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3,8

sur 1019 notes
Livre lu dans le cadre du challenge pavés 2015-2016
664 pages édition Le Livre de poche
Pour le résumé du livre , je vous renvoie à la critique excellente de MachaLoubrun.
Simple avis ici, pour me plier au challenge.
Ce roman est très certainement destiné à des gens plus jeunes que moi, or il n'y a pas encore, comme pour les livres jeunesse , d'indication sur les tranches d'âge conseillées ; conseillé au moins de 40 ans , au plus de 50 ans, de 7 à 77 ans, à si ..( j'imagine l'échauffement des neurones des auteurs et des éditeurs).

Un début de lecture fastidieux, début qui dure, qui dure ....jusqu'à plus de la moitié du roman et si ce n'était le challenge , je serais passer rapidement à un autre livre.
Construction en courts chapitres ; autour de personnage secondaire parfois (trop souvent) ou autour des 3 protagonistes; Nicole, Craig et Shelly. Je ne céderai pas à ma mauvaise habitude et donc je vous épargne la liste des secondaires, tertiaires etc ...
Des retours fréquents en arrière, quand? là , il faut se réveiller pour suivre.
Donc on saute de personnage en personnage, d'époque en époque; construction habile pour les lecteurs qui ont apprécié ce puzzle construit savamment. Pour ma part, trop de discressions , de rupture dans le rythme engendrant une difficulté à s' attacher aux personnages.

A plus de la moitié du récit et en lisant plus de cent pages d'une traite , mon intérêt pointe mais hélas alors je devine , comme tout lecteur de base , le dénouement. Alors j'achève ma lecture simplement pour confirmer ma perspicacité, avec encore l'espoir d'un coup de théâtre et devinez...

Ce livre n'est pas bien sûr exempt de qualités , beaucoup de lecteurs sont enthousiastes, des prix ont été décernés à juste titre et c'est parfait; sinon je ne l'aurais quand même pas lu jusqu'à la dernière page!
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Ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est l'ambiance instauré par l'auteur. Egalement le fait qu'elle se maintient à la surface des choses, sans entrer dans les détails, ce qui permet à son récit de garder de la crédibilité.
Une histoire à la frontière du "fantastique", où la mort est le thème central.
Si j'avais une critique négative à formuler, ce serait la longueur du récit. Mais il faut vraiment aller jusqu'au bout pour pleinement l'apprécier.
Une histoire construite avec talent.
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J'ai rarement lu un roman où un si grand nombre de personnages sont empreints d'une telle méchanceté. Pas de la bêtise, de l'inconscience ou de l'égoïsme, mais de la méchanceté pure, de la malfaisance, comme dit l'un d'eux. Pourquoi ? Cela reste un mystère, malgré les quelques explications. Mais il y a là-dedans un véritable, très frappant, très fascinant et effrayant portrait du mal, du vice.
Il y a aussi la mort. Autre énigme opaque qui lui est intimement liée. Des morts plus présents que les vivants, qui reviennent. le cours étrange de Mrs. Polson, sur les mythes et les folklores qui entourent les cadavres et les esprits enfuis.
Tout commence par un accident de voiture, où le jeune Craig, au volant, "tue" la belle Nicole, sa petite amie, membre de la sororité oméga thêta tau de leur université. A la rentrée suivante Craig, accueilli par son ami Perry, qui était déjà son cothurne l'année d'avant, revient sur le campus, plus ou moins poursuivi par la colère des soeurs de Nicole en sororité. Les deux années, la nouvelle et la précédente, avant la mort de Nicole, nous sont racontées en même temps, par succession de flash-backs.
Mais voilà que Nicole, la morte, semble hanter aussi bien l'esprit de ses camarades que le campus lui-même. Pour tenter de comprendre, Perry, qui connaissait Nicole depuis toujours, s'inscrit au fameux cours du professeur Polson, sur les rituels mortuaires et le rapport à la mort.
Atmosphère envoûtante, personnages complexes, profondément sombres, indéchiffrables, intrigue enveloppante et obsédante, il me semble que ce roman est un grand roman, un vrai chef-d'oeuvre, un classique aux facettes multiples, qui voile et dévoile ses mystères jusqu'à la fin, laissant le lecteur face à des questions qui de toutes façons n'ont ni raison ni réponse, le mal, la mort.
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Il y a longtemps que je n'avais pas lu un roman aussi dérangeant, aussi complexe; longtemps que je n'avais pas ressenti cet exquis malaise provoqué par les délices délétères d'une histoire aussi captivante que vénéneuse. Ma première rencontre avec Laura Kasischke est une réussite que j'envisage déjà de prolonger avec "En un monde parfait"...

