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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dire que je fus aspirée par ce roman très noir mais aussi plein d'émotions diverses serait un euphémisme.

L'auteur développe ici son intrigue selon divers points de vue. Ainsi se succède l'avancée d'Adrian, le héros veillissant et malade, la vie de la jeune victime aux mains de ses tortionnaires, le point de vue et surtout les motivations, des divers voyeurs aux quatre coins de la planète, et bien sûr, l'enquête de police traditionnelle. Deux enfermements totalement différents et pourtant mortels : la maladie et la folie destructrice humaine.

En parallèle de la cours contre la mort qu'engage Adrian, nous suivons page après page son enfoncement inexorable dans les limbes noires que la maladie déploie sur lui. La folie qui le gagne est, paradoxalement, une alliée précieuse puisqu'il se retrouve ainsi aidé dans sa tâche par des alliés pour le moins peu conventionnels : sa femme, son frère et son fils. A première vue, cela n'a rien de surprenant, si ce n'est que tous trois sont décédés et que ce sont leurs fantômes, nés du cerveau malade d'Adrian, qui le guident.

Si l'intrigue policière est totalement prenante et angoissante, l'auteur développe ici une très belle psychologie des personnages. Tout en fragilités, en sensibilité, en doutes, aucun ne peut laisser insensible. le lecteur a successivement le coeur soulevé par le sadisme des bourreaux, des sursauts d'indignation devant les aspirations voyeuristes des spectateurs (et là, on découvre qu'à des degrés très divers, nous sommes tous d'épouvantables voyeurs), la tendresse et l'empathie pour ce vieux bonhomme attachant, profondément humain, qui jette ses dernières forces et le peu de raison qui lui reste à sauver une gamine qu'il ne connait que pour l'avoir entrevue quelques secondes.

C'est vraiment un excellent polar, noir à souhait, dont la lecture ne nous laisse pas indemne.
Lien : http://lecturepassion.wordpr..
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Quelle drôle d'idée ai-je eu de choisir ce livre parmi ceux qui nous étaient proposés dans la liste de l'opération MasseCritique de Babélio. En temps normal, je ne pense pas que je me serais tournée automatiquement vers une lecture de ce genre. Je ne suis pas souvent intéressée par les thrillers ou les livres policier, bien que je les apprécie la plupart du temps. Ce qui m'a poussée à le sélectionner, entre toutes ses caractéristiques, c'est son résumé énigmatique et la référence au métier que j'affectionne : la psychologie, ainsi que le thème abordé, un mouvement dont j'avais déjà entendu parlé et qui m'intrigue, autant qu'il me fascine : le snuffmovie. Un sujet fascinant pour son coté horrifiant et effroyable qui à tout de suite laissé libre cours à mon imagination. Que pouvait-il donc arriver à une adolescente à peine sortie de la puberté, en proie à des ravisseurs mal lunés ? S'en sortirait-elle ? Quel rôle joueraient les autorités et ce brave docteur, obligé de se tourner vers un délinquant sexuel - pédophile, qui plus est ! -, comme si cela était la seule échappatoire pour sauver cette pauvre Jennifer.

Ce que j'ai tout particulièrement apprécié dans cette lecture, c'est le choix indéniable dans l'éventail des personnages. On peut passer par tout les stades, toutes les situations, s'identifier à n'importe lequel d'entre eux. On peut savourer la détermination du professeur Adrian dans sa quête de l'adolescente disparue, aidé par les fantômes de son passé - les membres de sa famille décédés - ou apprécier l'enquête policière menée par Terri, une jeune mère de famille qui a déjà eu affaire avec la jeune fille par le passé. On peut également se délecter du rôle aversif du délinquant, Mark Wolf, un être écoeurant à souhait qui m'a pourtant fascinée, autant que les ravisseurs de Jennifer : Linda et Mickaël. Sans oublier le personnage clef, au centre de toute cette histoire qu'est la demoiselle, soutenue par son ami de toujours : Mister Fourrure. C'est ce large choix qui m'a littéralement emportée. Tout à son importance, chaque passage est inévitable. On passe de l'un à l'autre, on découvre sa démarche, le but qu'il cherche à atteindre, l'horreur quelque fois et on se découvre un penchant pour toute celle-ci. On enquête au même rythme qu'Adrian et la police. On se recroqueville et on s'affectionne pour Jennifer. Mais surtout, on se met dans la tête du ravisseur, on capte son besoin et ses idées et ça, c'est effroyable, parce que ça paraît tellement vrai que tendre le bras serait presque suffisant pour le palper, comme si c'était réel. Ce que je considère comme un véritable talent chez John Katzenbach. Chaque lignes est réfléchies, poussée à son paradoxe, que l'histoire semble être un fait réel, un roman vérité qui choc et qui tape là où ça fait mal.

