Qui le sait ?

Astrid est une jeune trentenaire qui a fuit Londres et ses problèmes passés. Elle s'est réfugiée aux côtés de sa mère, à la campagne et tente progressivement de se reconstruire. Ancienne alcoolique, elle se rend chaque semaine aux réunions des Alcooliques Anonymes, où elle tente de purger ses peines, d'obtenir rédemption et conseils pour ne pas sombrer de nouveau. Là-bas, elle fait la connaissance d'Helen, une femme plus âgée qu'elle, avec qui elle sympathise rapidement. Ensemble, elles se soutiennent dans leur combat contre l'alcool et s'ouvrent librement l'une à l'autre sur leurs histoires passées.

Qui le sait ? est un thriller psychologique qui place Astrid, notre protagoniste sur le devant de la scène. Elle se débat avec ses démons intérieurs, notamment avec son souvenir de Simon, son ex-petit ami. Nous ne savons pas avec certitude ce qui est arrivé à Simon ; seulement, c'est un drame assez intense pour qu'Astrid en subisse encore des séquelles plusieurs années après. La jeune femme se retrouve même poursuivie et harcelée presque quotidiennement par un mystérieux corbeau, qui vient jusque chez elle lui proférer des menaces. On ressent clairement qu'elle est en danger ; en ce sens, l'auteure nous maintient en haleine durant l'ensemble de l'histoire, avec un suspense grandissant qui entoure à la fois Astrid, jeune femme mystérieuse, sombre, déracinée et complexe à décortiquer, mais aussi autour du personnage de Simon, que nous ne faisons qu'apercevoir de temps à autre. Que leur est-il arrivé ? Pourquoi avoir mis fin à leur histoire ?

Le sujet principal : l'addiction à l'alcool. En abordant cette thématique, Lesley Kara sensibilise à la dépendance, aux conséquences qui en découlent, mais aussi aux solutions qui existent pour s'en sortir. le chemin est souvent long, semé d'embûches, mais il est nécessaire pour aller mieux, pour soi d'abord, mais aussi pour ses proches. Astrid en est pleinement consciente et multiplie les efforts pour mener à la rédemption. le tout est d'être soutenu par son entourage et d'avoir la volonté et le mental de vouloir réellement s'en sortir.

Bien qu'haletant, j'ai trouvé le récit assez creux, avec un manque profond de substance à se mettre sous la dent. C'est clairement un thriller psychologique, qui nous fait pénétrer dans les cas de conscience d'Astrid, d'où le manque d'actions significatifs. Seul le dénouement apporte son lot de rebondissements, avec un rythme qui s'accélère, pour une fin en apothéose. Je pense que personne n'aurait pu prédire cette fin, tant elle est alambiquée, inattendue et sans doute un peu trop incohérente avec l'histoire globale. Un peu trop tirée par les cheveux, dirais-je, invraisemblable, on y croit pas forcément, mais elle n'en reste pas moins agréable à lire.

Un thriller psychologique bien mené, qui s'appuie sur l'expérience personnelle intérieure d'Astrid, la protagoniste, pour sensibiliser au sujet difficile de l'alcoolisme. Malgré une fin invraisemblable, j'ai apprécié découvrir ce livre.
Lien : https://analire.wordpress.co..

Decidement les livres sur l'alcoolisme ce n'est pas ma tasse de thé.

Son 2eme livre apres" la rumeur" , mais écrit avant , et cest tellement mauvais qu'elle n'a pas du trouver d'éditeur à lepoque

"La rumeur" son 2ème livre s'étant vendu à 300 000 exemplaires , l'éditeur en profite pour editer ce pseudo livre .

Bon cela etant dit ,passons au livre, c'est l'histoire d 'Astrid qui sort de cure de désintoxication, et qui va être rattraper par son passé, malheureusement il ne se passe rien pendant 375 pages , et la fin a l'eau de rose , cest pire

Si elle a perdue du temps a l'écrire, moi j'ai perdu 3 jours à le lire .