Une nuit de printemps, un accident de voiture a lieu non loin du campus d'une université américaine et fait deux victimes. Nicole, une jeune étudiante de première année, aussi solaire que sympathique, est retrouvée morte, baignant dans une mare de sang. Craig, son petit -ami est blessé, hagard et erre sur la route.
Septembre: alors que la tragédie hante encore le campus et que la mort de Nicole est sur toutes les lèvres, l'heure de la rentrée sonne: le récit peut vraiment commencer après un prologue aussi trouble qu'élégant. Rapidement, "Les Revenants" se dévoile: roman chorale, récit polyphonique, il nous met face à plusieurs personnages qui ont tous un lien avec le drame.
Il y a Craig qui fait son retour à l'université et qui tente de revivre malgré son mal-être, son désespoir, le poids de la culpabilité et les regards lourds de reproches ou de condescendance de ses condisciples. Craig qui erre sur le campus, qui se cache du regard des autres et qui croit voir Nicole à chaque endroit qu'il fréquente.
Il y a Perry, le colocataire de Craig qui tente de soutenir ce dernier du mieux qu'il peut et qui connaissait Nicole depuis l'enfance. Perry qui observe ce qui se passe autour de lui, qui écoute, qui s'inquiète. Quand les rumeurs concernant un possible retour de Nicole enflent et menacent de virer à la psychose collective, l'étudiant décide de s'inscrire au cours d'anthropologie de la mort de Mira, professeure jeune et brillante en perte de vitesse. Il espère trouver des réponses à ses questions auprès de la jeune femme qui croit trouver dans le drame et ses retombées le sujet parfait pour sa prochaine publication.
Enfin vient le tour de Shelly. Enseignant également à l'université, elle est le seule témoin de l'accident qui a couté la vie de Nicole, mais sa version n'a jamais été écoutée, ni par la presse, ni par la police et cela la préoccupe.
Autour de ces personnages dont les voix se mêlent dans le roman, il faut aussi évoquer la myriade de personnages secondaires qui gravitent autour d'eux: conseil d'administration de l'université, parents, blondes étudiantes vierges (Ah l'Amérique!) qui fréquentaient la même sororité que Nicole, employés de la morgue...

Chacun à leur manière, ces personnages sont confrontés au drame, au deuil. Tous vont devoir faire face à la perte que représente pour eux la mort de Nicole, qui était si belle, si vivante... si pure ainsi qu'aux rumeurs, à leurs propres croyances, à la mort ou encore aux silences et à l'hypocrisie d'une société corsetée et implacable. le drame ayant revêtu une dimension collective, la psychose s'installe. Ainsi, Craig n'est plus le seul à prétendre voir Nicole. Certains étudiants l'auraient vue, quelques uns auraient même eu des relations sexuelles avec elles... Nicole est-elle vraiment de retour? Fantôme? Supercherie? Pas si simple de découvrir la vérité quand le silence fait loi sur le campus, quand les sororités sont toutes puissantes, soudées jusqu'à l'impensable, quand les machinations s'enracinent au plus profond... ou au plus près des puissants de ce petit monde.
Les personnages se retrouvent ainsi plongés dans une affaire trouble, inquiétante qui les dépasse et d'une implacable noirceur, un tourbillon oppressant dont ils ne ressortiront pas indemnes. Avec une dextérité qui confine au sadisme, Laura Kasischke tire les ficelles d'un drame complexe et révèle au lecteur tout ce que ce dernier peut dissimuler d'angoissant et de cruel.

Au delà de son intrigue virtuose qui distille une atmosphère lourde, noire et horrifique à souhait grâce à la montée progressive du suspense et de la tension, grâce aussi à des personnages troubles dont on ne sait plus que penser à force de masques et de faux semblants, la romancière nous propose un roman d'une grande finesse qui parvient à nous immerger au coeur d'un campus bien américain -un peu comme dans "Le Maître des Illusions" de Donna Tartt, mais en beaucoup plus convaincant- et à en dénoncer les abus, tout comme elle dénonce les travers d'une société américaine bien-pensante, puritaine et hypocrite qu'elle fustige en se servant de thèmes forts et complexes tels que l'adolescence, la sexualité, la mort, les différentes classes sociales et leurs codes.
J'ai particulièrement apprécié la réflexion que propose Laura Kesischke sur la mort et les mécanismes du deuil, comme expérience personnelle et collective, sur la fascination aussi qu'exerce la mort sur chacun d'entre nous.

Dérangeant donc, mais hypnotique et convaincant.

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Loin des entrailles magiques de l'Ombre du vent, gouter à cet opus de Laura Kasischke m'a fait faire un bond dans l'espace et dans le temps un peu délicat au départ car j'avoue qu'il m'a fallu quelques centaines de pages avant de l'apprécier pleinement (un peu de mal avec le changement de narration et avec les multiples retour en arrière des multiples personnages principaux).

Mais au final, un petit délice qui a filé dans mon esprit en quatre jours.

