais aimé pouvoir leur coller quelques claques parfois… Enfin, le rythme est plutôt plat, la fin sans surprise, mais le roman reste une lecture poétique.

En bref, une lecture un peu décevante qui reste assez agréable !
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Lu en 2015 au format numérique.

J'ai passé un bon moment avec cette romance adolescente sympathique mais sans plus !

Un roman d'amour sympathique à lire car sans "prise de tête" malgré les sujets qu'il aborde.
Ce roman se lit bien (d'une traite) mais s'oublie vite, en laissant néanmoins l'impression qu'on a aimé le lire.
C'est une auteure française mais cela ressemble énormément à une de ces romances "young adult" anglo-saxonnes que j'ai déjà lues.

C'est l'histoire d'une rencontre improbable dans un ascenseur qui se bloque. Un garçon et une fille qui se lancent dans un jeu pour enfants pour s'occuper, pour se rassurer et qui après, essaient de se revoir.
Intrigue banale avec deux personnages perdus, chacun à sa façon. Shane est le beau gosse, d'origine coréenne, "bad boy" par excellence qui n'arrive pas à accepter d'avoir été abandonné par sa mère biologique et adopté par de riches parents qui attendent beaucoup de lui et n'acceptent pas sa passion pour le dessin (cela aurait pu être la musique!). Il est en quête d'identité.
Alice, quant à elle, se met au vert chez sa grand-mère à Oxford et n'arrive pas à faire le deuil de ses parents. C'est une adolescente peu sûre d'elle. Pour chacun d'eux, l'autre est l'inattendu qui le sort de sa routine.

Tous ces éléments appartiennent aux clichés des bluettes de littérature jeunesse. Cependant, j'avoue m'être prise au jeu. Peut-être est-ce le cadre pittoresque de la ville universitaire anglaise qui rattrape tous ces stéréotypes? C'est "exotique" tout en restant familier.
La narration qui alterne entre Alice et Shane relève également d'un dispositif classique de ce genre de roman et permet de voir l'histoire du point de vue de chacun des personnage et de comprendre toutes ses motivations alors que son interlocuteur/trice l'ignore. Ce dispositif donne aussi du rythme au récit et crée une identification par rapport aux personnages.
Les personnages secondaires ne sont pas réellement fouillés et sont là pour entraver ou faciliter la relation naissante du couple principal.

Au final, malgré des éléments au potentiel dramatique, le roman reste celle d'une histoire d'amour légère, dans l'air du temps avec ses références culturelles, et au happy end attendu et souhaité.

Deux étoiles et demie

A partir de 15 ans

pour être honnête j'attendais beaucoup de ce livre et j'ai été fortement déçu!
mais j'ai quand même bien aimé le lire et l'histoire est sympathique.

Selon le chapitre, c'est le point de vue de Shane et Alice que nous avons, mais il y a un petit détail qui m'a marqué, je ne dirais choquée ou déçue, juste peut-être surprise mais quand c'était sous le point de vue d'Alice, « je » était employé, tandis qu'à l'inverse, pour Shane, ce fut « il ».

Les deux thèmes abordés à cause de la vie des personnages sont amené de manière réaliste, j'ai été touché par ce qu'ils vivaient :
•Alice, a perdu ses parents, elle est en deuil et dans son parcours, on réalise avec elle la mort mais aussi comment s'en remettre, sortir de la bulle qu'elle s'était créé…
•Quant à Shane, ses parents ne sont pas ses parents biologiques, sa mère l'a abandonné et ne souhaite pas le voir. Il est en colère et se pose une multitude de questions.

Chaque personnage que soit Shane, ses parents adoptifs, Alice, sa grand-mère, abordent parfaitement les différents ressentit par rapport aux thèmes, nous n'avons pas juste le point de vue des personnages principaux par rapport à ce qu'ils vivent mais plusieurs.

Les descriptions d'Oxford sont magnifiques, l'auteur nous transporte et fait rêver !

J'ai été un peu déçue par cette lecture, j'ai trouvé qu'il manquait de suspense, on savait d'avance ce qui allait se passer… Après, en raison du résumé, j'attendais beaucoup de ce livre. de plus, la fin est trop précipitée, surtout que, au début, les choses allaient doucement, prenant leur temps et d'un coup accélération immense coupant tout, brisant l'allure dans lequel on était mis. Ca fait presque bâclé mais surtout peu naturel ! Je suis restée avec pleins de questions, comme si le livre n'était pas achevé.
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« Pierre, feuille, ciseaux » est le premier roman de Catherine Kalengula que je lis et découvre donc. Ce qui m'a intriguée au départ, c'est le titre. Je me suis demandé pourquoi le nom d'un jeu dont nous avons tous joués gamin venait faire la dedans. Et puis, moi qui aime les romances, je me suis donc lancée dans la lecture de ce livre.

Ici, c'est l'histoire de deux jeunes adolescents blessés par la vie. D'un côté, il y a Alice. Ces parents sont morts dans un accident de voiture. Elle est recueillie par sa grand-mère qui vit à Oxford. Alice n'a plus goût à la vie et sombre dans une dépression. de l'autre côté, il y a Shane. Ces parents biologiques l'ont abandonné. Il a été adopté et souffre de cet abandon. Il fait partie de ces hommes chasseurs de femmes, se la jouant garçon rebelle. Mais ça, ce n'est pas lui, c'est un rôle qu'il se donne. Deux personnes que tout oppose et pourtant le destin va les réunir dans un ascenseur. La rencontre de leur vie.

En entament ce bouquin, je ne m'attendais pas à lire le livre de l'année mais j'ai passé un sympathique moment auprès de ces personnages écorchés par la vie. C'est émouvant et romantique. Un roman que l'on qualifierait « à l'eau de rose » mais de temps en temps ça ne fait pas de mal. Un livre qui ce lit facilement, pas bien long et accessible à tous. Ce n'est pas un coup de coeur mais il a eu le mérite de me faire passer un moment agréable.

Un peu déçue par la fin, que j'ai trouvée de mon point de vue bâclée et trop vite terminé, pas assez étoffée. Mais l'auteure à su nous faire ressentir la peine que ressentais ces jeunes, chose qu'il est difficile à faire. Je découvre Catherine Kalengula et je dirais que pour moi, ce livre n'est pas son meilleur mais je serais ravie d'en découvrir d'autre. Assurément, une jolie plume.