J'avoue qu'au début, je ne savais pas trop où l'auteur voulait nous emmener. Tout était un peu flou et le résumé ne collait pas vraiment aux pages. J'oserais même dire que je patinais un peu su place. le rythme se faisait lent, peu soutenu. Je me vautrais dans les mots sans pouvoir me départir d'une certaine impatience. Heureusement, la centaine de pages entamées, l'histoire s'est étoffée et à su prendre, peu à peu, de telles proportions qu'en décrocher aurait été meurtrier. On retient notre souffle, on s'accapare l'histoire et on se laisse emportée par elle de telle façon que notre regard ne peut plus en décrocher. Ce livre prend un rythme haletant, des proportions inquiètantes. J'ai même envie d'ajouter qu'il m'a littéralement envoûtée, un bon tiers avant la fin. J'avais hâte de découvrir la tournure qu'allait prendre les événements, ce que Mickaël et Linda réservaient à Jennifer, soit Numéro Quatre. Quelles étaient les tortures imaginées par leurs esprits dérangés. Je n'ai pas été déçue, bien que j'imaginais toutefois autre chose. Au final, malgré quelques passages un peu lents (et certains mots absents), je ne suis pas déçue du voyage et je me tournerais volontiers vers un autre roman de cet auteur qui à su me conquérir et me faire verser quelques larmes au cours de son roman...
Lien : http://book-et-mystere.revol..
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Pour retrouver la victime d'un snuff movie, un professeur de psychologie doit faire équipe avec un pédophile. Voilà ce que nous raconte « Mort-en-direct.com »
Adrian, professeur de psychologie, est atteint d'une maladie dégénérative du cerveau qui l'entraîne vers la folie. Quand une jeune fille disparaît, il découvre qu'elle est séquestrée dans une cave et filmée par un couple réalisant des snuff movies. Pour la sauver, il fait appel à un spécialiste des réseaux souterrains et illégaux : un pervers sexuel en liberté surveillée...
Un suspense qui tient en haleine vous attirant de plus en plus profondément dans une ambiance frissonnante du mal, les ténèbres et les ombres. Enlèvement, voyeurisme, et un personnage principal touchant dans sa lutte contre une maladie dégénérative du cerveau : voici les ingrédients de ce page turner. . Peut-être pas le meilleur des « Katzenbachs » pourtant, le récit ici coule sans effort et le scénario tient la route. Alors pourquoi bouder son plaisir d'une lecture prenante malgré tout

