Il y 30 ans de cela, une petite fille de 10 ans poignarde un petit garçon de 5 ans.
Cette petite fille vivrait désormais sous une nouvelle identité dans la petite ville balnéaire de Flinstead où viennent d'emménager Joana et son fils Alfie. Mais ce n'est qu'une rumeur qui, de fil en aiguille, va se répandre comme une trainée de poudre au sein de cette petite bourgade anglaise, avec les conséquences désastreuses qui en découlent.
J'ai attendu avant de rédiger cette chronique, parceque j'étais très mitigée une fois la dernière page tournée. Au final cela confirme mon sentiment de départ, je n'ai pas été spécialement happée par cette lecture, mon esprit à divagué à plusieurs reprises, j'ai perdu ma concentration au point de relâcher complètement avant que les derniers 20% me permettent de me raccrocher au recit pour savoir quel serait le dénouement final.
J'en attendais peut-être davantage au vu des quelques commentaires élogieux lus ça et là. Comme quoi une fois de plus, il est important de se faire sa propre opinion sur un livre, peu importe que les commentaires soient positifs ou négatifs. Si l'envie est là, alors pourquoi pas tenter mais tout en prenant du recul soit pour ne pas être déçue ou au contraire pour être totalement surprise par ce qui au départ ne laissait pas présager un tel sentiment.
Pour en revenir à
La Rumeur, à mon sens, si vous êtes dans l'état d'esprit, que vous n'avez pas envie de vous "torturer psychologiquement" c'est un roman parfait pour la plage, il se lit vite et bien. Les chapitres sont courts et la plume de
Lesley Kara reste agréable. On rentre dans l'histoire rapidement. Il y a également un petit renversement de situation qui redonne un coup de fouet à l'intrigue et oui, la dernière phrase fait son petit effet, assurément.