Il était une fois un petit scarabée, prénommé Ningen (être humain), qui fit de sa vie un combat ordinaire.
N'y cherchez pas Larcenet à l'horizon, rien de commun entre Marco et ce jeune ronin itinérant qui choisit la voie du sabre afin de devenir à son tour grand maître.
Défait par Kuzumido, ce dernier lui promit de l'affronter de nouveau une fois 365 samouraïs passés par le tranchant de son sabre.
Quatre saisons, autant de périodes à combattre, découvrir l'amour, trouver le sens de la vie.
365 Samouraïs et quelques bols de riz est un pavé de 400 pages (ouuuuuuuh) comportant une planche par page (aaaaaaaah) et très peu de texte (aaaaaaaah²).
Si le dessin bicolore rend parfaitement grâce aux saisons qui s'égrènent et aux paysages de toute beauté, j'émettrais un gros bémol, voire un énorme fa dièse pour les plus mélomanes, concernant le rendu de ses personnages.
Des gueules mal dégrossies ne permettant pas l'immersion pleine et entière en cette quête philosophique d'un autre temps.
A noter que les scènes d'action sont cependant parfaitement scénarisées et d'une rare énergie.
365 candidats à l'au-delà, ça représente pas mal de taf' et donc, de par le fait, un léger sentiment de récidive un brin lassant.
Nonobstant ces quelques bémols personnels, 365 Samouraïs et quelques bols de riz mérite finalement le détour, ne serait-ce que pour trouver le sens de la vie, fût-il celui d'un autre.
Troisième gauche au niveau de la voie sans issue, entre l'usine d'équarrissage et la déchèterie, me souffle-t-on. A vérifier tout de même...
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C'est l'histoire de Ningen, un samouraïs qui à travers une quête qui semble aussi saugrenue qui morbide (tuer 365 samouraïs, quand même !) cherche à connaître le sens de la vie.
Le récit est organisé sur le mode du cycle des saisons. Les traits de crayons sont minimalistes et épurés mais assez efficaces - bien qu'ils relèvent plus de la bande dessinée que du manga. le dessin prenant à chaque fois l'intégralité de la page, cela donne à l'histoire un côté très "pellicule de cinéma". On peut passer plusieurs pages sans le moindre dialogue ce qui rend la lecture très rapide et facile.
Mais cette histoire est un peu trop convenue et un peu trop cousue de fil blanc à mon goût pour laisser un souvenir impérissable.
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Voilà donc une oeuvre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. C'est assez rapide car peu de dialogues et d'étranges coupes, les saisons passent vite, c'est pseudo lyrique et mystique. Bof bof.
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L'orgueil précède la chute !