Je n'en attendais pas moins de Madame Kasischke qui jusqu'à présent a toujours su manier sa plume habilement et dresser un certain suspense, prenant et attirant.
Alors, oui je peux dire que j'ai pris mon pied!

Un campus, des étudiants, une sororité aux faux-airs de sorcière, des disparitions étranges... Plusieurs personnages principaux: étudiants et professeurs issus d'univers complètement différents...
Je vous invite pleinement à intégrer les mécanismes de cette littérature américaine bien menée où votre esprit ne fera plus qu'un avec ces 500 pages.
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Attention Danger : ce livre est addictif

Une première partie un peu confuse, qui m'a parfois perdu dans ce récit à plusieurs protagonistes. Car la temporalité n'est pas linéaire, l'épicentre de ce roman-polar est un accident de voiture décrit dans les premières pages : "La scène de l'accident était exempte de sang et empreinte d'une grande beauté". Mais les articles parus dans la presse de l'accident ne relatent pas l'exactitude de ce qu'il s'est véritablement passé, de ce que Shelley a vu.

Puis la présentation des protagonistes, du campus, les professeurs et un groupe d'étudiants, les chambrés et les confréries sont les bases d'une atmosphère qui va se mettre en place petit à petit. Revenant alternativement sur les événements précédents et les événements suivant l'accident.

Le campus de 'Godwins Honors Hall' ressemble à tous les autres campus, mais celui-ci possède une atmosphère pesante, une confrérie omniprésente, bizutages et humiliations, et un certain nombre de légendes urbaines.

Nicole Werner, jeune fille originaire de Bad Axe (Michigan), brillante sociable aimée de tous, ressemble à la reine de la promo. Craig son petit ami, amoureux fou de Nicole. Perry lui aussi originaire de Bad Axe, colocataire de Craig, timide, embarassé, qui freine ses pulsions . Josie la bonne amie ...

Il est difficile d'en abandonner la lecture tant les questions se bousculent dans notre esprit. Une construction machiavélique, chaque paragraphe tel un huis clos donne un coup de vis au scénario, liant le lecteur à l'intrigue. Les personnages ne sont pas aussi lisses qu'il n'y parait, et leur personnalité cache souvent des traumatismes.

Thriller ou polar, c'est une histoire palpitante que nous conte Laura Kasischke.
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Un banal accident de voiture, après une soirée estudiantine, peut-être un peu trop arrosée, décrit par l'auteur comme un tableau d'une grande beauté; un témoignage que personne ne veut entendre..... début du mystère.
La parenthèse macabre s'ouvre et va se refermer presque 600 pages plus loin, sans que la vie (et surtout la réputation) de l'université où vivaient ces étudiants en soit affectée.
J'ai trouvé que l'histoire avait un peu de mal à se mettre en place. Malmenée entre passé et présent, rêves et réalité, j'ai cru nager en plein délire. Sous le regard omniprésent de la lune, j'ai pensé côtoyer l'au-delà pour retomber finalement dans la fange humaine la plus noire. Le vernis a craqué, les faux-semblants sont apparus.... et oui, les apparences sont trompeuses dans la bonne société américaine.
C'est avec ce roman que j'ai fait connaissance avec Laura Kasischke et son univers fantasmagorique a été pour moi une belle mais étrange découverte.
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Complot au campus… Dans ce roman à la narration vertigineuse qui s'accélère au fil des pages, les étudiants ne sont pas forcément ce à quoi ils ressemblent et les oies blanches cachent parfois des vipères …
Les Revenants n'est pas une énième histoire de vampires, zombies ou créature d'outre-tombe, loin de là : il s'agit d'un thriller psycho-sociologique dans lequel l'auteur, dans un scénario morbide parfaitement orchestré, insensiblement, fait craqueler le vernis de l'Amérique puritaine.
Sur un campus du Michigan, des étudiants et des professeurs se croisent, perturbés par la mort d'une étudiante modèle, une prof d'anthropologie donne des cours sur la mort, la drogue et l'alcool règnent dans les sororités comme dans les fraternités, les rites d'initiation dépassent le simple bizutage, ambiguïté et perversité se côtoient… les morts sont-ils vraiment morts… ? Au fil des pages, le malaise s'installe et le mystère s'épaissit…
Si j'ai globalement bien aimé ce roman, le premier que je lis de cette auteure, j'ai cependant regretté quelques longueurs au début et surtout une traduction parfois exaspérante (« A la clavicule d'icelle. Aux ombres qui s'y rassemblaient au clair de lune. Aux blanches quenottes mordillant dans la lumière du matin une lèvre inférieure humide et luisante » ou bien « ses dents étaient si blanches qu'on aurait dit, tout comme ses incroyables yeux bleus, qu'elles étaient des accessoires pour mannequins de devanture plutôt que d'authentiques éléments physiques » … ouh la la, Harlequin n'est pas loin !!!)
Merci à Babelio et aux éditions Christian Bourgeois qui m'ont permis de découvrir ce roman !
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Il m'est très difficile de résumer ce roman qui a fonctionné sur moi comme un envoutement. Happée dès les premières pages, je suis sortie des dernières avec une sensation physique, un léger d'étourdissement.