Lien : https://collectifpolar.com/
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Je me suis embarquée dans ce petit thriller dont le résumé me faisait pas mal envie et j'ai beaucoup aimé ma lecture. Adrian apprend qu'il est atteint de la démence à corps de Lewy, une maladie aussi rare que destructrice. Adrian se retrouve victime d'hallucinations et perd peu à peu la tête. Il a donc prévu de se suicider avant de ne plus être maître de lui-même, sauf que ses projets sont annulés quand il assiste à un kidnapping. de là, il va se mettre dans la tête d'aider cette victime et de la sauver, en partie parce qu'il n'a pas pu sauver son frère, sa femme et son fils tous morts bien trop tôt. Accompagné des hallucinations de sa famille, il va mener son enquête qui vont l'emmener très loin.
Même si au début, j'ai eu un peu de mal avec l'écriture, au fur et à mesure de ma lecture, j'ai de plus en plus accroché, m'attachant au personnage d'Adrian. Ce professeur qui perd la tête est super attachant, et sa vie a été vraiment difficile, il a vu toutes les personnes qu'il aimait mourir. Pouvoir les retrouver en hallucination est presque un soulagement pour lui, en fait. On sent qu'Adrian est sur un fil, entre folie et réalité, et malgré ça, il va se battre pour retrouver Jennifer et je l'ai vraiment aimé. J'ai beaucoup moins apprécié la flic, Terry. Elle aussi a un passé difficile, fuyant avec ses filles un mari violent. Mais je l'ai trouvé presque trop terre-à-terre. Elle pensait beaucoup à sa carrière, allant parfois jusqu'à souhaiter être débarrassée de cette affaire. Elle restait très droite, certes, mais inutile du coup. Je pense que ça représente une certaine réalité de la police, ils ont des règles à suivre et ils sont parfois bloqués par la peur des journalistes, la peur de voir leur carrière détruite par une erreur.
On se retrouve aussi dans la tête de Jennifer, et je l'ai trouvé hyper courageuse, j'avais envie qu'elle se batte, qu'elle lutte, j'avais tellement envie qu'elle s'en sorte. On sent qu'elle a du caractère, qu'elle ne veut pas céder, mais en même temps, elle est terrifiée par ce qui lui arrive. Pour autant, elle réussit à obtenir des petites victoires face à ses agresseurs. Des agresseurs qui se prennent pour des grands scénaristes et ne voient pas le problème dans ce qu'ils font. Ils ne se sentent ni violeur, ni meurtrier. On sent leur folie chaque fois qu'on se retrouve dans leur tête, une folie guidée par leur amour. Ils font froid dans le dos, mais j'ai trouvé que ceux qui regardaient le site, tels des voyeurs, étaient encore pire qu'eux.
Ils assistent à ce que doit subir Numéro Quatre, ils la regardent jour après jour, essaie de ne pas rater les meilleurs moments (un peu à la Truman Show, mais en vraiment plus glauque), et pas un seul ne prévient la police, n'essaie de sauver Numéro Quatre. On voit diverses sortes de persos, des gros pervers, des étudiants pas nets, mais également des jeunes filles, des réalisateurs… Et aucun n'essaie d'aider la jeune fille qu'ils voient souffrir à l'écran. Ils se délectent simplement du spectacle et franchement, pour moi, ils valaient pas mieux que Linda et Michael, les agresseurs de Jennifer.
Et puis il y a Wolfe, le délinquant sexuel qui va aider Adrian à retrouver la jeune fille, et lui, je ne l'ai pas aimé pour tous pleins de raisons, mais c'est un personnage intéressant qui montre la psychologie de ce genre de personnes. Leur perversité, mais également leurs autres facettes. Par exemple, ici, Wolfe malgré ses actes, consacre beaucoup de temps à sa mère malade.
Le récit est donc vu à travers tous ces points de vue, et si on sait déjà qui est coupable, pourquoi et comment, ça n'enlève rien au thriller qui est une course contre la montre, mais qui va surtout visiter la psychologie des personnages, et qui est donc très intéressant. Chaque personnage est vraiment visité, on voit leurs pensées, c'est très profond. L'intrigue est donc prenante, et à la fois malsaine. Parce qu'on a l'impression aussi d'être des voyeurs, en regardant ce qu'il va arriver à Jennifer. Sauf qu'on n'a pas les pouvoirs de prévenir personne, on peut juste espérer qu'elle soit retrouvée à temps.
La fin m'a pas mal émue, j'en ai eu les larmes aux yeux. Même si je regrette que certains personnages soient effacés, pour lesquels j'aurais voulu en savoir plus sur leur devenir. Mais ça reste une belle fin et un bon livre.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Ce livre est entré dans ma PAL un peu par hasard, mais quand j'ai lu le résumé je me suis dit : pourquoi pas... il était prometteur, et aimant les polars et thrillers la lecture me semblait logique.

J'ai beaucoup aimé les personnages, ainsi que leurs caractères, mais aussi leur psychologie qui est fortement développée.
J'ai adoré le personnage d'Adrian, qui avec l'aide des fantômes de son passé va tout faire pour retrouver Jennifer - adolescente fugueuse qui est kidnappée par Michael et Linda, un couple qui fait des snuff-movies.
Ce couple que j'ai adoré détester, et grâce auquel l'auteur exploite toute la perversion de l'homme.

