Terri, Anne et Michelle terminent leurs examens d'année de terminale et pour fêter cela, s'organisent un séjour à Cancun. Au programme garçons, fêtes, séances de bronzage, baignade, visites et repos, bref, des vacances. Chargées de leurs valises et des recommandations de leurs mamans, elles s'envolent vers le soleil, loin du mauvais temps de l'Illinois. A l'hôtel, elles rencontrent un homme qui leur propose d'aller découvrir les ruines du peuple maya : Chichén Itzà. Anne est réticente mais Michelle est surexcitée à l'idée de vivre enfin quelque chose de palpitant. Malgré leur bon sens et les avertissements maternelles, elles acceptent donc l'invitation d'Ander et partent sur les traces du dieu Quetzalcoalt.
Anne continue de se méfier et propose à Michelle de rentrer à l'hôtel avec trois jeunes garçons qu'elle vient de rencontrer. Eux au moins ont à peu près leur âge, sont également originaires de l'Illinois et sont donc plus dignes de confiance.
Mais finalement, le danger est aussi grand d'un côté que de l'autre, les deux jeunes filles se disputent et le cauchemar commence.
Un roman troublant au style bien particulier, au langage moins cru que dans "
A moi pour toujours" mais toujours avec ses intrigues complexes et ses phrases directes. Elle ne fait pas dans le gentil, elle parle de ce qui dérange et qui angoisse et le tout donne un roman profond.
Une construction appréciable : il y a quatre parties, les chapitres repartent à zéro lors de la partie suivante et s'alternent entre Anne et Michelle. Ceux concernant Anne sont à la première personne du singulier et ceux concernant Michelle à la troisième personne du singulier.
La lecture est saccadée avec ces chapitres qui se suivent rapidement mais c'est agréable parce qu'une fois pris dans l'histoire on ne s'arrête plus. Ces trois nanas sont comme beaucoup de jeunes gens qui veulent profiter de leurs vacances d'après examens entre ami(e)s pendant lesquelles elles veulent juste "se lâcher", oublier leur quotidien, leur train-train banal et vivre à 100%. Alors oui c'est un roman, mais qui, outre tout le côté mythique, maya, plume d'oiseaux du dieu Quetzalcoalt, aurait très bien pu être une histoire vraie. Et tout ceci crée une véritable proximité entre les personnages et le lecteur.