Mais ceci nest que mon ressenti ( ment )

Livre offert dans le cadre de la masse critique. Merci à Babelio et les escales de m'avoir permis de lire ce thriller psychologique.
Nous sommes avec Astrid, trentenaire londonienne, qui se retrouve coincée dans une petit ville côtière chez sa mère après un séjour en désintoxication.
Elle fréquente les Alcooliques anonymes un peu contrainte et forcée par sa mère qui la chaperonne. Astrid avait une relation avec Simon mais celui-ci s'est suicidé.
Astrid lutte contre ses démons. Astrid est anxieuse, sur le qui-vive car elle a l'impression de sentir le parfum de Simon, de voir des silhouettes la suivre. Mais ce n'est pas juste une impression. Elle commence à recevoir des lettres anonymes qui lui disent que son secret est connu. Mais de quel secret s'agit-il ? Quel acte a commis Astrid qui puisse la mettre dans ces états ?
Je vous laisse découvrir le fin mot de l'histoire.
Ce roman est le second livre de Lesley Kara. J'ai été attirée par ce titre car l'auteur a eu un grand succès avec "la rumeur". Je ne l'ai pas lu encore.
Je suis restée sur ma faim. L'histoire est bien décrite. On ressent les lubies, les crispations, les terreurs que ressent Astrid. Je n'ai malgré tout pas réussi à m'attacher à l'héroïne. Son comportement envers sa mère est injuste. Je l'ai trouvée plutôt ingrate même si sa manière de considérer sa mère change au fil de l'histoire.
J'ai senti des longueurs dans le récit. Par moments, je me disais : "bon, ok, mais c'est quoi le fin mot de ce thriller".
Je vais lire le premier roman de cette autrice qui d'après la blogosphère est meilleur que "Qui le sait ?"

Malgré une petite préférence pour le tout premier polar (La Rumeur) de Lesley Kara traduit en français, le présent titre a été, malgré tout, littéralement dévoré en deux après-midis.

Peut-être est-ce dû au thème choisi par l'auteur. En effet, l'intrigue est centrée sur le "fléau" de l'alcoolisme, et, ses méfaits sur la vie quotidienne des personnes atteintes par cette maladie. A commencer par la lutte incessante pour ne pas sombrer à nouveau dans "l'enfer" de l'alcool.

Les péripéties des divers protagonistes menant au dénouement final donne l'impression de rester sur sa faim vu qu'il n'y a pas vraiment de conclusion, ou, tout simplement laisser vagabonder son imagination afin d'échafauder plusieurs hypothèses possibles quant au devenir de certains personnages, du moins, pour l'un d'entre eux ...

Malgré le léger bémol cité plus haut, un polar psychologique - tournant autour de la fragilité de l'âme humaine - qui tient la route ainsi que ses promesses. Il faut avouer que l'auteur, et, sa traductrice y sont pour beaucoup dans cet état de fait.

Elle pensait pouvoir oublier ses secrets les plus noirs. Elle avait tord.
Astrid, ancienne alcoolique, n'a pas touché un verre depuis 192 jours, 7 heures et 15 minutes. Pour fuir son passé douloureux, elle a quitté Londres.
Elle vit chez sa mère dans une petite station balnéaire et essaie de se reconstruire.
Pourtant, malgré les réunions des Alcooliques Anonymes et sa volonté d'entamer une nouvelle vie, certains souvenirs continuent de la hante et son passé, de la poursuivre…
Car quelqu'un sait exactement ce que fuit Astrid.
Quelqu'un qui n'arrêtera pas de la harceler tant qu'elle n'aura pas appris que certaines fautes ne peuvent être pardonnées.
Des fautes pour lesquelles il faut rendre des comptes…

A Flinstead, tout le monde se connait.
Ce qui est assez gênant pour Astrid, car il y a des choses qui feraient mieux de rester oubliées pour toujours. En retournant vivre avec sa mère, elle pensait pouvoir laisser le passé derrière elle et tout recommencer.
Astrid en vient à perdre les pédales à force d'être épiée en permanence. Elle doute de tout le monde, … N'importe qui pourrait être celui ou celle qui la harcèle.
Mais quelle est la vraie raison de son emménagement à Flinstead?
Pourquoi avoir quitté Londres après toutes ces années?
Le souvenir plane au dessus d'elle, prêt à resurgir à tout instant…

Lesley Kara nous emporte avec elle sans nous lâcher à travers Flinstead, et on doute de tout le monde, comme Astrid le fait.
Une fin plus qu'inattendue!