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Une lecture facile à lire, on ne s'y perd pas dans l'histoire. C'est un roman qui pourrais arriver dans la vraie vie. J'ai quand même bien aimé, ca bat pas d'autre livres que j'ai lu, mais bon quand même. Si t'a envie d'une lecture relaxe et pas trop compliqué je vous le recommande moyennement.
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Le snuff movie, un sujet qui inspire les auteurs de noir forcément, l'occasion ici pour J. Katzenbach de nous prouver son talent car il va bien au delà du voyeurisme. Il creuse en profondeur et en finesse l'esprit de ses personnages, l'aspect psychologique de chacun est fouillé et retranscrit avec beaucoup de réalisme. Un livre bouleversant.
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Dans ce livre, comme le protagoniste principal, on sait dès le début qu'un crime a été commis. On en sait même plus que lui car dès le début, on connait le nom et les intentions des ravisseurs de Jennifer.
J'ai été choquée par l'inertie de la police qui part forcément du principe qu'une ado qui disparait ne peut qu'être fugueuse (et limite que si c'est plus que ça, elle l'aurait bien cherché en fuguant) et qui refuse de faire des recherches parce que c'est « compliqué ».
Je n'ai pas trouvé d'intérêt au passé de la policière car ça n'apporte rien à l'histoire. On nous le raconte comme une anecdote sans que cela change l'attitude de la policière face à l'affaire de Jennifer.
Les deux criminels qui ont enlevé la jeune fille ne semblent pas se considérer comme tels. Ils se voient comme des artistes incompris et, puisqu'il y a un marché pour le genre de « télé-réalité » qu'ils proposent, ils ne voient pas pourquoi ils s'abstiendraient ni qui aurait le droit de les en empêcher. Leur attitude fait vraiment froid dans le dos !
Adrian, le protagoniste principal, est un homme brisé. Il a successivement vu mourir son frère, son fils, et sa femme et se retrouve seul face au diagnostic d'une force de démence foudroyante. Professeur et chercheur à l'université, cet homme brillant sait qu'il va décliner et se retrouver complètement dépendant. Quand il assiste, impuissant, à l'enlèvement de Jennifer il ne sait pas comment réagir dans un premier temps car un des symptômes de son mal est les hallucinations, qu'elles soient visuelles ou auditives. Adrian va être épaulé et aidé dans ses recherches par trois assistants de choix : son frère, sa femme et son fils. S'il sait que ce ne sont que des hallucinations et qu'ils ne font que lui révéler que ce que son cerveau a remarqué sans qu'il en ait conscience immédiatement, ces « apparitions » sont pour lui un soulagement.
Il va être le meilleur allié de Jennifer car il n'a pas l'intention de laisser tomber et a bien l'intention d'aller jusqu'au bout de ses forces pour aider la jeune fille.
Devant le refus de la police de faire le nécessaire, il va se risquer à la limite de la légalité pour embarquer dans l'affaire Mark Wolf, un pédophile en liberté surveillée.
Mark Wolf est un personnage intéressant. D'un côté c'est un être ignoble, dont le nom même évoque le prédateur qu'il est, qui revendique sa pédophilie et qui n'a aucune intention de se soigner, juste de faire attention à rester sous les radars, de l'autre, il prend soin de sa mère malade avec beaucoup d'attention. Même si ses motivations ne sont guère altruistes, il est la meilleure chance d'Adrian pour trouver Jennifer.
Parallèlement aux recherches que mènent Adrian et Wolf, on suit également Jennifer, dans le lieu où elle est retenue prisonnière. Cette adolescente de 16 ans seulement force l'admiration. Elle se résigne et obéit juste ce qu'il faut pour ne pas s'attirer les foudres de ses ravisseurs tout en faisant tout ce qui est en son pouvoir pour conserver son identité et ne pas être réduite à « numéro 4 ».
Régulièrement, on peut également voir les réactions de ceux qui regardent « l'émission ». Leur comportement fait froid dans le dos. D'autant plus qu'on trouve là toute sorte de personnes et pas seulement des pédophiles lubriques enfermés dans leur sous-sol. A aucun moment l'un d'eux ne semble prendre conscience que Jennifer est une adolescente, avec une famille qui doit être morte d'inquiétude, aucun d'entre eux ne semble avoir l'intention de prévenir les autorités.
J'ai une petite réserve sur la fin parce que je trouve que trop souvent les auteurs de thriller font se terminer leur histoire de la même façon qui semble être la solution de facilité. Mais en dehors de ce petit bémol, j'ai bien aimé ce thriller avec une trame originale.
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Voici un roman qui interpelle !!!

Le pitch: une jeune fille de 16 ans se fait enlever par un couple pour se retrouver enfermée dans une cave, filmée 24 heures sur 24, et diffusée en direct sur le dark net où, à travers le monde, de très nombreux voyeurs paient cher pour vivre ses derniers jours, espérant certainement un viol et bien sûr sa mort en direct ...

Je ne vous raconte pas l'histoire, mais le sujet fait peur ... et si demain votre fille fait une fugue et que vous avez eu le malheur de lire ce livre, vous vivrez des heures voire des jours d'enfer ... bien pires que si vous ne l'aviez pas lu!

L'analyse psychologique de l'otage est remarquable, le suspens est prenant ... seul bémol, certains passages avec le vieux professeur sont tantôt puérils, tantôt trop long, mais sinon le sujet mérite un réel questionnement, à savoir sommes-nous dans le roman ou proche d'une réalité que certaines jeunes filles peuvent vivre ... comme par exemple dans le film "Taken".

J'avais déjà lu "l'Analyste", très bon roman psychologique aussi !
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