Car si j'ai toujours aimé Laura Kasischke, sa façon de faire basculer le quotidien dans l'horreur, sa vision cynique de l'Amérique et ses superbes descriptions de la nature et des êtres, elle ne m'avait jamais bluffée à ce point.

Mettant en scène l'univers clos d'une université, elle décrypte avec force et de talent les enjeux de pouvoirs entre professeurs, étudiants, sororités, et les dérives camouflée par le calme apparent d'un campus. Tout commence par un accident, durant lequel Craig, au volant, tue sa petite amie Nicole. Entre flashs backs sur l'année précédant le drame et histoire de revenants hantant le campus à l'heure actuelle, le lecteur plonge peu à peu dans une enquête aux frontières du surnaturel...

Les points de vue de différents personnages nous permettent de renouer les fils de cette étrange histoire, car qui était réellement Nicole, sous ses airs de parfaite étudiante américaine puritaine ? Et pourquoi Shelly, musicologue et première témoin de l'accident, ne peut relater sa version aux journaux sans qu'elle soit modifiée ? Perry, compagnon de chambre de Craig, a vu Nicole après sa mort, il en est sûr. Il va s'inscrire au cours sur les mort et ses pratiques ethnologiques données par Mira pour essayer de comprendre pourquoi des revenantes hantent le campus, allant jusqu'à avoir des relations sexuelles avec les étudiants. Laura Kasiscke parvient à nous faire plonger dans le destin de chacun de ses protagonistes en nous plongeant dans des petits détails de leurs quotidiens, des morceaux de leurs passés.

le récit avance doucement, suivant le rythme des saisons, la sensation prime. L'histoire est sensuelle, sexuelle. C'est aussi un superbe roman sur la mort, les questions éternelles qui lui sont liées, le souvenir.

Cela faisait longtemps qu'un livre n'avait pas déclenché en moi cette pulsion d'attraper des mots à chaque petit instant libéré - au travail, dans le bus, en marchant. Policier, fantastique, roman d'ambiance ou d'apprentissage, ce livre ne peut se voir accoler aucune étiquette, sauf peut-être celle de chef d'oeuvre.

Céline


Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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Il y a de auteurs fétiches, comme Laura Kasischke avec son talent fou. Et il y a des chefs-d'oeuvre et bouquins cultes. Les Revenants y figurent, c'est sûr !

Ouverture quasi-lynchienne. Une nuit de pleine lune, Shelly, fonctionnaire à la faculté, est victime d'un accident de voiture très violent, impliquant Craig, un étudiant, et sa petite amie Nicole, la jeune fille la plus populaire de lafaculté. Dans un silence surnaturel, elle appelle les secours - trop tard pour sauver Nicole. Dans les jours et les semaines qui suivent, Shelly est victime d'un harcèlement particulièrement élaboré visant à lui faire retirer son témoignage auprès de la police. Dans une ambiance de quasi-culte à la jeune défunte et de psychose croissante au sein de l'univers très clos de ce campus américain très sélect, des étudiants, parmi lesquels un Craig éploré, croient avoir revu Nicole sur le campus. Les doutes planent, le malaise s'installe, la mort est partout, et la folie, jamais bien loin.

Kasischke fait ici preuve d'une virtuosité particulière dans la construction, patiemment tissée comme un écheveau démoniaque. Si En un monde parfait séduisait par sa montée en puissance anxiogène, Les Revenants entremêle le passé et le présent, les intrigues, en un patient édifice qui enroule et déroule tour à tour, enfermant dans sa toile un lecteur complètement manipulé. Voir l'intelligence aec laquelle Kasischke met en place sa galerie de personnages, féminins évidemment : Shelly la fonctionnaire, sa jeune maîtresse, la parfaite Nicole, Mira la jeune professeur d'ethnologie, mais aussi Craig et ses co-turnes, envisagés sous des angles complexes et avec une finesse époustouflante.

Angoissant, haletant, ensorcelant, Les Revenants est un livre incroyable, d'une complexité et d'une subtilité inouïes. Poursuivant l'exploration de ses thèmes de prédilection, avec l'étude toujours si juste de l'adolescence (voir les déjà inquiétants La Couronne verte et Rêves de garçons), Kasischke joue perpétuellement sur la dualité, conférant à son oeuvre une ambiguïté envoûtante, à l'image de la grande absente / présente des Revenants, Nicole et son double mystérieux (et, à bien des égards, terrifiants).

Bref, du sensationnel dans mon Objectif lune.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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